Chapitre 9 (2) : Distraction.

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Eliana

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Eliana

— Non, veuillez m'excuser, j-j'admirais votre tenue, je trouve que la couleur vous va bien. Je me rattrape maladroitement.

Il sourit victorieusement avant de bomber le torse en me remerciant. Certains hommes sont si simples d'esprit, il suffit de les complimenter pour faire gonfler leur égo.

Maia me lance un regard noir et boit une gorgée dans sa coupe pour se  donner plus de contenance. Il  reprend, une nouvelle fois, le monopole de la discussion mais j'essaye  d'être plus attentive à ce qu'il dit.

— C'est pour ça que nous avons de la chance d'être né noble et pas d'être de vulgaire domestique. Déclare-t-il.

Je fronce les sourcils en l'entendant dire cette dernière phrase.

Tais-toi ! Ne réagis pas, ne te fais pas remarquer.

Même si la petite voix dans ma tête me dit de passer au dessus de ses paroles, j'en suis incapable. Je ne supporte pas les Nobles se croyant mieux que les autres seulement à cause de leur statut. Le père de James est seulement Vicomte en plus de cela, beaucoup de personnes présentes à cette fête ont plus de terre et de richesse que lui.

— Les domestiques sont attentionnés et bons envers les nobles. Je l'interromps.

— Rien de plus normal, ils sont payés pour.

— J'aimerais vous voir vivre avec ce qu'ils reçoivent. Vos propos sont si insultants !

— Ils nous détestent et nous insultent dans notre dos vous savez, nous   avons tout ce qu'ils n'auront jamais... les richesses, le pouvoir, la   liberté. Se moque-t-il en lâchant un ricanement supérieur.

— Dois-je vous rappeler que vous êtes plus proche d'être un domestique plutôt qu'un Roi.

Il me scrute avec un regard furieux. Maia a les yeux écarquillés, elle  oscille d'un pied puis sur l'autre, bien trop embarrassée par mon intervention pour savoir où se mettre et quoi dire.

James Tremblay ouvre la bouche mais je le coupe immédiatement, je ne veux pas qu'il en dise plus.

— J'en ai assez entendu.

Je tourne les talons mais il m'attrape le bras et me retient contre lui.

— Je n'ai pas fini de discuter avec vous ! m'ordonne-t-il.

Il resserre son emprise autours de mon bras, je peux sentir sa chevalière imposante s'enfoncer dans ma peau.

— Je vous ordonne de ... Commence-t-il à crier.

Je lève la main en face de son visage, ce qui le fait taire immédiatement.

— Vous n'avez rien à m'ordonner Monsieur. Gardez donc votre salive pour déblatérer des imbécilités à d'autres.

La Vipère et le roi : L'ombre (Tome I )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant