38 | Bonheurs Éphémères

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟖
𝑩𝒐𝒏𝒉𝒆𝒖𝒓𝒔 𝑬́𝒑𝒉𝒆́𝒎𝒆̀𝒓𝒆𝒔










Sheryl

Mon réveil m'extirpe de mon sommeil, le fameux réveil de l'iPhone qui fait mal au tympans et qui donne envie de jeter son téléphone de l'autre côté e la pièce.

Pedro grogne à côté de moi, je prend rapidement mon téléphone et éteind le réveil.

Se réveiller tôt le samedi c'est pas facile.

MaiS c'est pour mon bien.

Je me force à sortir des draps confortables et glisse rapidement hors du lit. Je me dirige vers la salle de bain, prête à affronter la journée. L'eau chaude de la douche m'accueille, et je sens mes muscles se détendre au fur et à mesure que je me lave, comme si le stress de la semaine s'écoulait avec l'eau. C'est mon moment à moi, un instant de tranquillité avant que la journée ne démarre vraiment.

Je sors de la douche et m'enroule autour d'une serviette, je me brosse les dents et ceci fait, je retourne dans la chambre toujours plongé dans le noir et prend ma crème et me dirige dans le dressing pour ne pas déranger Pedro qui dort à point fermer.

Voilà maintenant une semaine je dors avec lui.

Je ne sais pas si je l'ai pardonné à cent pour cent, mais je remarque les efforts qu'il fait. Son comportement, son attitude... il est devenu si doux avec moi, si bienveillant. Chaque petite attention, chaque geste de sa part semble chargé d'une sincérité nouvelle.

Pourtant, malgré ses changements, une partie de moi reste sur ses gardes. Les blessures du passé ne se referment pas si facilement.

Mais je ne peux ignorer la chaleur que je ressens quand il me prend dans ses bras, ni le réconfort que sa présence m'apporte.

Je soupire après avoir terminé de me crèmer le corps et j'enfile un pantalon noir crayon et une chemise blanche cintré à la taille et une petite paire de talon noir basse.

En me retournant je vois Pedro adosé contre l'embrasure de la porte, les cheveux complètement décoiffé, en torse nue uniquement vêtu de son pantalon de pyjama.

— Coucou, lui souris-je.

— Tu pars ?

— Oui, à mon travail.

— Mh...

Je m'approche de lui et enroule mes bras autour de  son flanc et pose mes lèvres sur son torse. Il enroule ses bras autour de moi et me caresse les cheveux.

— Tu finis à quel heure ?

— Vers seize heure.

— D'accord.

Il pose ses lèvres sur le haut de mon crâne, un geste tendre qui me surprend toujours par sa douceur, avant de me lâcher.

— Alors, bonne journée, murmure-t-il.

— Merci, lui souris-je, touchée par cette attention.

Je prends doucement son visage entre mes mains et dépose un baiser sur sa joue, un geste simple, mais chargé de significations. C'est ma façon de lui montrer que malgré mes réserves, je suis là, que je remarque ses efforts.

Sous l'emprise de Pedro MendozaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant