Toc, toc.
— Entrez ! criai-je d'une voix brusque.
La porte de mon bureau s'ouvre lentement, révélant l'un de mes hommes. Il s'incline devant moi et Namjoon, un geste de respect que je connais bien, avant de s'avancer, le visage grave.
— Monsieur, quelqu'un a laissé ça pour vous, dit-il en tendant une enveloppe entre ses mains tremblantes.
Namjoon se lève, prend l'enveloppe et fait signe à l'homme de se retirer. Il s'exécute sans un mot, refermant la porte derrière lui.
— C'est quoi, ça ? demandai-je, l'impatience transparaissant dans ma voix.
Namjoon déchire l'enveloppe avec précaution, en sortant une petite clé USB. Il l'examine un instant, son expression se faisant plus confuse.
— Une clé USB, murmure-t-il, me jetant un regard inquiet.
Sans attendre, je lui arrache la clé des mains et la connecte à mon ordinateur portable. L'écran s'illumine, et une vidéo commence automatiquement à jouer. Mon cœur se serre d'angoisse dès les premières secondes.
Jimin apparaît à l'écran, attaché à une chaise, à moitié nu, ses poignets liés par de grossières cordes. Son visage est un véritable carnage : du sang coule de ses lèvres, un œil est enflé et des ecchymoses marquent sa peau pâle. Son corps tremble de douleur et de peur. Une rage brûlante monte en moi, me consumant de l'intérieur.
— Putain... murmure Namjoon, son souffle se coupant à la vue de l'état de Jimin.
Mes mâchoires se crispent, mes poings se serrent si fort que mes ongles s'enfoncent dans ma peau. La colère, sourde et implacable, bouillonne en moi. C'est alors que Kang, l'un des chefs de gang rivaux, entre dans le champ de la caméra. Un sourire satisfait étire ses lèvres alors qu'il se penche sur Jimin, tirant brutalement sur ses cheveux pour relever sa tête.
— (rire) Hello, Jungkook. J'espère que tu vas bien. Moi, ça va super bien. Comme tu peux le voir, je me suis bien occupé de ton adorable mec. Ne m'en veux pas, mais j'ai dû utiliser ce moyen pour te mettre un peu de pression. Je te donne rendez-vous demain au point habituel pour discuter affaires...
La vidéo se termine brusquement, l'écran devenant noir.
Je me lève d'un bond, saisissant mon ordinateur avec une rage incontrôlable, et le balance violemment contre le mur. L'appareil explose en morceaux, l'écran éclatant en une pluie de débris. Namjoon se redresse d'un coup, les yeux écarquillés par ma réaction.
— Je vais le tuer ! hurlais-je, la voix tremblante de colère.
— Calme-toi, Kay, dit Namjoon d'une voix posée, tentant de me ramener à la raison.
— Me calmer ?! Il a tabassé Jimin à mort ! répliquai-je, le regard fou.
Je ferme les yeux un instant, essayant de maîtriser les flammes de rage qui menacent de me submerger. Je respire profondément, laissant l'air remplir mes poumons, cherchant un semblant de calme dans ce chaos intérieur.
— Jin a-t-il localisé le collier de Jimin ? demandai-je finalement, la voix plus posée mais toujours imprégnée d'une détermination froide.
Namjoon hoche la tête.
— Oui, il a une piste. On sait où il est.
Je hoche la tête, mon regard se faisant plus dur, plus déterminé. Mon esprit est clair maintenant, aiguisé comme une lame. Il n'y a plus de place pour l'hésitation.
— Bien. Rassemble le plus d'hommes possible. On part tout de suite, ordonnai-je, ma voix tranchante comme un couperet.
Namjoon acquiesce sans un mot et se dirige vers la porte, ses pas résonnant lourdement dans le silence pesant du bureau. Une fois seul, je laisse mes yeux se poser sur les restes de mon ordinateur brisé, puis sur la baie vitrée. La vue en contrebas, les lumières vacillantes de la ville qui s'étend à perte de vue, me rappellent combien ce monde est cruel. Mais je refuse de laisser Jimin souffrir à cause de moi.
Je me retourne et quitte mon bureau à grands pas, chaque fibre de mon être tendue vers un seul objectif : récupérer Jimin, coûte que coûte.
La nuit est tombée lorsque nous nous retrouvons tous au point de rendez-vous. L'endroit est sombre, situé dans une zone industrielle abandonnée, entourée de vieux entrepôts et de containers rouillés. L'air est lourd, chargé d'une tension palpable. Mes hommes se regroupent autour de moi, silencieux et prêts à agir. Namjoon est à mes côtés, son visage fermé, son regard aussi dur que le mien.
— Jin a tracé le signal jusqu'ici, murmure-t-il en me montrant un vieil entrepôt à moitié délabré.
Je hoche la tête et fais signe à mes hommes de se préparer. Ils vérifient leurs armes, ajustent leurs gilets pare-balles, chacun concentré sur la tâche à venir. Moi, je sens mon cœur battre plus fort, une sourde détermination m'envahissant. Jimin est là-dedans, et je vais le sortir de là, peu importe le prix.
— On y va, ordonnai-je d'une voix basse et menaçante.
Nous avançons en silence, l'obscurité nous enveloppant comme un manteau. Le bruit de nos pas est amorti par la terre battue, et bientôt, nous sommes devant l'entrée de l'entrepôt. J'indique à deux de mes hommes d'ouvrir la porte discrètement. Ils s'exécutent, et nous nous faufilons à l'intérieur, l'arme à la main, les sens en alerte.
L'intérieur de l'entrepôt est plongé dans une semi-obscurité, faiblement éclairé par quelques ampoules suspendues au plafond. L'endroit est vide, mis à part quelques caisses empilées contre les murs. Le silence règne, oppressant. Mais mon instinct me dit que Kang est là, quelque part, avec Jimin.
Soudain, un bruit sourd résonne à travers l'espace. Je lève la main pour faire signe à mes hommes de s'arrêter. Le bruit se répète, plus proche cette fois, comme le son de pas lourds sur le béton. Je serre mon arme plus fort, mes yeux scrutant l'obscurité pour percevoir le moindre mouvement.
— Là-bas ! chuchote l'un de mes hommes, pointant du doigt une porte métallique à l'autre bout de l'entrepôt.
Je hoche la tête et nous avançons prudemment. Arrivé devant la porte, je fais signe à Namjoon de me couvrir. D'un coup de pied, j'ouvre la porte violemment, pénétrant dans la pièce d'un bond, mon arme pointée devant moi.
La scène qui s'offre à moi me glace le sang.
Jimin est là, attaché à une chaise au centre de la pièce, son corps meurtri et ensanglanté. Son souffle est faible, ses yeux mi-clos, mais il est vivant. Mon cœur manque un battement en le voyant dans cet état. Kang se tient debout à quelques mètres de lui, un sourire cruel étirant ses lèvres, une arme à la main.
— Bienvenue, Jungkook, dit-il d'une voix mielleuse. Je t'attendais.
— Lâche-le, Kang, grognai-je, ma voix chargée de menace.
Kang rit doucement, secouant la tête.
— Tu sais, je ne pensais pas que tu viendrais aussi vite. Mais bon, c'est parfait. On va pouvoir régler nos comptes.
Je serre les dents, mes doigts crispés sur la gâchette. Mon esprit s'embrouille de colère, mais je garde mon arme levée, prêt à tirer au moindre geste.
— Tu fais une grosse erreur, Kang, dis-je en avançant d'un pas. Une erreur qui te coûtera cher.
— Oh, je ne crois pas, réplique-t-il, son sourire s'élargissant. Parce que tu vois, j'ai toujours une longueur d'avance sur toi, Jungkook.
Il pointe son arme sur la tête de Jimin, et je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine. Mais je ne montre rien, je ne peux pas lui laisser voir ma faiblesse.
— Si tu touches un seul de ses cheveux, je te jure que je te fais souffrir comme jamais tu n'as souffert, murmurai-je d'une voix glaciale.
Kang me regarde, son sourire disparaissant légèrement. Il sait que je suis sérieux. Mais avant qu'il ne puisse répondre, un coup de feu retentit, brisant le silence.
Je vois Kang tituber en arrière, une tache rouge s'étendant sur son torse. Il lâche son arme, tombant à genoux, son regard rempli de surprise. Je ne bouge pas, fixant la scène devant moi avec un sentiment de satisfaction froide.
Namjoon abaisse son arme, son visage impassible.
joyeux anniverssaire a notre jungkookie
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Bad boy (Jikook)
FanfictionEs ce possible que deux personnes de mondes différentes puisse s'aimer ? - tu n'est pas fais pour ce monde de gang, sang.... - Ne dis plus un mot je t'aime le reste je m'en fiche