Chapitre 28

136 7 23
                                    

Oumayma avait repris les cours à l'université, laissant Wijden passer le plus clair de son temps avec la mère d'Oumayma, une femme chaleureuse et pleine de vie. Le rythme tranquille de leurs journées apportait à Wijden un sentiment de paix qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps.

Chaque matin, elle se réveillait au doux parfum du café frais et des viennoiseries que la mère d'Oumayma préparait avec soin. Ensemble, elles partageaient le petit-déjeuner dans la cuisine ensoleillée, dont les fenêtres offraient une vue sur un jardin joliment entretenu. Leurs conversations matinales étaient pleines de rires et de complicité. La mère d'Oumayma, avec sa sagesse et sa bienveillance, devenait une confidente précieuse pour Wijden.

- Tu veux encore un peu de confiture, Wijden ? demanda la mère d'Oumayma, en lui tendant un pot de confiture de fraises maison.

- Oui, s'il te plaît, c'est délicieux ! Merci, répondit Wijden en souriant.

La mère d'Oumayma s'assit en face d'elle, une tasse de café fumant entre les mains.

- Tu sais, Wijden, tu es comme une fille pour moi. Je suis vraiment heureuse que tu sois ici avec nous.

Wijden sentit les larmes lui monter aux yeux, touchée par ces paroles.

- Merci, vraiment. Votre accueil me réchauffe le cœur. Je retrouve ma ville natale et être avec vous m'aide à oublier mes soucis.

Après le petit-déjeuner, elles se lançaient dans diverses activités domestiques. Wijden aidait à la cuisine, apprenant les secrets des certaines recettes. Elle pétrissait la pâte à pain, surveillait le tajines mijotant lentement, et maîtrisait l'art de faire des pâtisseries délicates. La cuisine devenait un refuge où elle pouvait oublier ses soucis, ses mains et son esprit occupés par les tâches simples mais satisfaisantes.

Lorsqu'elles se promenaient dans les marchés de Toulouse, les deux femmes partageaient des moments de complicité.

- Regarde ces tomates, elles ont l'air tellement fraîches ! s'exclama Wijden en touchant délicatement une tomate rouge éclatante.

- Tu as l'œil, ma chère, répondit la mère d'Oumayma. Et si on faisait une salade niçoise ce soir ?

- Bonne idée ! Et peut-être un peu de pain frais pour accompagner ? ajouta Wijden avec enthousiasme.

Les après-midis, après avoir terminé les tâches ménagères, Wijden aimait aider Sami avec ses devoirs. Le jeune garçon, plein de curiosité et d'énergie, se réjouissait de ses conseils et de sa patience. Ensemble, ils résolvaient des problèmes de mathématiques, exploraient des concepts scientifiques et lisaient des histoires captivantes. Pour Wijden, ces moments étaient une bouffée d'air frais, lui rappelant sa propre passion pour l'apprentissage et l'éducation.

- Sami, tu es vraiment doué pour les maths, dit Wijden en corrigeant un exercice. Avec un peu de pratique, tu seras un vrai génie.

- Merci, Wijden ! J'aime beaucoup travailler avec toi. Je comprends mieux mes cours, répondit Sami avec un large sourire.

Quand Oumayma rentrait de l'université, Wijden se consacrait à l'aider à réviser ses cours pour les partiels qui approchaient. Elles s'installaient dans le salon, entourées de livres et de cahiers, et plongeaient dans les matières que Oumayma devait maîtriser.

Wijden retrouvait un semblant de son ancienne vie académique à travers ces révisions, même si une part de tristesse l'accompagnait toujours. Elle se rappelait ses propres ambitions de devenir une grande scientifique, et le regret de devoir mettre ses études entre parenthèses pesait lourdement sur son cœur.

- Tu sais, Wijden, je ne sais pas comment je ferais sans toi, avoua Oumayma en feuilletant ses notes de philosophie. Tu es vraiment douée pour expliquer les choses.

Wijden sourit, bien qu'un peu mélancolique.

