Stars_girly présente...
𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐚̂𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬
𝐭𝐫𝐚𝐜𝐞́𝐞𝐬
Grandir dans un monde où la violence règne, c'est le destin qui collait à la peau de Roam Vittor...
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J'ai cru tomber d'un immeuble de trente étages. Mes yeux le scrutent attentivement. Il est assis, sirotant un verre d'alcool comme si de rien n'était. J'ai envie de lui hurler dessus, mais je ne bouge pas. Je n'y arrive pas, c'est bien trop me demander. Je lui ai fait confiance et il est là, chez Holt. En connaissant le travail de Rae, il ne vient pas me mettre une simple « pression ».
— Tu as exactement cinq minutes d'avance, annonce-t-il, un rictus moqueur aux creux des lèvres.
— Qu'est-ce que tu fous ici ? craché-je, impassible.
Là, je suis dans le pétrin, je prie pour qu'il ne nous entende pas. Si Holt sait qu'il fait partie des Destitute Angel, il nous fera assassiner. Mais je sais que même si mon père est en colère, il ne foutra pas en l'air une mission aussi importante que celle-ci. Parce que s'il n'arrive pas à tuer Holt, c'est lui qui le fera.
— Je venais rendre visite à ton petit copain, Jessy ! il ajoute un rire taquin à la fin de sa phrase.
Il se lève de sa chaise, me scrutant. Je serre le poing. Je le connais par cœur.
— J'ai un avertissement de la part de Darko Vittorio pour...Holt Baxter, un sourire narquois arpente ses lèvres, il me regarde de haut en bas.
— Il n'est pas là, comme tu le vois.
— Bien, alors tu lui porteras ce message. La prochaine fois qu'il provoque ouvertement Darko, sa petite copine ne sera pas épargnée...
Rae s'approche de la baie vitrée. Maintenant sur le balcon, il m'adresse par-dessus son épaule :
— Tu as eu de la chance que ton copain soit parti, Roam.
Je le regarde descendre l'échelle en fer du balcon avec dédain. L'envie de le pousser dans le vide va bientôt prendre le dessus sur moi.
Je souffle un coup, retournant auprès d'Holt, qui est maintenant habillé. Il a les mains sur le lavabo, la tête baissée. J'arrive à ses côtés, demandant :
— Est-ce que ça va ?
— Oui, souffle-t-il. Mais il y a une chose d'incohérente, pourquoi envoyer un message en se faisant passer pour moi, mais qu'il n'y a eu personne ?
— Aucune idée.
Menteuse. Encore et toujours.
— Je vais y aller, alors. Il se fait tard, déclaré-je, emboîtant le pas en direction de la sortie.
— Tu...tu peux rester si tu veux. On ne sait pas qui sont ces personnes, ils pourraient te suivre.
— Je ne voudrais pas te déranger. Et puis ton père va s'inquiéter si je ne reviens pas à la réunion.
