Chapitre 5 (3) : A la cour.

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Eliana

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Eliana

Tout le monde court dans tous les sens, dans les moindre recoins du château, l'agitation est encore pire que ce matin. Le bal va bientôt commencer et pour ma part, je suis déjà à bout de force. Cassiopée ne me laisse aucun répit avec ce foutu  bal, elle est angoissée à l'idée de se montrer à tout le monde comme la future reine d'Odirie.
Elle a envoyé toutes les servantes à ma poursuite pour que l'on m'habille et me coiffe. Selon ses dires, il est impensable que je ressemble à une souillon lors de notre... enfin de son entrée dans la royauté d'Odirie. Pour ma part, il est hors de question que ce soit quelqu'un d'autre qu'Olivia qui me prépare, mais manque de chance pour moi, elle est  accaparée par le bal, comme tout le monde aujourd'hui. Elle m'a assurée qu'elle viendrait s'occuper de moi dès qu'elle aurait terminé.

Je me suis donc réfugiée dans les cuisines, ici  personne ne viendra me chercher. Je suis assise sur une table et j'observe Atlas, le cuisinier avec qui j'ai entamé la conversation quand je m'ennuyais à en mourir les premiers jours, pétrir une pâte avec ses mains puissantes couvertes de farine. Il passe son avant bras sur son front pour rejeter ses boucles  noires en arrière. 

— Le bal va bientôt commencer, vous devriez aller vous préparer. Me conseille-t-il tendrement.

— J'irai quand le calme sera revenu.

— J'ai bien peur que cela n'arrive pas avant qu'il ne débute.

— Alors je serai en retard. J'affirme en haussant les épaules.

— Ce n'est pas correct pour une dame d'être en retard.

— Sauf que j'en ai marre d'être une dame correcte Atlas !

Il pouffe de rire en secouant la tête et attrape un rouleau pour aplatir la pâte.

— N'avez-vous rien de plus intéressant à faire ? m'interroge-t-il en relevant ses iris brun foncé sur moi.

— Laissez-moi vous aider et ce sera plus intéressant.

Je me donne une impulsion, en appuyant avec mes mains sur la table pour me retrouver debout sur mes pieds et me joins à ses côtés.

— Bien, apportez-moi le sac posé sur la table là-bas. me dit-il en me montrant la direction du doigt.

Je transporte la farine avec empressement, un peu trop, je me prends les pieds dans le tissu de ma robe et le sac de farine m'échappe des mains pour venir s'écraser au sol, renversant une partie de son contenu par terre. Je me fends en excuses en relevant mes yeux apeurés vers Atlas. Je ne sais pas comment il va réagir, je ne le connais pas encore assez bien.
J'attrape un seau vide et m'attelle à ramasser la   farine répandue même si le cuisinier tente de m'en empêcher.

Je me relève, le seau dans les bras et les mains complètement blanches, après avoir ramasser ce qui recouvrait le sol, lorsque la porte de la cuisine s'ouvre  subitement sur Léo.

La Vipère et le roi : L'ombre (Tome I )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant