Vingt-huit. | 2

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Nora Wilson

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Nora Wilson.
| Spa-Francorchamps. Samedi 27 juillet 2024. |

L'explosion de joie dans le garage de l'écurie après la pôle de Charles m'a remis un peu de baume au cœur. C'était complètement inattendu pour l'écurie mais aussi pour Charles qui semblait juste très surpris en sortant de sa monoplace. Il ne s'attendait absolument pas à faire un temps comme celui-ci et grâce à la pénalité de Max, il pourra s'élancer de la première ligne après quelques courses bien trop loin du résultat attendu pour un top team.

Je suis contente d'être ici. Je suis loin de la principauté, je suis avec Charles et le fait d'avoir passer ses derniers jours sur le paddock m'a fait un bien fou. En fait, ça me fait surtout du bien de me dire que je suis enfin en vacances et que j'ai pu faire le vide après ses quelques jours mouvementés. J'avais besoin de ça pour pouvoir commencer mes vacances sur les meilleures auspices mais en attendant, ça fait dix minutes que j'essayerai de tirer les vers du nez de Charles qui refuse de me dire avec qui on va dîner ce soir. Je ne comprend pas en quoi c'est un secret mais je commence sérieusement à désespérer parce que cette histoire, je ne la sens pas du tout.

Moi - Tu ne veux toujours me dire avec qui on va dîner ?
Charles - Non, tu verras.
Moi - Il faut que je saches, je souffle. Je dois savoir comment je dois m'habiller, c'est important !
Charles - Files te préparer, c'est tout ce que je te demande.

Je râle un peu en me demandant bien avec qui nous allons dîner parce qu'il est clair que je ne vais pas m'habiller de la même façon pour aller dîner avec Fred Vasseur et John Elkmann que si je vais dîner avec Joris ou Andrea mais j'écoute ce qu'il me dit décide d'enfiler une paire de jeans avec un simple body noir qui, après réflexion, ne me plait plus tant que ça. J'ai prit beaucoup de poitrine ses derniers temps et si ce n'était pas vraiment un problème jusqu'à maintenant, je commence à me rendre compte que c'est hyper flagrant. J'ai jamais eu une poitrine comme ça et j'ai plus l'impression d'être vulgaire qu'autre chose.

Moi - J'ai des seins, Charles.
Charles - Comme toutes femmes, oui.
Moi - Non mais j'ai des seins énormes !
Charles - Et c'est sensé être un problème ?

Il me regarde de haut en bas à travers le miroir de la salle de bain alors que je soupire.

Charles - Parce qu'il rentre toujours dans ma main alors c'est ce que ça va !
Moi - Évidemment, je lève les yeux au ciel. Je ne sais même pas pourquoi je te demande !
Charles - Non mais il faut que tu vois le bon côté des choses, aussi ! T'as des nouveaux seins et t'as économisé 6000€ ! C'est fantastique, non ?
Moi - Va te faire foutre !

Je lui envoie une serviette dans la tête et il glousse bêtement parce qu'il est fier de ce qu'il vient de dire. Je ne sais pas pourquoi je lui pose une question pareil alors que je le connais par coeur et que je sais d'avance ce qu'il va me dire. De toute façon, je n'ai pas grand chose dans ma valise alors ça fera bien l'affaire pour un dîner au restaurant de l'hôtel. Je prend le temps de me remaquiller avec un eu peu de blush, du mascara et mon huile à lèvres avant de le rejoindre dans la chambre. Il m'attend dans la chambre avec son téléphone entre les mains qu'il verrouille presque aussitôt lorsqu'il me voit. Je trouvez ça un peu étrange mais je préfère ne pas y prêter parce que la vérité c'est que j'ai vraiment trop faim pour penser à autre chose.

LOVE IN RED // Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant