Sous l'emprise de Pedro Mendoza

36 | Fast-food

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟔
𝑭𝒂𝒔𝒕-𝑭𝒐𝒐𝒅

❦

Sheryl

À la cafétariat, je cherche Jasmine du regard et l'a trouve assise à une table pour deux. Je me dirige rapidement vers elle, sourire aux lèvre et prend place en face d'elle.

Elle se lève la tête de son téléphone et me sourit de toutes ses dents-

— Hey ! Alors ce coup de fil ? me demande-t-elle.

— J'ai un job ! Ils veulent que je commence la semaine prochaine ! dis-je toute joyeuse.

Jasmine écarquille les yeux, son sourire s'élargissant encore davantage.

— C'est génial, Sheryl ! Je suis tellement contente pour toi !

Elle pose son téléphone sur la table, visiblement enthousiaste pour moi.

— Quel est le poste ? Où est-ce que tu vas travailler ?

Je prends une grande inspiration, encore excitée par la nouvelle.

— Je vais travailler dans une galerie d'art de luxe ! Genre des tableau à des prix exhorbitants !

— Je suis trop heureuse pour toi.

— Tu sais c'est quoi le plus ouf ? C'est que de base il avait refusé mon dossier, mais ils m'ont rappelé aujourd'hui pour me dire qu'ils avaient eu un désistement de dernière minute et qu'ils voulaient me donner une chance ! C'est comme si tout s'était aligné pour que je décroche ce poste, c'est complètement fou !

Jasmine éclate de joie, applaudissant légèrement.

— Ça doit être un signe ! Tout est en train de s'arranger pour toi, et c'est tellement mérité. Tu vas briller là-bas, je n'en doute pas une seconde.

Je souris, un mélange d'excitation et de nervosité dans les yeux.

— Je l'espère. J'ai tellement hâte de commencer, mais j'avoue que je suis un peu stressé. C'est un environnement totalement nouveau pour moi, et j'ai l'impression que tout le monde sera super exigeant.

— J'ai confiance en toi, ça va le faire ma beauté, t'inquiète pas.

— J'espère...

Elle lève son verre de jus de pomme.

— À toi et à ton nouveau job !

Je lève également mon verre que je fais tinter contre le sien.

— Merci, Jasmine. À ce nouveau départ et à tout ce que l'avenir nous réserve !

Pedro

— Héctor, prenez votre après-midi, lui dis-je alors qu'il se dirigeait à l'extérieur.

Il se retourne et me regarde avec curiosité mêlé à de la joie.

— V-Vous.. vous en êtes sûr ? Et mademoiselle Sheryl, je..

— Je m'en occupe, prenez votre journée... Non même mieux, prenez votre week-end et revenez mardi.

— C-Cinq jour de congé ? Oh.. Merci infiniment monsieur, dit-il en s'inclinant légèrement, m-merci !

— Ce n'est rien, dis-je en posant ma main sur son épaule, profitez bien de votre famille et de votre petite-fille.

Il me sourit, reconnaissant et incline légèrement sa tête avant de faire demi-tour. Je me dirige dans mon garage et grimpe dans ma Rolls Royce en direction de l'université de Sheryl.