Quarante-deux. | 2

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Charles Leclerc

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Charles Leclerc.
| Monaco. Mercredi 03 Septembre 2024. |

J'ouvre difficilement les yeux en entendant les premières notes du réveil de ma copine. Je soupire en espérant qu'elle le coupe aussi vite qu'il est arrivé mais je réalise bien vite qu'il ne s'agit pas de son réveil mais plutôt de la sonnerie de mon téléphone. Je ne suis certain de l'heure qu'il est mais je suis au moins certain d'avoir envie d'assassiner la personne qui a jugé bon de m'appeler aussi tôt parce que je suis aussi certain qu'il est bien trop tôt pour ça. Cela dit, ça ne m'empêche de prendre la peine de décrocher par pure politesse sans regarder de qui il s'agit.

Moi_ Allô ?
..._ Je te réveille ?
Moi_ Juste un peu, Arthur.

Cette fois, ce n'est pas de la politesse. J'ai sérieusement envie de l'assassiner parce que je ne sais pas d'où il tient ça mais il a un sacré don pour passer ses coups de téléphone n'importe quand et à n'importe quelle heure.

Arthur_ J'avais une requête importante à te demander, désolé !
Moi_ La qualité de mon sommeil est aussi importante, Arthur.
Arthur_ Elle ne sera plus aussi importante dans quelques mois, je te rassure !

Je n'écoute pas vraiment ce qu'il a à me dire. Il est vrai que ça nous changera la vie d'avoir un bébé qui se réveillera à longueur de temps mais je reste tout de même persuadé que me faire réveiller par les pleurs d'un bébé adorable sera bien plus agréable que de se faire réveiller par un coup de téléphone de son frère à une heure aussi matinale que celle-ci.

Moi_ Qu'est-ce que tu veux ?
Arthur_ Je viens te chercher et on va à la salle. Ça te dit ?
Moi_ Tu te fous de ma gueule ?
Arthur_ J'ai besoin de quelqu'un avec qui m'entraîner, s'il te plaît !
Moi_ Tu me fatigues, je soupire. Rendez-vous dans une heure.
Arthur_ Plutôt trente minutes parce que je suis bientôt prêt.

Je capitule en soupirant d'un ton lasse et raccroche avant d'observer l'écran verrouillé de mon téléphone. Il affiche 7h30. Nous sommes mercredi et ma petite amie est toujours paisiblement endormi à mes côtés parce que c'est le jour de la semaine où elle travaille à la maison. C'est un nouvel ordre de son père et des garçons que j'approuve totalement, je ne vais pas mentir. Je sais pourtant que c'est simplement et purement égoïste de ma part puisqu'elle s'épanouit énormément dans ce quelle fait mais ces derniers temps, lever le pied ne lui fait pas de mal.

Elle est là, contre moi et la tête blottie contre mon torse. Il fait encore noir dans la pièce, mais un léger rayon de lumière percer à travers les volets qui me met de pouvoir distinguer son doux visage. Elle semble apaisée, sereine et je ne peux pas résister à l'envie de glisser ma main dans ses cheveux pour remettre quelques mèches de ses cheveux en place mais et puisque ça semble évident que je me rendormirai pas après ce coup de téléphone, je décide de me lever en me déplaçant pour sortir du lit le plus délicatement possible. De toute façon, mon frère a prévu de venir me chercher alors il vaut mieux que je sors si je ne veux pas qu'il s'excite sur la sonnette.

LOVE IN RED // Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant