The Call of Hope T1

Chapitre 19 / Un nouveau jardinier

HOPE

— Attends, tu comptes vraiment sortir comme ça ?

Alors que je m'apprêtais à sortir simplement avec mes amies vêtue d'une robe, une énième dispute éclatait entre Justin et moi.

— Oui, pourquoi ? Quel est le problème avec ma tenue ?

— Le problème ? Tu plaisantes ? Tu vas te balader à moitié nue devant tout le monde ? Me réprimandait-il, la ton montant de plus en plus.

— Ce n'est pas presque à moitié nue, tentai-je, c'est juste une robe.

— Juste une robe ? Tu ne vois pas à quel point tu te ridiculises ?

Une bouffée de frustration montait en moi. Ses critiques sur ma tenue me blessaient profondément. Pourtant, je refusais de laisser ses paroles ébranler ma confiance en moi. Malgré la tension qui régnait entre nous, je décidais de ne pas céder.

— Je ne me ridiculise pas. C'est une soirée entre filles, je veux juste m'amuser, Affirmai-je un peu plus fort.

— S'amuser ? Tu veux juste attirer l'attention des autres mecs, c'est ça ?

— Bien sûr que non, tu es le seul que je veux, essayai-je de le convaincre.

C'était dûr de convaincre quelqu'un d'une chose dont je n'était même pas sûre moi-même. Comment je pouvais affirmer ne vouloir de relation qu'avec lui ? Celui qui faisait de ma vie un enfer depuis 2 ans. Pourtant malgré ça je restai, j'étais encore là par peur, j'avais peur qu'il me tue si je décidais de partir car ça, il me l'avait dit plusieurs fois.

— Arrête de mentir. Tu adores ça, te faire désirer par tous les autres. Tu es pathétique. Une vraie salope.

Je n'en pouvais plus de ses remarques à longueur de journée, il passait sa vie à m'humilier et j'avais la réelle impression que mon existence était réduite à l'aider à réduire sa colère.

— Ce n'est pas vrai. Pourquoi tu es toujours si méchant avec moi ? Me rebelle-je soudain.

— Méchant ? Tu penses vraiment que je suis méchant ?

— Oui Justin, tu es égoïste et insensible à mes sentiments, répliquai-je dans un élan de confiance que je regrettais instentanement.

Il s'approcha de moi de plus en plus, je continuai de reculer mais bientôt le mur heurta mon dos, ce qui me fit pousser un léger gémissement de douleur. Je voyais le danger dans ses yeux, j'avais vécu ce genre de moment trop de fois avec lui, et pourtant, j'avais l'impression que c'était pire...à chaque fois.

— Égoïste ? Insensible ? Tu ne comprends vraiment rien, n'est-ce pas ? Tu ne penses qu'à toi et à ton petit plaisir égoïste.

— Arrête, s'il te plaît. Tu me fais peur.

Il continuait, encore et encore, il ne s'arrêtait plus. Je savais que si je ne finissais pas en sang dans les minutes qui arrivaient, il déverserait sa colère en moi, en m'utilisant, comme à son habitude. Il allait m'utiliser comme son propre objet sexuel, rien qu'à lui. Pour lui de toute façon je n'étais rien de plus que ça...un objet...son jouet.

— Oh, maintenant tu as peur ? Tu sais ce qui me fait peur, moi ? Te voir te pavaner devant tous ces mecs, comme si tu n'avais aucun respect pour notre relation.

— Ce n'est pas vrai, je t'aime. Je suis désolée, je ne veux pas te faire de mal, m'excusai-je en pleurant.

— Tu m'aimes ? Tu m'aimes vraiment ? Parce que là, j'ai l'impression que tu te fous de ma gueule.