24 | Kill Luke

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟒
𝑲𝒊𝒍𝒍 𝑳𝒖𝒌𝒆







Sheryl


C'est le jour-j.

Je me regarde nerveusement devant le miroir, vêtu de longue ma robe en satin à fine bretelles. Je suis angoissé depuis plusieurs minutes à présent.

Je ne veux pas y aller.

Mais Pedro n'a cessé de me dire que j'ai juste à le ramener dans une pièce. Il m'a montré le plan encore ce matin, ce n'est pas compliqué.

La pièce se trouve au deuxième étage, deuxième porte à droite.

Et ils seront caché avec Fabio, dans la petite pièce qui se trouve à l'intérieur de la chambre.

Car oui, il s'agit d'une chambre.

Je vois devoir lui dire de se... "désabiller" en premier et dire à tout ses gardes qu'il est en très bonne compagnie.

J'ai peur que tout ne se passe pas comme prévue.

J'ai peur de me retrouver seule avec lui.

J'ai peur queles garçons ne soit pas là, et qu'ils m'aient laissé seul avec lui et...

Je chasse immédiatement ses pensées de mon esprit et passe une main dans mes cheveux ondulé.

La porte de ma chambre s'ouvre, sur Pedro qui est plus-que charismatique dans son costume deux pièces entièrement noir. Je le regarde à travers le miroir, et il s'approche de moi, main dans les poches les yeux rivés sur moi, où devrais-je dire, ma robe.

— Tu es divine.

— Merci, murmurais-je.

Il s'arrête juste derrière moi, et malgré mes talons il me dépasse quand même d'une bonne la tête. Il pose ses mains sur mon épaule et m'embrasse tendrement la joue.

— Tout va bien se passer, dit-il en passant ses mains sur mes épaules.

— J'ai quand même peur Pedro... soufflais-je.

— Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer.

Il passe ses mains sur hanches et colle à lui

— D'accord ? je hoche la tête, mi buena niña.

Il me retourne et je me retrouve face à lui, je lui offre un petit sourire.

Pedro sort alors une petite arme de poing, discrètement dissimulée.

— Qu'est-ce que c'est ?

— Un pistolet... Juste au cas où.

Il la pose sur le lit à côté de nous et s'agenouille devant moi. Doucement, il écarte la fente de ma robe , exposant ma cuisse nue, mon poul s'accélère lorsque je sens ses doigts frôler ma peau sensible.

— Je n'ai jamais utilisé d'arme Pedro, dis-je d'une vois semi-contrôle, le regard rivé sur lui.

— Je sais mon ange.

Il attache le holster à ma cuisse avec des gestes précis et délicats. Ses doigts glissent sur ma peau, envoyant des frissons le long de ma colonne vertébrale. Pedro lève les yeux vers moi, ses prunelles sombres et rassurantes.

— C'est juste une précaution. Si quelque chose tourne mal, tu sauras quoi faire.

— Seigneur... j'ai l'impression que tu m'envoies à l'abattoir.

Sous l'emprise de Pedro MendozaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant