Chapitre 30

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Le lendemain matin, Wijden se réveilla avec une détermination nouvelle. Elle avait passé trop de temps à ressasser ses malheurs, et il était temps de reprendre le contrôle de sa vie. Elle décida de commencer par une promenade matinale dans le quartier pittoresque de Toulouse. Les rues pavées et les bâtiments colorés offraient une atmosphère charmante et revigorante.

En rentrant, elle trouva Oumayma déjà levée et en pleine discussion animée avec sa mère dans la cuisine. L'odeur du café et des croissants frais embaumait l'air, rappelant à Wijden qu'elle était en France, dans un endroit où elle pouvait se reconstruire.

Les viennoiseries au Maroc n'arrivaient pas à la cheville de celle de France mais elle compensait cela avec d'autres nourriture. Elle profitait des pâtisseries et des viennoiseries françaises sans regrets.

- Wijden ! Viens, on parle de la fête de la ville ce week-end. Tu dois absolument venir avec nous comme on le faisait avant, s'exclama Oumayma en lui tendant un croissant.

- Oui. Il y aura de la musique, de la danse et beaucoup de bonne nourriture, ajouta la mère d'Oumayma avec un sourire chaleureux.

- Oui je m'en souviens c'était incroyable. Bien sûr que je viens, répondit Wijden, reconnaissante pour cette distraction bienvenue.

Les jours suivants furent remplis de petites activités qui, peu à peu, aidaient Wijden à se sentir mieux. Elle continuait de parler avec Amir et ses proches qui commençaient à beaucoup lui manquer. Un après-midi, alors qu'elle aidait Sami avec ses devoirs, elle reçut un message d'Amir.

Amir :

Salam Wijden, j'espère que tu vas bien. Je voulais te dire que tu me manques. J'ai hâte de te revoir et de parler de littérature comme avant.

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Ce message la fit sourire. Amir était un ami précieux, et bien qu'elle ressente encore une certaine gêne face à ses propres sentiments, elle appréciait sa présence constante.

La semaine passa rapidement, et bientôt le week-end arriva. La fête de la ville était en plein essor. Wijden, Oumayma, et leurs amies se retrouvèrent au centre-ville, où les rues étaient décorées de guirlandes lumineuses et de stands de nourriture.

- Regarde ce stand de crêpes ! On doit en essayer une, s'exclama Leïla.

- Et il y a aussi un concert ce soir. On devrait y aller, ajouta Nawal, visiblement excitée.

Wijden se sentait plus légère, emportée par l'enthousiasme et la joie collective. Elles passèrent l'après-midi à se balader, à goûter différentes nourritures et à rire. En soirée, elles assistèrent au concert en plein air, où la musique résonnait dans toute la ville.

Alors qu'elles dansaient, Oumayma se pencha vers Wijden.

- Tu vois, c'est ça la vie. Profiter de l'instant présent, entourée de ceux qu'on aime.

Wijden acquiesça, sentant enfin un peu de paix intérieure. La soirée se poursuivit dans une ambiance festive, et Wijden se rendit compte qu'elle pouvait encore trouver du bonheur malgré les épreuves.

De retour à la maison, épuisées mais heureuses, Oumayma et Wijden s'installèrent dans la chambre d'Oumayma pour discuter.

- Alors, comment tu te sens après cette journée ? demanda Oumayma.

- Mieux, beaucoup mieux. Merci de m'avoir forcée à sortir. J'avais vraiment besoin de ça, répondit Wijden avec un sourire.

- Tu sais, ça me rappelle notre dernière année de collège. On était inséparables. Je me souviens de toutes les bêtises qu'on faisait ensemble, dit Oumayma en riant.

- Oh oui, comme cette fois où on avait décidé de sécher les cours pour aller au parc. On avait tellement peur de se faire attraper, ajouta Wijden, se remémorant ce souvenir avec amusement.

- Et pourtant, on s'en est sorties indemnes. Nos parents ne l'ont jamais su, dit Oumayma en riant encore plus fort.

Les souvenirs partagés et les rires réconfortants renforçaient leur amitié. Wijden sentait une nouvelle force naître en elle, un désir de reprendre sa vie en main et de ne plus se laisser submerger par le passé.

Le lendemain, Oumayma devait reprendre les cours, laissant Wijden avec sa mère. Elles passèrent la matinée à cuisiner, une activité qui avait toujours apaisé Wijden.

- Tu sais, ma fille, cuisiner est une forme de thérapie, dit la mère d'Oumayma en pétrissant la pâte pour des gâteaux.

- Je commence à le croire, répondit Wijden en souriant. Merci pour tout ce que vous faites pour moi.

- Nous sommes heureux de t'avoir ici. Et je suis sûre que tout ira bien pour toi, dit-elle avec un regard rassurant. En plus toi et Oumayma avez toujours été comme des sœurs.

Le soir, de retour à la maison, Wijden passa du temps avec Sami, l'aidant avec ses devoirs comme elle avait pris l'habitude de le faire. Sami la regardait avec admiration, reconnaissant de l'aide qu'elle lui apportait.

- Merci, Wijden. Tu es vraiment douée pour expliquer les choses, dit Sami avec un sourire.

- De rien, Sami. Je suis contente de pouvoir t'aider, répondit-elle, touchée par sa gratitude.

Plus tard, elle se connecta pour parler à Amir. Elle lui raconta sa journée et plus précisément la sortie en ville. Amir partagea également ses nouvelles, parlant de ses cours et de la fille qui lui plaisait. Il en parlait avec tellement d'admiration que cela accentuer ce sentiment de jalousie que ressentait Wijden.

- Tu sembles vraiment l'apprécier, dit Wijden, ressentant ce même pincement au cœur.

- Oui, elle est sympa. Mais ne t'inquiète pas, tu restes ma priorité, répondit Amir, sentant peut-être la légère tristesse dans la voix de Wijden.

- Merci, Amir. Tu es vraiment un ami précieux pour moi, dit-elle, essayant de cacher ses véritables sentiments qui commençaient à naitre ces dernières semaines.

Cette nuit-là, Wijden se coucha en pensant à tout ce qui avait changé depuis son arrivée en France. Cela faisait maintenant deux mois qu'elle était là et ne voyait pas le temps passer dû à la routine qui s'était installer. Le froid avait déjà bien pointer le bout de nez en cette fin février. Il allait presque laisser place au printemps. Le mois sacré du Ramadan approchait lui aussi à grand pas annonçant son retour au Maroc.

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Salam Aleykoum !
Vous allez bien ?

J'espère que le chapitre vous a plu. Désolée de pas avoir posté je suis au Maroc et ça fait longtemps que j'ai pas ouvert mon ordi en plus. Aujourd'hui si on sort pas j'essaye de corriger un autre chapitre. Bref !

Vos avis sur Wijden ?

La mère d'Oumayma ?

Sami ? Je vous ai jamais demandé en plus mdrrrr

Amir ?

Oumayma ?

Vos hypothèses ?

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Boussah 💕💕💕
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Wijden : Sous le ciel de la duperieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant