Chapitre 20

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Le lendemain, Wijden se réveilla avec l'excitation du week-end qu'elle avait passer avec sa famille. Elle s'étira avant de se lever rapidement pour pouvoir se préparer. Elle se dépêcha de descendre dans la cuisine pour pouvoir manger un peu.

Une fois fini elle embrassa la joue de sa grand-mère ainsi que celle de sa mère avant de sortir de chez elle. Le chemin passa sans embuche.

Elle chercha Iyed sur la rue où il se trouvait habituellement. Elle prit le temps de le saluer et de discuter un peu avec lui avant de se rendre à l'université.

Il lui avait donner un gâteau pour qu'elle puisse le manger si elle avait faim à un moment ce qui l'avait rendu très heureuse.

Le campus était animé comme toujours, les étudiants se pressant de classe en classe, des discussions animées résonnant dans les couloirs.

Wijden rejoignit Farah à leur cours de biologie. Farah était déjà installée, feuilletant ses notes avec un air concentré, mais Wijden remarqua immédiatement l'expression troublée sur son visage.

— Salam, Farah ! Prête pour le cours ? demanda Wijden en s'asseyant à côté d'elle.

Farah leva les yeux, forçant un sourire.

- Salut, Wijden. Oui, prête, mais un peu nerveuse pour l'examen la semaine prochaine.

- Ne t'inquiète pas, on va réussir, répondit Wijden, incapable de cacher son enthousiasme. Oh ! Tu sais je suis allée voir Iyed avant de venir. Il m'a donné un gâteau c'est trop chou tu trouves pas ?

Farah acquiesça distraitement, son sourire s'effaçant légèrement.

- Ah oui oui trop mignon, dit-elle sans grande conviction.

Wijden nota la réaction étrange de son amie mais choisit de ne pas insister, pensant que Farah était simplement stressée par les examens.

Après le cours, Wijden se dirigea vers la bibliothèque pour continuer ses révisions. L'après-midi était encore jeune, et la bibliothèque offrait un refuge calme loin de l'agitation du campus.

Elle s'installa à une table près des grandes fenêtres donnant sur le jardin, sortant ses livres et ses notes.

Alors qu'elle s'immergeait dans ses études, elle sentit une présence familière à proximité.

En levant les yeux, elle aperçut le garçon qu'elle avait remarqué lors de sa précédente visite à la bibliothèque. Il semblait hésitant mais finit par s'approcher d'elle avec un sourire amical.

- Salam Aleykoum, je m'appelle Amir, dit-il en tendant la main. On s'est déjà croisés ici, non ?

Wijden sourit, surprise mais ravie de cette initiative.

- Oui, je m'en souviens. Je m'appelle Wijden.

Ils échangèrent des politesses, et Amir prit place à côté d'elle. La conversation glissa naturellement sur leurs études et leurs intérêts.

Amir parlait couramment français, expliquant que sa mère était une grande admiratrice de la culture française et l'avait élevé en l'exposant aux livres, aux films et à la musique de France.

- Ma mère adore la littérature française. Elle m'a fait découvrir tant d'auteurs incroyables. Ça a vraiment façonné ma vision du monde, expliqua Amir, ses yeux brillants de passion. Elle serait heureuse de voir une personne qui est née et a vécu en France

- Elle a l'air d'être une femme exceptionnelle, ça me ferait également plaisir !

Wijden était impressionnée par la richesse de son expérience et son aisance avec la langue.

Wijden : Sous le ciel de la duperieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant