𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸

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𝐌𝐈𝐒𝐒𝐈𝐒𝐒𝐈𝐏𝐈, 𝐕𝐈𝐋𝐋𝐄 𝐃'𝐎𝐗𝐅𝐎𝐑𝐃.
23h07.

  Je tape mes mains sur mon tablier afin d'enlever la farine du pain que je viens de découper. Toujours aucunes traces de l'inconnu à qui j'ai donné rencard dans le restaurant. La salle se vide petit à petit, et abrite désormais des jeunes venus boirs des verres en regardant le match de football américain à la télé.

  J'encaisse encore un cliente en comptant les minutes qu'il me reste avant de terminer mon service. Je la salue quand elle part et fais malencontreusement tomber mon stylo. Je me baisse et le ramasse, en me redressant, un homme à peine plus vieux, mais beaucoup plus grand que moi, me fait face.

— Bonjour. Excusez-moi je cherche, Roam ?

Je souris et lui réponds avec amusement ;

— Eh bien vous l'avez devant vous ! Vous êtes le rancard de l'appli ?

— Oui ! il rit et se gratte l'arrière du crâne.

— Allez vous assoir au fond, j'arrive toute suite !

  Il acquiesce et s'installe. Ses cheveux blonds sont coiffées en arrière et contrastent parfaitement avec son teint bronzé. Il porte une chemise en coton, un pantalon bleu clair et pour finir, des baskets blanches. Mais ce que je préfère, ce sont ses yeux bleus à tomber !

  Plutôt beau gosse ! Sam ne m'a pas trop déçu.

  J'accroche mon tablier dans mon casier et préviens Carmen que j'ai terminé . En salle, l'inconnu est assis sur l'une des banquettes et regarde fixement son téléphone. Je replace mon tee-shirts noir et réajuste mon jean. Mes cheveux bruns sont tirés en arrière dans une queue de cheval haute.

Je tire la chaise qui est face à lui sur le sol pour m'assoir, ce qui le fait lever les yeux dans ma direction. Il me sourit tendrement et commence :

— Hugo, c'est mon nom ! il me tend sa main.

— Roam ! je la lui serre la main en retour.

— Tu travail dans un endroit magnifique ! commente-il en regardant autour de lui.

— Oui c'est assez beau ! Et toi tu travail dans quelle domaine ?

  Il pose son téléphone sur la table et croise ses bras devant lui. Comme s'il attendait cet question depuis le début.

— Je possède la meilleure concession automobile de la ville.

Super ! Un snobinards !

— Ah oui ? J'en ai entendu parler une ou deux fois.

  Pour mon plus grand bonheur, les minutes sont passées très vite

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Pour mon plus grand bonheur, les minutes sont passées très vite. Il est définitivement trop snob pour moi et je crois que je dirais à Sam de désinstaller cette application bizarre.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant