Chapitre 24

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Le jour tant attendu était enfin arrivé. Oumayma, venait de France pour assister aux fiançailles de Wijden avec Iyed.

Elle arrivait à l'aéroport de Casablanca avec son petit frère, Sami. Excitée, Wijden avait décidé d'aller les chercher avec Wassim. Ils quittèrent Rabat de bonne heure, impatients de retrouver Oumayma.

Le trajet jusqu'à l'aéroport était ponctué de discussions légères et de souvenirs partagés entre frère et sœur. Wassim, toujours protecteur, vérifiait les détails de l'itinéraire, s'assurant qu'ils arrivaient à temps.

- Je suis tellement contente qu'Oumayma soit là pour ce moment, dit Wijden en souriant. Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vue en personne.

Wassim hocha la tête, les yeux fixés sur la route.

- C'est bien qu'elle puisse être là pour toi. Je suis sûr que ça rendra cette journée encore plus spéciale.

À l'aéroport, ils se dirigèrent vers la zone des arrivées internationales. Wijden scrutait la foule, son cœur battant de plus en plus fort à mesure que les passagers passaient la douane.

Puis, elle aperçut enfin Oumayma, accompagnée de Sami, qui poussait un chariot chargé de bagages. Un sourire éclatant illumina le visage de Wijden alors qu'elle courait vers son amie.

- Oumayma, s'écria Wijden, les larmes aux yeux. Tu m'as tellement manqué !

- Wijden ! répondit Oumayma en serrant Wijden dans ses bras. Ça fait tellement longtemps !

Après de chaleureuses retrouvailles, Wassim les rejoignit et salua Oumayma et Sami. Ils récupérèrent les bagages et se dirigèrent vers la voiture.

Le trajet de retour à Rabat fut animé par des conversations et des rires, Wijden et Oumayma rattrapant le temps perdu.

De retour à la maison, ils s'installèrent dans le salon. La mère de Wijden les accueillit chaleureusement, et les petits frères de Wijden, Walid et Wahib, étaient content de revoir Sami.

- Oumayma tu dors avec moi et Sami tu peux aller avec mes petits frères ils seront content de t'avoir avec eux.

Sami sourit timidement.

- Merci, Wijden. J'ai hâte de passer du temps avec eux.

Oumayma regarda autour de la chambre, ses yeux brillant de nostalgie.

- C'est tellement bon de te revoir. Ça me rappelle quand on vivait toutes les deux en France.

- Oui, moi aussi, répondit Wijden avec un sourire. On va dormir ensemble, comme avant.

Après s'être installées, Wijden et Oumayma décidèrent de sortir rejoindre ses amis au nouveau café dont Amir avait parlé. Le café était un lieu cosy, décoré avec goût, et situé non loin de l'université.

En arrivant, elles trouvèrent Farah, Hajar, Haroun, Amir, et Ahmed déjà installés à une table, les attendant. Amir se leva pour les accueillir.

- Salam Aleykoum, les filles ! Ravi de vous voir, dit-il avec un sourire. Bienvenue, Oumayma. J'espère que tu as fait bon voyage.

- Merci. Oui, le voyage s'est bien passé, répondit Oumayma.

Ils s'assirent tous à la table et commencèrent à discuter. Les conversations allèrent bon train, couvrant divers sujets allant des études aux souvenirs d'enfance. Ahmed, qui ne parlait pas français, écoutait attentivement et répondait en dialecte marocain. Farah et Haroun faisaient de leur mieux pour traduire ses propos pour Oumayma, qui était ravie d'apprendre quelques mots de marocain.

- Ahmed disait qu'il a récemment découvert un film marocain dont les histoires sont vraiment captivantes, expliqua Haroun après une réponse d'Ahmed.

- Oh, intéressant ! J'aimerais bien le voir, répondit Oumayma, reconnaissante de l'effort de traduction.

Amir prit la parole pour relancer la conversation sur les livres.

- En parlant d'art, Oumayma, tu dois avoir lu beaucoup de classiques français, non ?

- Oui, j'adore la littérature française. Mon auteur préféré est Albert Camus. J'aime particulièrement 'L'Étranger' et 'La Peste'.

- Oh comme Wijden, dit Amir avec un sourire.

- Ce n'est pas pour rien qu'on est meilleures amies. C'est elle qui m'a initié d'ailleurs.

L'après-midi passa rapidement dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Wijden était heureuse de voir ses amis et sa famille réunis, partageant des moments précieux ensemble.

En fin de journée, Wijden et Oumayma retournèrent chez elle. Elles montèrent directement dans la chambre de Wijden, où elles s'installèrent confortablement. Oumayma semblait pensive, et Wijden remarqua son air songeur.

- Quelque chose ne va pas, Oumayma ? demanda Wijden avec douceur.

Oumayma hésita un moment avant de répondre.

- En fait, il y a quelque chose dont je voulais te parler. Il y a un garçon à l'université... je crois qu'il me plait.

Les yeux de Wijden s'illuminèrent de curiosité.

- Oh, dis-moi tout ! Qui est-il ? Comment est-il ?

Oumayma rougit légèrement.

- Il s'appelle Noham. Il est dans ma classe de littérature. Il est vraiment intelligent et passionné par la culture. Mais je ne lui ai jamais parlé directement. Je me suis seulement renseignée sur lui par le biais de nos amis communs.

Wijden sourit et prit la main de son amie.

- Pourquoi ne pas essayer de lui parler quand tu retourneras en France ? Tu pourrais commencer par un sujet que vous avez en commun, comme un livre ou un auteur que vous étudiez.

- Peut-être, répondit Oumayma, légèrement nerveuse. Je suis juste un peu intimidée. Il semble toujours si concentré et distant.

- Je comprends, dit Wijden avec empathie. Mais tu es une personne formidable, Oumayma. Je suis sûre qu'il te trouvera intéressante et sympathique si tu lui donnes une chance de te connaître.

Oumayma sourit, réconfortée par les paroles de son amie.

- Merci, Wijden. Tu as raison. Je vais essayer d'être plus courageuse.

Les deux amies continuèrent de discuter, partageant des souvenirs et des rêves pour l'avenir. La nuit avançait, mais leur conversation semblait inépuisable.

Elles se rappelèrent les moments qu'elles avaient passés ensemble en France, riant aux éclats en se souvenant de leurs aventures et de leurs mésaventures.

Finalement, épuisées mais heureuses, elles décidèrent de se coucher. Tandis qu'elles s'endormaient, Wijden se sentait reconnaissante pour l'amitié et le soutien indéfectible d'Oumayma.

La perspective des fiançailles à venir, ainsi que les nouvelles opportunités et défis, ne semblaient plus aussi intimidantes avec ses amis et sa famille à ses côtés.

*****

Salam Aleykoum
Vous allez bien ?

J'espère que le chapitre vous aura plu. Aujourd'hui j'ai fait directement vous voyez 🤭

C'est comment pour vos vœux ? Vous êtes favorable ? Vous avez eu ce que vous vouliez ?

Vos avis sur Wijden ?

Oumayma ?

Amir ?

Vos hypothèses ?

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Boussah 💕💕💕
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Wijden : Sous le ciel de la duperieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant