47 | Confrontation Fraternelle

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟕
𝐂𝐨𝐧𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞





Sheryl

Je cours vers Tremaine, mais je réalise rapidement que la balle ne l'a pas traverser lui. Je fronce les sourcils en réalisant que Pedro a juste tirer au sol juste devant mon frère. Je serre les poings et me retourne vers Pedro.

— Pedro !

— Tu as de la chance, j'ai raté ma cible, dit-il d'un ton nonchalant.

— Mais tu es sérieux ?! Tu n'avais pas le droit ! dis-je en balaçant mes poings contre son torse, c'est pas drôle ! C'est tout sauf le moment de faire des blagues ! Tu..

Je continue de m'acharner contre lui, du moins je sais que mes poings doivent lui faire l'effet d'une mouche et au fur et à mesure, j'éclate en sanglot contre lui, mes poing ralentissant à cause de la pression de cette journée, je relâche tout. Mes sanglots deviennent incontrôlables, et je m'effondre contre lui, épuisée par la tension et le choc. Mon corps tremble, tout comme ma voix qui vacille entre colère et désespoir.

— Je... je ne peux pas, Pedro... je murmure contre son torse, les larmes coulant sur mes joues. Tout ça... c'est trop...

Pedro me serre un peu plus fort, comme s'il cherchait à absorber tout le poids de mes émotions. Il ne dit rien, mais je sens sa respiration profonde contre moi, apaisante malgré la violence de la situation.

— Chaton... souffle-t-il doucement.

Mon souffle devient irrégulier, ma poitrine se serre, et tout autour de moi commence à se brouiller. Les larmes continuent de couler, mais je n'arrive plus à respirer correctement. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine que j'ai l'impression qu'il va éclater. Mes mains se crispent contre Pedro, mes doigts s'agrippant désespérément à son t-shirt, cherchant un point d'ancrage dans cette tempête qui se déchaîne en moi.

— Pedro... je... je n'y arrive plus... je murmure, ma voix à peine audible, étouffée par mes sanglots.

Mon souffle devient de plus en plus court, chaque inspiration étant un effort. Ma tête tourne, mes jambes flageolent, et soudain, tout devient noir. Je n'entends plus que le battement sourd de mon cœur avant que tout ne s'efface.

— Sheryl ! Pedro crie, sa voix lointaine, presque irréelle.

Je sens mes jambes céder sous moi, et mon corps tombe mollement dans ses bras alors que je perds complètement conscience, emportée par l'obscurité.



















































































Je m'extirpe lentement de mon sommeil, mes paupières lourdes comme si un voile m'empêchait de voir clairement. Chaque mouvement me semble pesant, comme si je revenais d'un long voyage au fond d'un océan. Un bruit strident m'arrache à ce brouillard, répétitif, presque lancinant.

Je tente de me redresser, mais une gêne m'arrête. Je baisse les yeux et aperçois des fils reliés à mon bras, connectés à une machine qui émet ce son incessant. Mon cœur s'accélère instantanément. Un sentiment de panique m'envahit. Je regarde autour de moi, cherchant à comprendre.

La chambre... Je la reconnais immédiatement. C'est celle de Pedro, mais quelque chose ne va pas. Pourquoi suis-je reliée à cette machine, comme à l'hôpital ?

Sous l'emprise de Pedro MendozaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant