Sous l'emprise de Pedro Mendoza

21 | J'ai envie de toi

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟏
𝑱'𝒂𝒊 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒊

❦

Pedro

Le lendemain, Je descend les escaliers, tout en retroussant mes manches et rejoint la table où se trouve Esteban, Esmeralda et d'autre membre de la famille. Je reprend place et boit mon café en fixant un point invisible devant moi.

Je sens le regard accusateur de Esteban sur moi, mais je n'en ai rien à foutre de ce type. Il n'est qu'un insecte insignifiant pour moi, que je peux écraser à n'importe quel moment.

― Où est Sheryl ? me demande Esteban.

Je l'ignore et m'adose contre ma chaise en le fixant, blasée.

― De quoi je me mêle ?

Son poing se serre autour de son couteau et il me regarde avec haine, je me retiens de rire face à ce petit lionceau.

― Pedro... je lance un regard noir à Esméralda, où est Sheryl ?

Je lui lance un regard noir et elle pince ses lèvres puis baisse la tête sur son petit-déjeuner.

― On parle de Sheryl ! Elle est douce et fragile, tu ne peux pas l'a traiter comme sa ! Où est-ce qu'elle est ?! s'énerve Esteban.

Je hausse un sourcil, amusé par son audace.

― Et tu comptes faire quoi, Esteban ? demandai-je, mon ton empreint de moquerie. Tu crois vraiment pouvoir m'arrêter ? Tu veux jouer les héros ?

― Tu es un monstre ! explose-t-il en se levant, de quel droit oses-tu l'as traiter comme ça ? De quel...

― Ferme-là, dis-je en fermant les yeux pour contenir ma colère.

― Non ! Je ne vais pas me l'a fermer, j'en ai ma claque que tu traites Sheryl comme un jouet ! Dit-nous où est-ce que tu l'as mise, avant que-

― Avant que quoi Esteban ? demandais-je en le regardant d'un air ennuyé.

― Avant que je ne te fasse... regretter, de..

Plus il parle, plus sa voix ne devient qu'un écho dans ma tête, et je réalise à quel point mon autorité dans cette famille à baisser, à quel point ils se sont permit de chose à mon égard que jamais il n'aurait fait auparavant.

Je contract ma mâchoire et je fixe Esteban qui ne cesse de me faire la morale, où du moins qui se permet de me faire la morale.

Je sens qu'un de mes nerfs va lâcher.

Je passe une main sur mon visage et d'un geste vif brusque balance mon assiette de l'autre côté de la pièce et braque mon arme sur Esteban.

Le silence tombe sur la pièce comme une chape de plomb. Tous les regards sont rivés sur nous, la tension palpable. Esteban se fige, ses yeux s'écarquillant de surprise et de peur.

― Je crois qu'il faut remettre un tout petit de l'ordre dans cette famille, murmurais-je doucement.

― Je...

― Tu fermes ta gueule, et tu m'écoutes !

Je vois la tension se figer sur son visage, ses poings toujours serrés, mais il ne bouge pas. Il sait qu'un seul mouvement de sa part pourrait être fatal.