- Ça me fait plaisir de t'aider. J'aimais vraiment mes études, et pouvoir partager ça avec toi me rappelle de bons souvenirs. Ça me rappelle également les mercredis après-midi qu'on passait à réviser ensemble au collège.

Malgré cette tristesse, Wijden trouvait du réconfort dans l'idée que peut-être, ce détour dans sa vie était un mal pour un bien. Chaque jour, elle gagnait en force et en résilience.

La bienveillance de la famille d'Oumayma, la tranquillité de sa vie à Toulouse, et les petites victoires quotidiennes lui donnaient la force de croire en un avenir meilleur.

Le soir, après les dîners en famille où résonnaient les rires et les discussions animées, Wijden prenait le temps de donner des nouvelles à sa propre famille et à Amir. Elle leur racontait ses journées, partageait ses découvertes et ses petits bonheurs. Ces échanges, même à distance, nourrissaient son âme et renforçaient ses liens avec ceux qu'elle aimait.

- Comment ça va, Wijden ? Ça te fait quoi de retrouver ta ville natale ? demanda Amir lors d'une conversation téléphonique.

- Ça va très bien, c'est magnifique, ça me rappelle plein de souvenir, répondit-elle. La famille d'Oumayma est toujours aussi incroyable, ils m'ont vraiment bien accueillie. En plus on a décidé de voir des anciennes amies à nous ce week-end. Ça me fait oublier un peu tout ce que j'ai laisser au Maroc.

- Je suis content de l'entendre. Si tu as besoin de parler, je suis toujours là, tu sais, ajouta Amir, sincère.

- Merci, Amir. Ta gentillesse compte beaucoup pour moi, répondit Wijden, reconnaissante.

Wijden hésita un peu avant de demander des nouvelles de Farah à Amir.

- Elle me demande souvent de tes nouvelles. Tu sais tu devrais parler avec elle et vous expliquer un peu.

- Oui tu as raison. Merci Amir. Qu'Allah te récompense.

- Amin, lui répondit-il doucement.

Un soir, alors qu'elles dînaient en famille, Oumayma fit remonter une vieille anecdote du collège qui fit éclater de rire toute la tablée.

- Vous vous souvenez, Maman, de la fois où Wijden et moi avons décidé de faire un gâteau pour l'anniversaire de la prof de français ? commença Oumayma avec un sourire malicieux.

- Ah oui, je me souviens ! Vous aviez mis du sel à la place du sucre ! répondit la mère d'Oumayma en riant.

Wijden se joignit au rire général.

- Oui, et tout le monde a essayé de faire semblant que c'était bon, mais leurs grimaces disaient le contraire !

- Ce sont des souvenirs précieux, dit la mère d'Oumayma en essuyant une larme de rire. C'est beau de vous voir toutes les deux si proches après toutes ces années.

Les jours passaient et la routine que Wijden trouvait en France l'aidait à apaiser sa peine. Malgré la distance, elle sentait le soutien de sa famille et d'Amir, et cela lui donnait la force de continuer.

Loin de ses soucis, entourée de gens aimants, elle commençait à entrevoir un avenir plus lumineux, avec l'espoir que cette période difficile n'était qu'un passage nécessaire vers de nouveaux horizons.

****
Salam Aleykoum
Vous allez bien ?

Pardon population j'ai oublié. J'avais trop de choses à faire vous savez pas supplément j'étais h212 fatiguée 😪.

Je poste demain aussi j'attaque tout de suite la correction 😭

J'espère que le chapitre vous a plu en tt cas.

Vos avis sur Wijden ?

La mère d'Oumayma ?

Amir ?

Oumayma ?

Vos hypothèses ?

Votez
Commentez
Partagez

Tiktok : maya_r_7
Instagram : maya_r_127
Snapchat : wttpdmaya_r7 (rejoignez moi pour débattre sur la chronique je kiffe avoir vos retours)

Boussah 💕💕💕
Love 💕💕💕

Wijden : Sous le ciel de la duperieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant