Mercredi 03 Septembre 2024.
Mon coeur a eu tellement raison de choisir Amaël.
Alors que mon amoureux se blottit davantage contre moi, Oups commence à miauler bruyamment, ce qui fait gigoter Amaël. Je soupire discrètement, je n'ai jamais assez de câlins. Je n'ai jamais assez de lui. On a beau être ensemble presque tout le temps, ce n'est jamais assez. Je l'aime tellement.
Oups insiste, il pousse un miaulement aigü qui me détruit les oreilles.
— Oups, chuuuut, lui ordonne gentiment Amaël.
J'embrasse ses cheveux, passe la main dedans avec délicatesse. Mon amoureux est si parfait.
Mais le chat recommence à miauler, ce qui fait que Amaël finit par bouger pour aller le voir. Légèrement inquiet, je me lève aussi :
— Il a un problème ?
— Non, monsieur n'a juste plus de croquettes, rit le blond.
Il se dépêche de lui remplir sa gamelle avant de revenir vers moi. Je passe mes bras autour de ses épaules avec un grand sourire, je baisse un peu la tête pour renifler son tee-shirt sur son épaule. Il sent tellement bon, c'est incroyable. J'aime tant son odeur.
J'aime vraiment tout de lui.
— On pourra acheter du saucisson demain ? je réclame. Du saucisson aux noix. Et des chips.
— Je suis outré. Tu penses à ça pendant qu'on se fait des câlins.
— Outré, carrément ?
— Outré, offusqué, offensé, estomaqué, choqué, mmh...Scandalisé, indigné, suffoqué, vexé.
Je ris, déposant un baiser sur son front avec douceur. Il fronce les sourcils, mais je vois ses lèvres qu'il retient pour ne pas sourire. Je l'embrasse une deuxième fois, mais il résiste, son regard plongé dans le mien.
— Je suis fâché, ajoute-t-il en croisant les bras sur son torse.
— Je dois faire quoi pour que tu le sois plus ? demandé-je avec un petit sourire.
Amaël réfléchit, son sourire manque de le trahir mais il le retient vraiment bien. J'adore quand il fait ça et qu'il se prend au jeu, car il oublie qu'il a du mal et il dit tout ce qu'il pense.
Mais j'adore dans tous les cas, évidemment. J'aime toutes les facettes d'Amaël.
— Je veux des bisous, déclare-t-il en prenant une mine boudeuse.
— Tu boudes ?
— Oui.
Je glisse une main sur sa nuque et pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Il pince les lèvres, visiblement décidé à "bouder" longtemps, mais il explose de rire quand je passe ma langue sur ses lèvres.
— T'abuses, rigole mon amoureux.
Je reviens rapidement pour l'embrasser, et il me rend mon baiser. Ravi, je laisse mes bras reprendre leur place autour de sa taille que j'aime tant, pendant que nous nous embrassons pendant de longues minutes. J'ai le cœur qui bat vraiment vite, les bras d'Amaël se sont rejoints derrière ma nuque. Je me sens si bien, si heureux, si amoureux.
— Donc, pour le sauci-...tenté-je.
— Chut, tais-toi.
Il m'embrasse avec un peu plus d'ardeur, je m'accroche à lui alors que je me sens basculer en arrière. Heureusement, le mur n'était pas loin de moi et je me retrouve donc coincé entre le mur et mon copain. Je crois défaillir lorsqu'il recule de quelques centimètres, me regarde, et pose une main sur le mur à côté de moi, son autre main glisse sur mon cou pour se poser sur ma nuque. Je déglutis faiblement, le suppliant mentalement de revenir m'embrasser.
Et je suis visiblement télépathe, car Amaël revient m'embrasser quelques secondes seulement après ma pensée. Je ferme précipitamment les yeux, nouant mes bras autour de sa taille pour le coller contre moi.
— Oui, on pourra. Tout ce que tu veux.
Je lui offre un immense sourire, le cœur battant devant ses joues qui se teintent de rose et de rouge. Il est parfaitement adorable.
— Toujours fâché ? le taquiné-je.
Il croise à nouveau les bras devant son torse, les yeux brillants de joie. Tout lui irradie littéralement de bonheur, et j'en suis ému. Voir Amaël aussi heureux me fait tellement plaisir, le voir ainsi est si beau, si magique.
— Pourquoi tu me regardes comme ça ? demande-t-il timidement.
— T'es tellement magnifique purée, j'ai envie de te manger, de te couvrir de bisous et de t'étouffer avec des câlins, t'es vraiment le plus beau de l'univers.
— Tout...tout ça ?
— Non, tu as raison, c'est pas encore assez. T'es magnifique, parfait, adorable, trop chou, trop beau, sublime, incroyable, trop mignon, vraiment vraiment vraiment parfait.
Il rougit encore et reviens précipitamment se cacher contre mon torse. Je respire son parfum à pleins poumons, ému de le voir aussi adorable. Je l'aime d'amour.
Je ferme les yeux, le nez enfoui dans ses longs cheveux blonds. Ses cheveux poussent vraiment vite, et ça lui va tellement bien. Il est si beau. Je l'aime de tout mon coeur, de tout moi.
— Je t'aime, chuchote-t-il, la voix étouffée par mon tee-shirt.
— Je t'aime tellement, Amaëlou...
Il me serre contre lui de toutes ses forces alors que je souris. Je suis définitivement le plus heureux de l'univers. Et cela ne changera jamais, c'est certain.
***
Jeudi 04 Septembre 2024.
— Oh, regarde, il y a une promo. Un paquet acheté un paquet à moitié prix.
Cela fait quelques minutes que nous sommes plantés devant le rayon des saucissons, et j'ai enfin trouvé quelque chose d'intéressant. J'hésite encore quelques instants, la tête tournée vers Amaël, jusqu'à ce qu'il acquiesce. Nous connaissant, et sachant que si on ne se décide pas maintenant on ne se décidera jamais, je glisse les paquets de saucisson dans notre sac et je prends la main de mon amoureux pour qu'on change de rayon.
— Bon, maintenant, les chips, annoncé-je joyeusement.
Cela va être exactement la même galère que pour les saucissons, c'est certain. Je m'immobilise devant les paquets de chips, ébahi par tout ce qu'il y a. Je rectifie, cela va être pire que les saucissons. Je me tourne vers mon amoureux qui me regarde, dépité.
— On va jamais y arriver, Zaven.
— Mais si euh...On va en choisir quelques-unes et piocher au hasard. Attends.
Je lâche délicatement Amaël et prend dans mes mains un paquet de chips au cheddar, un paquet de chips au chèvre chaud et un paquet de chips au jambon.
— Ferme les yeux, je vais inverser l'ordre des paquets et tu pointeras ton doigt vers un paquet.
— D'accord.
Il ferme les yeux, je mélange les paquets et le blond pointe son doigt en avant. Je baisse les yeux. Chips au jambon.
— C'est boooon ! je m'exclame joyeusement. Maintenant, on fuit avant de changer d'avis.
On fuit donc vers le rayon des boissons pour prendre une bouteille d'ice tea, et on part en caisse.
— Tu vois, on a réussi, constaté-je fièrement une fois que nous sommes dehors.
— Grâce à toi, t'es le meilleur.
Il embrasse ma joue sous mon regard surpris avant de recommencer à marcher. Je reste légèrement en retrait, un grand sourire scotché sur le visage.
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Dernier acte
RomanceUne université, deux groupes qui se rejoignent. Trois couples différents. SUITE DE CINQ ACTES ET DE LAST NIGHT !