10 | Dépendance Affective

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟎
𝑫𝒆́𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒄𝒆 𝑨𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆



Pedro


Je déteste faire le ménage.

Plus précisément, je déteste me salir les mains.

Je préfère donner cette tâche à mes subordonnés, mais malheureusement aujourd'hui, je n'ai pas le choix.

Généralement, lorsque je dois me déplacer pour accomplir une tâche, c'est que la personne a abusé de notre générosité et de notre patience. Car oui, nous donnons des secondes chances. Mais pour que cela arrive, il faut que ce soit un jour où l'un de nous est de bonne humeur, où il s'est levé du bon pied.

C'est les mains dans les poches, d'une démarche nonchalante, que je rentre dans l'immense entreprise familiale, la Mendoza Company Corp. Un empire financier, notre entreprise contrôle une grande partie des investissements stratégiques de la famille. Nous sommes dans la finance, les banques, les fonds d'investissement, et d'autres domaines où l'argent parle plus fort que les mots.

J'ajuste ma cravate et la plupart de nos employés s'arrêtent pratiquement tous pour nous saluer d'un signe de tête ou de changer de direction lorsqu'ils s'apprêtent à croiser notre chemin.

L'ascenceur arrive et nous pénétrons à l'intérieur, les portes se ferment et nous appuyons l'étage numéro dix.

— Je déteste me déplacer pour des stupidités pareil, soupirais-je en m'adosant contre le mur, c'est une perte de temps et d'énergie.

— C'est notre rôle Pedro, me dit Fabio en croisant les bras, quand rentre tes parents ?

— Je n'en sans rien, soupirais-je.

Mes parents se sont fait plaisir et sont partit pour une durée indeterminé à Dubaï, résultat des courses je me retrouve à prendre le rôle de mon patriache.

Après bon, je ne devrais pas me plaindre. Bientôt, ce sera à moi de prendre la place de mon père, de gérer ce genre d'affaire et de faire deux fois plus de paperasse que d'habitude.

Je pense que je vais engager une assistante, je n'ai ni le temps, ni l'énergie d'avoir plus de charge.

L'ascenceur arrive à destination et Fabio sort sa carte d'accès et la scanne à l'entrée sécurisée du bureau des comptables. Les portes coulissent silencieusement devant nous alors que nous pénétrons dans le sanctuaire des finances.

Nous avons eu vent d'un comptable, Raul, qui semble avoir pris quelques libertés avec nos fonds. C'est un homme intelligent, mais la cupidité l'a aveuglé. C'est pourquoi je suis ici aujourd'hui, pour régler cette affaire.

— Que vas-tu faire après lui t'être occuper de lui ?

— De la paperasse.

Sans toquer, nous entrons dans le bureau de Raul Dario et Fabio s'assure de fermer la porte à clé derrière lui, lorsque celui-ci nous aperçoit derrière son ordinateur, il se redresse rapidement et manque presque de tomber.

— B-Bonjour, monsieur P-Pedro et Fabio..

Il se poste devant nous, tel un toutou et tente de se donner du courage en levant la tête, mais il n'y a que de la crainte dans ses yeux.

— Raul, je m'approche de lui et pose ma main sur son épaule, mon très cher Raul Dario. Comment vas-tu depuis notre dernière entrevue ?

— Je.. il avale sa salive, je vais bien, m-merci de vous en soucier et hum.. Vous ?

Sous l'emprise de Pedro MendozaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant