𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟺

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LOS ANGELES.
Cinq jours plus tard...

Je suis assise sur le banc du porc de Los Angeles, j'admire les bateaux qui dérivent sur l'océan

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Je suis assise sur le banc du porc de Los Angeles, j'admire les bateaux qui dérivent sur l'océan. Summer quant à elle, observe avec des jumelles tous les voiliers. L'un d'eux contient notre cible, un escroc qui a essayé de rouler les Snake Red. Alors Holt veut qu'on le lui emmène.

— J'en ai ras le bol ! s'énerve Summer. Il ne va jamais accoster se maudit bateau !

Je caresse doucement son épaule dans l'espoir de l'apaiser un peu.

— Je suis certaine qu'il va bientôt arriver, un peu de patience. Mais temps qu'il est sur l'eau, on ne peut pas l'atteindre...

Elle souffle et son téléphone se met à sonner dans sa poche. Summer le sort et le nom « Casse couilles » s'affiche sur l'écran de son téléphone portable.

— Il manquait plus que ça !

Elle se pince l'arête du nez avant de décrocher.

— Quoi encore ?!

Summer active l'hautparleur et la voix d'Holt parvient jusqu'à mes oreilles.

— Vous l'avez ? demande-t-il.

— Pas encore, il n'est pas décidé à quitter son bateau.

Il souffle d'agacement. Depuis ce qu'il s'est produit entre nous deux, il ne se comporte plus comme avant. Plus comme un ami, mais un chef sérieux et droit. Tous ses comportements sont incompréhensibles. Il raccroche soudainement et je donne le téléphone à Summer.

— Il veut son type, il va l'avoir ! je rétorque en me levant.

— Mais qu'est-ce que tu fou ?! s'inquiète Summer.

Je prends dans mes mains ma petite pochette imperméable qui contient mon arme et mon talkie-walkie. La fourrant dans la poche intérieure de ma veste en jean noir.

Je me dirige vers l'un des jet skis stationnés au ponton et monte dessus. Summer me regarde outrée. Je démarre et improvise des cascades au milieu des vagues. J'essaye d'attirer l'attention des personnes présentes sur le bateau.

Et visiblement, ça fonctionne. Parce que beaucoup des amis de Pablo Marquez, la cible, me regardent. Dont lui. Je souris, ravie que mon plan fonctionne. Quand une énorme vague me fait face, me cachant des yeux du public, je saute tête la première dans l'eau. Le jet ski c'est arrêté et vogue parmi les petits courants.

Mon plan commence ; je fais mine de me noyer sous les cris et les appels aux secours des passagers. Un grand homme arrive en courant sur le ponton. Il est blond avec un costume qui doit couter des milliers de dollars. L'inconnu saute tête la première dans l'eau et nage jusqu'à moi. Une fois à ma hauteur, il exige à bout de souffle ;

— Accrochez-vous à moi !

Je fais ce qu'il me demande et agrippe son bras. Il nous ramène jusqu'à l'escalier en acier du yoat. Mes bras s'y accrochent et je grimpe. Maintenant, tout est entre mes mains. Je tousse en m'écroulant sur le parquet, sous les yeux ébahis de tous les inconnus.

𝐃𝐄𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐄 | duologie (EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant