Chapitre 11 (1) : Précipice.

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Eliana

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Eliana

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis que nous avons retrouvé le corps de Ridley dans la forêt. L'ambiance régnant au château est plus détendue et chaleureuse depuis qu'Isaac s'est enfin ouvert à Cassie. C'est une magnifique journée ensoleillée et avant d'aller en profiter dehors, je cherche Cyllas. Je n'ai plus rien pour ma cicatrice, je veux qu'il vérifie que tout se passe bien. Lorsque j'arrive dans sa pièce, il n'est pas là. La reine saura certainement où il se trouve. Je me dirige vers la salle à manger pour y trouver Galatéa comme je l'avais prévu.

— Cyllas n'est pas là ? Je lui demande.

— Non, il a dû s'absenter pour quelque temps.

Je la remercie de l'information puis je vais rejoindre Cassiopée, ses suivantes ainsi qu'Olivia et Astrid dans le grand jardin du château. Elles rigolent et gloussent comme des adolescentes en se racontant leurs histoires d'amour. Tout cela m'ennuie profondément, pas parce que je n'ai jamais vécu aucune romance, je ne suis simplement pas intéressée de savoir qui est le dixième homme Noble duquel elles se sont éprises. Je m'allonge dans l'herbe pour prendre le soleil, le calme risque de ne pas durer, puisqu'il ne dure jamais longtemps alors j'en profite.

— Astrid, est-il vrai que le souverain de la principauté d'Egoven est beau à se damner ? questionne Maia.

Je ferme les yeux, je me concentre sur le chant des oiseaux mais même leurs gazouillements m'agacent. Dia mentionne avec engouement l'arrivée d'un bel homme au château, sur qui elle pourrait, sans remords, jeter son dévolu.

— Grand, brun aux cheveux mi-longs, ténébreux et c'est un noble. Il s'appelle Lisandro Rogare, le fils du roi d'Ecrutie. Explique-t-elle prise d'une soudaine passion pour cet homme.

— Pourquoi est-il en Odirie ? Demande Maia.

— Négocier un accord commercial d'après ce que j'ai entendu. nous éclaire Astrid ayant certainement glané ses informations auprès d'un des hommes de sa famille.

— Je pense qu'il fait durer son séjour pour rester avec moi. Soupire Dia laissant retomber son dos sur l'herbe pour rêvasser à son nouveau béguin.

Je me redresse en m'appuyant sur mes coudes et lève les sourcils, étonnée par sa naïveté.

— C'est un prince non ? S'il se marie ce sera pour nouer des alliances et toi... Tu n'es pas noble. J'interviens.

— Lisandro est un fils illégitime comme Léo, à la seule différence qu'il a de l'argent et des terres. Je ne suis pas idiote, je suis bien consciente qu'un véritable prince ne s'intéresserait jamais à moi.

Au moment où les mots « illégitime » et « comme Léo » sont sortis de sa bouche, j'ai arrêté de l'écouter, je me rallonge et ferme les yeux, reprenant ma sieste au soleil. La chaleur fait du bien a mon moral, c'est bien la seule chose qui me manque de la Jéhosie. Le soleil et la chaleur permanente.

La Vipère et le roi : L'ombre (Tome I )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant