Trente-neuf. | 2

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Nora Wilson

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Nora Wilson.
| Monza. Dimanche 01 Septembre 2024. |

Jour de course à Monza et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'engouement des tifosis pour leur écurie de cœur m'étonnera toujours. Ils ont encore passé la nuit à veiller devant l'hôtel en chantonnant à tue-tête des chants italiens à destination de mon monégasque et de Carlos qui fête aujourd'hui son anniversaire. C'est assez déconcertant pour moi mais ça l'est surtout pour mon père qui est arrivé vendredi soir et qui assiste à ça pour la première ici, sur la terre des tifosis. Déjà hier, l'ambiance était assez dingue et mon père était complètement émerveillé par ce qu'il découvrait mais aujourd'hui, je le sens encore plus émerveillé et heureux de découvrir tout ça. Il n'y a pas à dire, l'ambiance en Italie n'est pas du tout la même qu'ailleurs.

... - Oh ! Baby Leo !

Comme souvent, dès qu'on s'échappe de l'hospitalité pour se balader dans le paddock, une orde de fans se précipitent pour prendre des photos et caresser Leo qui est devenu presque plus populaire que mon pilote depuis que nous l'avons adopter. Chaque apparition sur le paddock est un événement et si j'avais peur que ça l'angoisse plus que de raison, il a plutôt l'air de vivre les choses très sereinement contrairement à moi qui suis parfois dépassé. Les gens nous arrêtent tous les deux mètres pour caresser Leo et parfois, sans même nous demander la permission.

Ça, c'est quelque chose qui me déconcerte un peu parce qu'il reste un chiot qui a ses humeurs et ça ne me viendrait pas à l'idée de faire ça avec Roscoe ou Simba mais aujourd'hui particulièrement, je me sens complètement envahi. Je suis comme paniqué par tout ce monde qui m'entoure. Je sens mon coeur battre beaucoup trop fort et beaucoup vite. J'ai un vertige et je dois plisser les yeux pour voir bien plus nettement et je cherche en vain une tête ou un regard qui m'est familier en me frayant un chemin à travers le paddock mais il n'y a rien, si ce n'est la main réconfortante de mon père qui se pose sur mon épaule.

Louis - On va rentrer, tu veux ?

J'acquiesce silencieusement pendant que mon père se baisse pour attraper Leo dans ses bras et sa main se glisse dans mon dos pour me forcer à avancer jusqu'à la fraîcheur de l'hospitalité Ferrari que je suis heureuse de retrouver après avoir passé un quart d'heure sous la chaleur étouffante de l'extérieure.

Moi - Je suis désolée, je soupire. C'est un peu la folie dehors...
Louis - C'est rien, il s'enquiert en souriant. Ça va, toi ?
Moi - Oui, il fait juste un peu trop chaud mais ça va.

Il fait tellement chaud que j'en ai la tête qui tourne mais je m'efforce simplement d'agiter ma main devant mon visage pour me faire un peu d'air en montant les quelques marches qui me sépare de la cafétéria où tous les Leclerc sont attablés autour d'une table en compagnie de mon frère et de Livia mais toujours aucun signe de mon pilote qui ne devrait pas être très loin étant donné que la parade des pilotes va bientôt commencer.

LOVE IN RED // Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant