41 | Incandescent

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Jonathan

Les joues rosies d'une fièvre ardente, Amélia se dresse devant moi, telle une reine captive de sa propre sen
sualité. Son regard, brasier ardent, me consume, tandis que ses lèvres entrouvertes murmurent une invitation silencieuse. Je ne peux résister à son appel, à la promesse de plaisirs intenses qu'elle me susurre.

Ma cage thoracique se gonfle d'une fierté indicible lorsque je réalise que c'est moi qui l'ai amenée à cet état de désir. Un sentiment de victoire et de puissance m'envahit, pourtant une seule envie me consume : la découvrir avec douceur, en prenant le temps. Un besoin impérieux de la protéger me submerge, tant je la sens fragile. Je caresse sa joue d'un geste tendre, puis descends le long de son cou, poursuivant mon chemin en faisant glisser mes doigts au bord de son décolleté, sans dépasser d'un millimètre. J'observe ses réactions avec attention : elle frissonne à mes effleurements délicats. Dans son regard se lit une impatience palpable, mais je ne céderai pas à sa demande muette. Ma main caresse son épaule, puis son bras, dessinant des arabesques sensuelles. Je ne peux résister à l'envie d'embrasser et de mordiller la peau fine de son cou, savourant sa douceur. Amélia glisse ses doigts dans mes cheveux, les tirant légèrement pour me supplier d'accélérer le rythme, mais je m'y refuse une fois de plus. Ce jeu me procure un plaisir immense, la voir impatiente me plaît bien plus que de raison. Je ne peux m'empêcher d'embrasser sa peau à chaque fois qu'elle tire sur mes cheveux, savourant ce moment d'intimité et de désir partagé.

Je retire délicatement son petit haut sexy, Jamais je n'ai été aussi doux avec qui que ce soit, et cela me déstabilise quelque peu.
Je la serre contre moi pour la soulever à nouveau. Instinctivement, elle enserre mes jambes. Nos regards se fixent réciproquement intensément, sans un mot. D'un geste délicat, je libère sa poitrine en détachant son soutien-gorge en un pincement de doigts. C'est mon petit rituel. J'ai toujours été particulièrement doué pour ce petit jeu, sans en comprendre moi-même la raison. Amélia, surprise, laisse échapper un léger "Oh" de ses lèvres rougies que j'embrasse aussitôt avant de la déposer sur le lit.

Tel un félin, je m'aventure entre ses jambes qu'elle écarte gracieusement pour me laisser passer. Je dépose des baisers sur son ventre, remontant petit à petit vers ses seins qui m'attirent irrésistiblement. Profitant de l'instant, je déboutonne son short, anticipant un accès plus facile pour la suite. En réaction, Amélia saisit mon tee-shirt et le soulève d'un geste vif, m'obligeant à me redresser pour le retirer. Profitant de l'occasion, elle se relève légèrement, savourant le contact de mon torse nu. Je me décale pour lui céder l'accès, ce qui me fait légèrement dérailler. A peine a-t-elle effleuré ma peau que je suis à deux doigts de l'explosion dans mon boxer. Hors de question, je saisis ses poignets avec fermeté. Comprenant mon intention, Amélia affiche une légère moue boudeuse, je craque devant son petit air mutin.

- Si tu continues à me toucher comme ça, je ne vais pas pouvoir résister, mon chaton. J'ai trop envie de toi. Alors sois sage, s'il te plaît.

Elle râle. Je souris. Le sexe dressé dans mon pantalon ne demande qu'à entrer en combustion. Le regard enflammé d'Amélia me consume de désir. Comme une petite diablesse, elle s'accroche à mon cou et me mord le lobe d'oreille, cherchant à ce que je perde la tête. Je soupire d'extase, luttant contre l'envahissement du plaisir.
Elle frotte délibérément son bassin sur mon sexe tendu et frémit. Elle me lance espiègle :

- Je ne suis pas une gentille fille et je déteste que l'on me dise quoi faire.

