33 | Cicatrices du coeur

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟑
𝑪𝒊𝒄𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓




Sheryl

Pourquoi est-ce que toutes les personnes que j'aime finissent par un jour me faire mal ?

D'une certaine manière, ils vont prendre mon cœur et le piétiner d'une manière violente, laissant derrière eux un champ de ruines. Je pensais que Pedro était différent, que sa cruauté avait des limites, mais il vient de prouver le contraire.

Il m'a manipulé, d'une façon tellement cruelle.

Utilisé mon frère... Juste pour que je puisse fauter. 

Je me sens trahie et vulnérable, comme si une partie de moi venait d'être arrachée.

Cela fait maintenant une heure que je suis couché sur mon lit, dans les bras de Esméralda, j'ai énormément pleuré ensuite je suis resté silencieuse.

Mais mes larmes ont continué à couler toute seule.

Mes larmes ont également mouillé une partie de haut de Esméralda, mais elle n'en avait que faire.

Elle n'a rien dit, elle m'a juste laissé pleuré et m'a caressé les cheveux. 

J'étais triste, blessé, remonté et en colère à la fois. 

J'avais envie de hurler de toutes mes forces, de tout casser sur mon passage, et à la fois j'avais envie de me vider de mes larmes, pendant des heures et des heures.

Ces derniers évènements ont été très intense pour moi, mais ce que je viens d'entendre à été la goutte de trop.

Pedro...

Il m'a fait mal.

Tellement, tellement, tellement... mal.

Je ressens une douleur vive dans ma poitrine, une douleur qui semble ne jamais vouloir s'estomper. La trahison de Pedro me coupe le souffle. Comment a-t-il pu jouer avec mes sentiments de cette façon ? Comment a-t-il pu utiliser mon frère contre moi ?

— Sheryl, murmure doucement Esméralda, ses doigts continuant de glisser dans mes cheveux. Tu veux en parler ?

Je prends une profonde inspiration, essayant de calmer les sanglots qui menacent de refaire surface.

— Pedro... Il a été méchant, dis-je la voix brisé.

— Oh mon petit coeur... Esméralda me serre un peu plus contre elle, qu'est-ce qu'il te fait encore cet idiot ?

— Trop de chose... Tellement de chose, dis-je en sanglotant.

Esméralda reste silencieuse, continuant de me caresser les cheveux. Sa présence réconfortante m'aide à trouver les mots pour exprimer la douleur qui me ronge.

— Le de mot de Tremaine... C'était en fait Pedro, dis-je d'une voix inaudible.

Les caresses d'Esméralda cessent et je sens son regard se poser sur moi, lourd de choc et de tristesse.

— Quoi ? souffle-t-elle finalement. Tu veux dire que... c'était lui derrière tout ça ?

Je hoche lentement la tête, sentant une nouvelle vague de larmes monter.

Sous l'emprise de Pedro MendozaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant