26 | Ivre d'amour

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟔
𝑰𝒗𝒓𝒆 𝒅'𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓



Sheryl


Je me sens bizzare.

Je n'ai jamais eu cette sensation-là.

J'ai l'impression que tout ce que je fais est dictée par une sensation.

Je commence à ressentir une étrange sensation, une sorte de flottement qui m'envahit. Tout autour de moi semble à la fois clair et flou, comme si la réalité se déformait sous l'effet de la musique et de l'alcool.

J'ai l'impression de pouvoir tout faire à la fois sans que rien ni personne ne m'arrête.

Comme si j'étais la reine du monde.

Après avoir terminé mon enième, je remonte sur le podium, au centre de ce podium il a une barre de pole-dance, je me trémousse de façon sexy et sensuelle autour de cette barre.

J'utilise mes atouts en les montrant de manière sexy et envieux.

La musique, le rythme, l'alcool — tout semble s'entrelacer pour créer une expérience viscérale et euphorique. La sensation de flottement augmente, me faisant sentir comme si je survolais le monde.

— Je savais que tu savais te déhancher ! me hurle Esméralda dans l'oreille.

Je souris, un sourire large et éclatant, et je lui fais un clin d'œil avant de reprendre mes mouvements sensuels. Je me sens libre et puissante, comme si chaque regard et chaque murmure autour de moi n'étaient que des preuves de mon contrôle sur ce moment.

Les lumières clignotent, les basses résonnent, et je danse comme jamais auparavant. C'est une soirée de totale délectation, où les limites semblent avoir disparu et où je suis la reine incontestée de ma propre célébration.

— Hey ! un jeune homme m'interpelle en bas et je baisse les yeux vers lui, t'est sexy ma belle, on danse ensemble ?

Je secoue la tête en faisant la moue.

— Non ! J'appartiens déjà à quelqu'un d'autre !

— Ah ouais ? Et on peut savoir à qui tu appartiens ? il demande en me souriant de manière provocatrice.

Je soupire et m'abaisse à sa hauteur et lui parle près de son oreille.

— Peter Mendozette ! Alors à moins que tu veuilles mourir, je te conseille de reculer de profiter de la scène avec tes yeux !

— Peter ?

— Pedro... ou Peter je sais plus, tu sais ! La famille Mendoza ??

Je regarde sa réaction et me délecte de sa peur. Son sourire provocateur s'efface rapidement, remplacé par une expression de surprise et de nervosité. Il recule d'un pas, levant les mains en signe de reddition.

— Désolé, je voulais pas créer d'ennuis, dit-il précipitamment avant de disparaître dans la foule.

Je souris, satisfaite de l'effet de mes paroles. La musique continue de résonner autour de moi, et je me redresse, prête à reprendre ma danse. Le monde m'appartient, et rien ne peut gâcher cette sensation de liberté et de puissance.

Sous l'emprise de Pedro MendozaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant