Béhémoth -
Je vais briser quelque chose. Comment ce putain de plan de génie a t-il pût partir à ce point en sucette ! Bordel !!!!!!!! Ce putain de Fuller de merde ! Son sniper est hors service, et les Evil Eater savent qui il est maintenant. Autant dire qu'on peut faire une croix sur sa thune. Merde ! Fait chier ! Fait vraiment chier ! Pour me calmer les nerfs, je me glisse dans le corps d'une femme qui hurle de douleur alors que je la ravage. Mes mains autour de sa gorge, je l'étrangle à mesure que je la baise. Son corps tressaute contre le mien, ses yeux s'agrandissent tandis qu'elle s'étouffe. Je ris. Et laisse la jouissance me prendre au moment où son corps se raidit et que la vie le quitte. Avec un grognement de satisfaction, je me retire et passe une main dans mes cheveux. Je vais prendre une douche chaude. Quand je reviens, j'observe le cadavre dans mes draps. J'ouvre la porte de ma chambre et siffle deux mecs pour qu'ils m'en débarrassent. Je dois trouver de nouveaux moyens d'attendre mes cibles. Ce Clay me paraît avoir de bonnes idées, encore faudrait-il qu'il les mettent en place. Je veux me venger. Je veux venger mon frère putain. Je veux les Evil Eater mort, leur Près à mes pieds à me supplier d'épargner son mec. Je les veux à ma merci. En faire mes esclaves, mes petites putes que je pourrais baiser quand je veux. Je bande rien que d'y penser. Il est plus que temps de mettre tout ça à exécution. Mais avant, un petit appel à mon ami Clay. Le temps de trouver mon téléphone.
– Ouai ? Grince sa voix quand il décroche.
– T'as du nouveau ou pas ? Grondé-je. Parce qu'avec Fuller hors course, je m'impatiente.
– T'inquiète mon ami. Mon petit projet est déjà en place. Les pions se positionnent. Tu auras ce que tu veux, je récupérerai ce qui m'appartient. Ne t'en fait pas.
– Ça a intérêt à se passer rapidement. Ma patience ne tient plus beaucoup.
– Tu veux quelques putes dociles pour t'aider à tenir le coup ? Je connais un fournisseur réglo.
– Pourquoi pas.
– Marché conclut.
Il raccroche. Qu'il m'envoie ses putes, ça fera passer le temps. En attendant, j'ai deux trois courses faire et une petite surprise à préparer. Je me frotte les mains. Oui, on va se marrer.
Stone -
Voir Evil rentrer m'apporte un sacré soulagement. Même s'il n'est pas le premier à m'embrasser. Non. Tommy, oui. Ce sale clébard, que j'aime hein, me saute dessus à peine descendu du SUV en poussant les couinements les plus pathétiques du règne animal. Il s'écroule à mes pieds, roule sur le dos et se tortille. Bon prince, je m'agenouille pour lui gratter le ventre et lui dire comme c'est un bon garçon. Ce chien aura ma peau. Du coin de l'œil, je remarque du mouvement donc je me redresse. Et Evil prend toute ma vision. Il m'offre un de ses sourires si particulier, si lui. J'entends vaguement Death saluer ses frères et se fixer sur sa nana.
– Alors comme ça, t'as prévu une petite sauterie chez un richou ?Je ne te suffis plus ? Lâche Evil d'une voix plate, avec une pointe d'impertinence.
– Bah t'étais pas là, fallait bien que je m'occupe comme je pouvais. Ricané-je.
On s'observe sans rien dire de plus.
– Vous vous embrassez ou vous donnez un coup de main pour décharger le camion ? Lance Bunny, qui ne m'avait pas manqué.
Non, c'est une blague. Le voir en « bonne santé » fait plaisir à voir. Même s'il a une tête de zombi en fin de vie, qu'il est pâle comme un macchabée et qu'il est plus maigre qu'un clou. Pour le satisfaire, je roule un bon gros patin à Evil qui rit contre mes lèvres, puis je rejoins notre survivant pour lui offrir une bonne bourrade.
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Evil Eater - T2 - Bunny - À l'aube de nos vies.
RomanceBunny- La famille. Une notion étrange. Longtemps, j'ai cru qu'elle englobait mes parents et ma sœur. Les personnes avec qui je partageais un lien de sang. Puis ce jour est arrivé et ma famille m'a été arrachée. Ou, plutôt, j'ai été enlevé à ma fami...