Chapitre 17 (2) : Le lion blanc.

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Eliana

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Eliana

Mon sang ne fait qu'un tour, je sors une des dague,pressée contre ma cuisse puis la tiens fermement dans ma main.

Je dois l'empêcher de nuire, de faire du mal.

Il lève son épée, j'imagine que c'est pour l'abattre sur Le futur Roi, impossible, je ne laisserai pas faire. J'envoie loin de moi mon poignard qui, lancé à une vitesse folle, s'enfonce dans sa cuisse  avant qu'il ne puisse terminer son geste. Il étouffe un cri de douleur alors que j'apparais dans son dos. Il retire la dague et la jette par terre, laissant s'écouler une grande quantité de sang de la plaie. Il se tourne vers moi le visage déformée par la colère.

— Vous ?! Mais comment ? Hurle-t-il étonné par ma présence.

Qu'est-ce qu'il pensait ? Je ne suis pas sa jolie petite épouse qui reste à sa place, je ne reste plus à ma place. Je me fiche des répercussions, je vais le faire mordre la poussière.

— Vous avez fait la pire erreur de votre vie... vous auriez dû comprendre que je ne suis pas le genre  de femme qui se laisse impunément insultée et maltraitée. Vous allez  devoir payer et dans votre intérêt vous devriez vous rendre.

— Eliana, va-t'en ! me supplie Léo en souffrance.

Je ne détourne pas mon attention de Lisandro, il se redresse, se tient  bien droit pour se grandir puis fonce sur moi en brandissant son épée. Je dégaine la mienne parant son attaque à la dernière seconde dans le fracas du fer qui s'entrechoque. Je me défends contre ses  attaques incessantes jusqu'à ce que j'arrive à le désarmer en frappant sur sa main avec le pommeau de mon arme. Il fait tomber son épée au sol à cause de la douleur que lui procure mon coup. Je le tiens en joug, la pointe de mon épée  appuyée sur son torse, je pousse son arme loin de lui, d'un mouvement du  pied.

— Me frapper et me menacer n'était pas une bonne idée mais vous en prendre à eux ... était encore plus stupide.

— Vous êtes ridicule ! se moque-t-il.

J'ai terriblement envie d'effacer ce petit air supérieur qu'il prend à chaque fois qu'il s'adresse à quelqu'un qu'il estime moins important que lui, quand il frappe ses subordonnés tout ça pour son plaisir pervers.

— Agenouillez-vous. Je lui ordonne, appuyant un peu plus la lame, entre les boutons de sa chemise, contre sa peau.

— Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous.

— Agenouillez-vous. Je répète en commençant déjà à perdre patience.

— Certainement pas.

Je soupire d'agacement, pourquoi les gens ne m'écoutent jamais. Dans un rapide coup d'épée, je lui tranche le dessus des genoux. Il ne veut pas obéir ? Alors il y sera obligé.

Du sang éclabousse la terre et les touffes d'herbe devant lui ainsi que le bas de ma robe, il s'écroule sur le sol laissant s'échapper un cri de douleur effroyable.

La Vipère et le roi : L'ombre (Tome I )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant