Tous les jours, nous rencontrons des personnes qui nous laissent totalement indifférents et un jour nous rencontrons celle qui change notre vie... Une rencontre qui chamboule tout, parce que c'est ainsi que la vie est faite : on se retrouve à un cer...
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Charles Leclerc. | Monaco. Lundi 08 Juillet 2024. |
Allongée sur le dos, je fixe le plafond de ma chambre à moitié plongé dans l'obscurité alors qu'à mes côtés, ma brune semble paisiblement dormir sur le ventre, son corps enroulé dans les draps blancs avec ses cheveux éparpiller sur la taie d'oreiller et sa main posée à plat sur mon torse. Il est clair que même si j'avais l'intention de bouger et me lever, je ne le ferai pas parce que je m'en voudrais de la sortir de son sommeil qui a l'air si profond.
En plus, il est encore tôt. Le réveil n'a même pas sonné, c'est très rare que je sois réveillé à l'aube comme ça mais je n'arrive plus à dormir. Ce n'est pourtant pas la faute de Leo parce que ce dernier est toujours chez mon frère qui doit le ramener avant d'aller au travail mais plutôt celle des volets roulants que nous n'avons pas prit le temps de fermer en rentrant et probablement aussi parce que je peine à me remettre de toutes mes émotions d'hier. C'est à peine croyable et j'ai encore beaucoup de mal à assimiler les choses alors que nous avons passés toute notre soirée à discuter de cette petite boule de vie qui a place au creux de son ventre.
... - Vous m'avez l'air bien pensif, monsieur Leclerc.
Je baisse aussitôt la tête vers mon interlocutrice qui vient d'ouvrir les yeux et qui affiche un sourire à faire tomber n'importe quel homme en remontant sa main sur mon torse qu'elle caresse du bout des doigts.
Moi - Et je me demande bien pourquoi, elle sourit. J'ai pas rêvé, n'est-ce pas ? Nora - Malheureusement pour toi, tu as bien fini quatorzième. Moi - C'est très drôle.
Elle glousse en nichant sa tête au creux de mon cou qu'elle embrasse à plusieurs reprises et j'imagine que c'est sa manière de se faire pardonner pour cette blague de mauvais goût.
Nora - T'es vachement susceptible comme garçon, quand même. Moi - Je ne suis pas susceptible. Nora - Oh si, tu l'es !
D'un regard espiègle, elle glisse sa jambe au dessus de la mienne pour se positionner à califourchon sur moi. Elle s'assoit sur mon bassin et glisse ses doigts sur mon torse en se pinçant la lèvre.
Nora - Mais je crois que j'aime ça... Genre beaucoup !
Je souris alors qu'elle se penche sur moi, elle m'embrasse d'abord le bout des lèvres avant de descendre ses baisers dans mon cou, mon épaule et mon torse. Elle a l'air vraiment déterminé à en finir avec moi mais je ne suis pas prêt à la laisser faire et reprend rapidement le dessus sur elle.
Nora - Ça devait être moi la patronne. Moi - Tu seras la patronne ce soir mais pour l'instant, laisse-moi juste profiter de toi. Nora - Je ne suis pas sûr d'être d'accord avec ça mais j'imagine que je vais devoir m'y faire. Moi - Comme si ça te déplaisait.
Je rigole doucement et me penche au dessus d'elle en prenant son menton entre mes doigts pour l'embraser. Ses mains glissent sur mes joues pour accentuer notre échange alors que les miennes glisse sur sa poitrine recouverte de son débardeur en satin puis plus bas, sur ses hanches. Mess lèvres s'aventurent dans son cou, elle soupire presque immédiatement en penchant sa tête sur le côté pour me donner une plus grande partie de son cou à embrasser. Je frotte mon nez contre son cou alors qu'elle semble être parcouru de frissons et continue de laisser mes mains s'aventurer plus bas, au niveau de son short. Un soupire sort de sa bouche, ses dents s'enfoncent dans ses lèvres, ses yeux sont plongés dans les miens et son regard est brulant de désir. Plus rien n'existe à part elle, ses petits bruits, ses murmures... Plus rien. Mon corps entier se débat pour la toucher mais c'est sans compter sur ce moment de couple très plaisant interrompu par l'alarme de son téléphone qui nous rattrape plus vite que je ne l'aurais imaginé et si je feins d'abord de ne pas l'avoir entendu, chose qui n'est pas le cas pour ma copine qu'il l'a bien entendu et qui me repousse doucement pour attraper son téléphone et éteindre son alarme avant de se laisser retomber sur le lit en soupirant.
