Chapitre 33

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Wijden mit quelques temps à reprendre ses marques dans sa maison familiale. Le retour à la routine quotidienne n'était pas sans heurts, mais elle était entourée de personnes aimantes et bienveillantes. Elle revit Fatiha, Fatiha et sa mère, toujours complices, l'accueillirent avec chaleur.

- Fatiha ! Je suis tellement contente de te revoir, s'exclama Wijden en l'embrassant.

- Moi aussi, ma Wijden. Tu nous as manqué, répondit Fatiha avec un sourire.

Elles passaient le plus clair de leur temps ensemble, entre les tâches ménagères et les discussions animées autour d'un thé à la menthe. La maison retrouvait peu à peu son ambiance familière et chaleureuse.

Wijden avait prévenu Amir de son retour. Ce dernier lui avait répondu avec enthousiasme : "Dès que tu es prête, fais-le moi savoir. Je suis impatient de te revoir."

Mais avant de revoir Amir, Wijden voulait parler avec Hajar et Farah. Après quelques jours de réflexion, elle leur proposa de venir chez elle pour une discussion.

Le jour venu, Hajar et Farah arrivèrent ensemble. Elles semblaient nerveuses et mal à l'aise, conscientes de l'importance de cette conversation. Wijden les accueillit avec un sourire, essayant de dissiper leur tension.

- Entrez, asseyez-vous, dit-elle en les conduisant vers le salon. Voulez-vous quelque chose à boire ? Du thé ?

- Du thé c'est parfait, merci, répondit Farah timidement.

Wijden prépara du thé à la menthe, suivant les gestes précis qu'elle avait appris de sa mère et de Fatiha. Une fois le thé servi, elle s'assit en face de ses amies.

- Alors, par où commencer ? dit-elle en prenant une gorgée de thé.

Hajar prit une profonde inspiration.

- Wijden, je suis vraiment désolée pour tout ce qui s'est passé. Je sais que j'aurais dû te dire la vérité plus tôt, mais je ne savais pas comment.

Farah ajouta :

- Nous ne voulions pas te blesser. On pensait que tu serais mieux sans savoir, mais c'était une erreur. On est vraiment désolées.

Wijden les écouta en silence, leur laissant l'espace pour s'exprimer.

- Je comprends pourquoi vous avez agi comme vous l'avez fait. C'était une situation difficile pour tout le monde. Je ne vous en veux pas. Ce qui est fait est fait, et je pense qu'il est temps de tourner la page.

Hajar et Farah se regardèrent, visiblement soulagées.

Cheikh Al Islam Ibn
Taymiyyah il La a dit :
« La demande de pardon de l'homme est plus importante que l'ensemble des invocations. »
Jami' al masa'il - volume 6 page 277, chapitre g/6ème partie

- Merci, Wijden, murmura Hajar, les larmes aux yeux.

- Oui, merci. On a tellement de choses à rattraper, ajouta Farah avec un sourire timide.

Wijden hocha la tête.

- Racontez-moi tout ce que j'ai raté. Comment ça s'est passé pour vous pendant mon absence ?

Hajar sourit.

- J'ai commencé un stage dans une agence de publicité. C'est intense, mais j'aime ça. Chaque jour est un nouveau défi.

- Je suis tellement fière de toi, dit Wijden sincèrement. Vous avez accompli tellement de choses.

Elles continuèrent à discuter, partageant des anecdotes et des rires. L'atmosphère se détendit progressivement, les vieilles amitiés se reformant lentement mais sûrement.

- Et toi, Wijden, comment c'était en France ? demanda Farah.

- C'était incroyable. J'ai vécu des expériences incroyables et retrouvé mes amies. Mais ma famille et mes amis ici m'ont beaucoup manqué, répondit-elle.

Hajar hocha la tête.

-On a vraiment senti ton absence. Mais on est tellement contentes que tu sois de retour.

Wijden sourit, sentant un poids se lever de ses épaules. La réconciliation avec Hajar et Farah marquait un nouveau départ. Elles continuèrent à parler de leurs projets futurs, des rêves et des espoirs qu'elles nourrissaient.

Plus tard dans l'après-midi, après avoir partagé des souvenirs et des rires, Hajar et Farah se préparèrent à partir.

- Merci pour tout, Wijden. On se voit bientôt ? demanda Hajar en la prenant dans ses bras.

- Oui, bientôt. On a beaucoup de choses à rattraper, répondit Wijden avec un sourire.

Alors que ses amies quittaient la maison, Wijden se sentit plus légère. Elle avait fait un pas important vers la guérison de ses blessures émotionnelles. Il lui restait encore à affronter Amir et ses propres sentiments, mais pour l'instant, elle savourait la paix retrouvée avec ses amies.

Assise dans son salon, entourée de souvenirs et d'espoir, Wijden réalisa qu'elle était prête à avancer. La vie au Maroc reprenait doucement son cours, avec ses hauts et ses bas, mais elle savait qu'elle n'était pas seule. Ses amis et sa famille étaient là pour l'accompagner, et avec leur soutien, elle pouvait affronter n'importe quel défi.

Elle décida de se rendre dans la chambre de ses petits frères et se posa près d'eux pour pouvoir regarder un Disney. Elle s'allongea près de Walid et ce dernier déposa sa tête sur son épaule.

Ils regardèrent le Roi Lion en chantant chaque chanson qu'ils connaissaient par cœur à force de l'avoir regarder. Wijden était heureuse du temps qu'elle passait avec ses petits frères qui lui manquait énormément quand elle était en France.

Une fois le film terminé elle se rendit dans chambre pour ranger tous les livres qu'elle avait acheté en France et qu'elle n'avait toujours pas pris le temps de ranger.

Elle fit face à sa bibliothèque colorée et rangea chacun des livres à une place qu'elle leur avait attribués. Le seul livre qui restait était celui qu'elle devait offrir à Amir. Elle décida alors de lui envoyer un message pour lui demander quand est-ce qu'ils pouvaient se voir. Prenant une profonde inspiration, elle écrivit le message :

"Salam Amir, ça te dirait qu'on se voie bientôt ? Quand est-ce que tu serais libre ?"

Quelques minutes plus tard, son téléphone vibra. Elle prit une profonde inspiration avant de lire le message.

Amir :

Wa Aleykoum salam Wijden ! Bien sûr, ça me ferait plaisir de te voir. Que dirais-tu de samedi, à notre café habituel ? J'aimerais te présenter quelqu'un.

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Wijden sentit son cœur se serrer. Elle savait bien que cette "quelqu'un" était la fille dont Amir lui avait parlé. Malgré la douleur qu'elle ressentait, elle se força à répondre avec enthousiasme.

"Ça marche pour moi ! À samedi alors."

Elle sentait son cœur lourd de tristesse. Si Amir avait décidé de lui présenter cette fille c'est que cela était sérieux. Il n'y avait pas une plus grande douleur que de voir la personne qu'on aime en aimer une autre.

****

Salam Aleykoum !
Vous allez bien ?

J'espère que le chapitre vous a plu. Désolée de vous avoir autant fait poireauter mais là promis y'en a 2 autres qui vont suivre.

Vos avis sur Wijden ?

Amir ?

Farah ?

Hajar ?

Les autres personnages si vous avez des choses ?

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Wijden : Sous le ciel de la duperieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant