Tous les jours, nous rencontrons des personnes qui nous laissent totalement indifférents et un jour nous rencontrons celle qui change notre vie... Une rencontre qui chamboule tout, parce que c'est ainsi que la vie est faite : on se retrouve à un cer...
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Nora Wilson. | Barcelone. Dimanche 23 Juin 2024. |
Mal. C'est exactement l'état dans lequel je me sens depuis quelque jours. Je ne pensais pas qu'une simple soirée pouvait me mettre dans un tel état mais entre le poids que j'ai dans l'estomac et cette migraine qui ne me lâche pas depuis hier, je ne me sens pas au top de ma forme. Nous n'avons pourtant pas fait de gros excès. Seulement deux verres pour moi et du soft pour Marta mais ça a suffit pour avoir raison de moi et depuis, j'ai un mal de chien à me remettre de ma soirée de mercredi avec la monégasque qui se trouve à mes côtés et qui semble tout de même bien plus en forme que moi malgré l'air préoccupé qu'elle arbore en jetant un œil à son téléphone.
Moi - Tout va bien ? Marta - Ça va, elle souffle. Mais ma belle-mère vient de m'envoyer un message et Chiara a de la fièvre. Moi - C'est la jolie surprise du retour, j'esquisse un sourire. Marta - Et est-ce que ça fait de moi une horrible mère si je dis qu'après ce week-end, je n'ai pas envie de rentrer et j'ai encore envie de profiter ?
Profiter ? Je crois que ça sera sans moi ! J'ai déjà énormément de mal à suivre la course en cours alors je ne suis pas sûr de pouvoir encore assurer une soirée de ce genre. Cela dit, je comprend complétement son point de vu ! Elle passe ses journées avec elle, elle a mit son travail entre parenthèse pour être à 100% présente pour elle alors même si je ne sais pas vraiment ce que c'est pour le moment, je peux totalement comprendre son besoin de se retrouver seule par moment.
Marta - Tu vois, j'adore mon bébé ! C'est ma chair, je l'aime d'un amour inconditionnel que je ne pensais jamais ressentir un jour mais quand elle est malade, ça devient une petite terreur et j'en viens à être plus qu'heureuse lorsqu'elle dort. Moi - Je suppose que c'est un sentiment légitime... Enfin, je crois. Marta - Merci ! Je me sens tellement horrible de penser à ça, par moment ! Moi - Tu ne l'es pas. Rassure-toi !
Elle m'adresse un sourire affectueux auquel je répond avant de reporter mon attention sur l'écran en face de moi. Le top départ de la course a été donné il y a un petit moment et je suis là, installée au dessus du garage, à regarder la course sur l'écran parce qu'entre le soleil et la chaleur qui émane de l'asphalte sur lequel les voitures sont lancées à des centaines de kilomètres heures, il fait une chaleur trop étouffante pour sortir sur le balcon... ou c'est simplement moi qui a trop chaud, je ne sais pas.
Si j'en crois l'affichage du classement de la course, il semblerait que le nom de mon numéro seize soit doucement remonté jusqu'à la cinquième position, celle depuis laquelle il s'est élancé et à laquelle il passe la ligne d'arrivée après soixante-six tours..
Moi - Ah ! Yes ! Marta - Ça lui fait combien de point, là ? Joris - Douze points en plus. Moi - Cent cinquante au total ! Il est toujours deuxième au classement !