J'éclate de rire, envoûtée par son regard. Elle saisit avec fougue ma nuque pour rapprocher nos bouches, j'ai l'impression qu'elle veut me dévorer et j'aime me sentir vulnérable face à elle. Je laisse ma main glisser sur sa poitrine, un soupir s'échappe de ses lèvres. J'apprécie la réactivité de son corps dès que je la touche. Sa peau est d'une douceur exquise, je pourrais m'y perdre.

J'embrasse ses seins, lèche et mordille les pointes. Amélia se cambre, ses doigts fourrageant mes cheveux. Ma main caresse son ventre et s'aventure sous son short. Amélia écarte davantage les cuisses pour me laisser la caresser. Pendant que monte son plaisir je l'observe, elle tente de se soustraire par pudeur, ce qui m'anime davantage. Je relâche son clitoris pour tenter de la frustrer, mais surtout pour retirer son short en le faisant glisser le long de ses jambes parfaitement galbées.

Pour notifier son impatience, Amélia glisse ses doigts sous son tanga en dentelle, tout en me cherchant du regard. Ce tableau est d'une sensualité déconcertante. Mais hors de question qu'elle joue toute seule.

Au moment où j'allais l'arrêter dans son élan, elle se redresse et se met à déboutonner mon jean. Ce que j'aime le plus chez Amélia, c'est qu'elle ne se laisse jamais dominer et qu'elle adore me surprendre. Son petit air malicieux me confirme qu'elle aime jouer. Très bien jouons. Elle baisse lentement mon jean, me provoque d'un regard indécent qui me présage un plaisir intense. Elle libère mon sexe de son boxer, heureux de pouvoir se dresser face à son regard incandescent.

Elle caresse délicatement l'objet de sa convoitise. Je serre les dents pour ne pas exploser de désir maintenant. Un simple geste de sa part me plonge dans un état de trouble jamais ressenti auparavant. Je ferme les yeux un instant pour tenter de me concentrer au maximum. La tête penchée en arrière,
lorsque je sens sa bouche et sa langue autour de mon sexe, j'ouvre subitement les yeux pour regarder le spectacle de ma hampe disparaître outrageusement entre ses lèvres. « Putain ».

Ce n'est pas le mot le plus élégant, je le reconnais, mais c'est le seul qui me vient à l'esprit. Parce que oui, ce spectacle est le plus érotique que j'aie jamais vu de toute ma vie. C'est la seule femme qui parvient à me faire réagir ainsi. Hors de question qu'elle s'échappe. Je sens mon corps frémir. "Amélia," je la préviens, si elle continue, je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps. C'est tellement bon, tellement intense.

Elle libère mon sexe, je grogne, Elle émet un petit rire taquin, je lui attrape la nuque pour l'embrasser sauvagement. Elle aura ma peau, c'est certain. Je la pousse délicatement contre le matelas. Mes mouvements sont retenus par mon pantalon et mon boxer au milieu de mes cuisses. Je râle de devoir me détacher d'Amélia pour retirer ces satanés vêtements.

Amélia en profite pour se retourner m'offrant la vue de ses magnifiques fesses bien fermes. Le liseré de son tanga est un appel à la débauche, je n'ai qu'une envie croquer cette chaire bien ferme.

Pendant que je me débats à ôter mes fringues ma petite allumeuse se place à quatre pattes et là je déraille complètement.

La voir ainsi est le summum de ce que je peux supporter. Enfin débarrassé. J'embrasse et je mordille les fesses d'Amélia qui en profite pour se caresser.

Je raffole de ses provocations. Je glisse son tanga le long de ses cuisses que j'embrasse délicatement au passage, provoquant de petit soupirs délicieux de ma petite tigresse. Une fois la chose faite je la retourne face à moi, elle écarte les jambes son regard plein de promesse, sa bouche entrouverte. « Putain »« Tu es sublime » je ne peux m'empêcher de lui dire. Elle ne se rend pas compte de sa beauté et je me promets de lui rappeler chaque jour. Parce que oui, cette femme, ne m'échappera pas. Elle est pour moi, hors de question de laisser un autre être à ses côtés.

Nos âmes torturées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant