16 | Chaud et Froid

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^ la chambre de Pedro & son salon privée

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟔
𝑪𝒉𝒂𝒖𝒅 𝒆𝒕 𝑭𝒓𝒐𝒊𝒅

Sheryl


Je trottine à côté de Pedro en tentant de suivre sa cadence, sa main est toujours autour de mon poignet et sa poigne est toujours brusque, mon poignet devient de plus en plus endolori et mon visage se déforme de douleur.

— Pedro... Tu me fais mal, dis-je en grimaçant.

Aucune réponse ne vint de sa part, seulement le claquement de ses chaussures en cuir sur le sol de marbre alors que nous franchissions le seuil de ses appartements. Il accélère sa cadence et je tente de retirer mon emprise de son poignet, mais il ne cille pas et se resserre un peu plus l'emprise.

— Pedro arrête ! me plaignis-je, tu me fais mal ! Lâche-mo-

Il ouvre la porte de sa chambre et me balance à l'intérieur, comme une poupée chiffon, je prend mon poignet dans ma main et vis un petit bleu commencer à se former là où il m'avait agrippée si fermement.

Pedro se retourna lentement vers moi, son visage toujours aussi impénétrable. Il s'approcha sans un mot, ses yeux scrutant les miens avec une froideur qui me clout sur place.

— Tu m'as blessé ! me plaignis-je d'une voix aiguë.

Ses mâchoires se contractent violemment, et il continue de s'approcher de moi, jusqu'à réduire la distance entre nous, ses narines sont dialtés et sa respiration est lourd, comme si il se contenait et se retenait d'exploser.

— Qu'est-ce que... il respire lourdement, que c'était que ça ?

Je comprends qu'il fait allusion à la scène qu'il a vu avec Esteban, je ne sais pas ce que sa ressemblait de loin, mais cela n'avait rien de sentimale où quoi que soit, en tout cas de mon côté.

Ma main toujours sur mon poignet est prise de tremblement, il ressemble à une bête prêt à tout casser sur son passage.

— Pedro... mon coeur bat la chamade.

— Répond, il avance, je recule, répond-moi Sheryl.

Tout mon être tremble, je détourne le regard mais d'un geste brusque il attrape ma mâchoire entre mes mains, me faisant hoqueter et relève mon visage jusqu'à ce que mon regard croise le sien.

— Dans les putains de yeux !

— Ce n'était rien, Pedro ! m'écriai-je, la voix tremblante. Il ne s'est rien passé, je te le jure, o-on était juste en train de discuter, c'est tout !

Ma respiration était saccadée. Les mots semblaient coincés dans ma gorge, mais je devais répondre.

— Pedr...

— T'est une putain de chaudasse toi, c'est ça ?

Mes yeux s'écarquillèrent alors que sa voix prenait une teinte sombre. Je secouai vivement la tête, toute tremblante, et posai mes mains sur son torse.

— Non, Pedro, non ! Ce n'est pas ce que tu crois, je t'assure, balbutiai-je, je ne suis pas une-

— Arrête de faire ton petit numéro stupide, qu'est-ce que tu foutais seule avec tout ses garçons hein ? Depuis que je t'ai touché, t'est tellement en chaleur que t'est constament en recherche de bite c'est sa ? dit-il d'une voix froide.

Sous l'emprise de Pedro MendozaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant