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— Jungkook..., murmurai-je finalement, la voix tremblante.

Il ne répond pas immédiatement, mais je vois ses doigts se détendre légèrement sur le volant.

— J'ai perdu le contrôle, Jimin, dit-il enfin, sa voix basse et rauque. L'idée de te voir avec quelqu'un d'autre, m'a rendu fou.

Je reste silencieux, cherchant les mots justes, mais rien ne semble adéquat pour apaiser la situation.

— Je ne veux pas que tu sois en danger à cause de moi, continue-t-il, sa voix se brisant légèrement. Mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir te protéger, de vouloir t'avoir pour moi tout seul.

Je prends une grande inspiration, puis pose ma main sur la sienne, la chaleur de notre contact me réconfortant un peu.

— Je comprends, dis-je doucement. Mais la violence n'est pas la solution, Jungkook. Je ne veux pas te perdre, ni te voir te perdre à cause de ça.

Il hoche la tête, le regard toujours fixé sur la route, mais je sens qu'il a entendu mes paroles. Un long silence s'installe à nouveau entre nous, mais cette fois, il est moins lourd, comme si un poids venait d'être levé.

— On va où maintenant ? demandai-je, cherchant à détourner la conversation.

— Chez moi, répond-il simplement, un soupçon de sourire dans sa voix. Je crois qu'on a besoin de se calmer, de parler... et peut-être de rester un peu loin des autres pour ce soir.

J'acquiesce, sentant un apaisement commencer à m'envahir. Peu importe les obstacles, je suis prêt à les affronter avec lui, tant que nous sommes ensemble.

En entrant dans l'appartement de Jungkook, je souffle discrètement, soulagé d'être là où je voulais être. Cet endroit est devenu comme un refuge pour moi, un lieu où je me sens à l'abri de tout. Jungkook se déchausse, relève ses manches, et je ne peux m'empêcher de fixer les tatouages qui ornent ses bras. Mon regard se perd dans les lignes et les courbes de ses dessins, et une envie irrésistible me pousse à les toucher, à en sentir la texture sous mes doigts. Pris en flagrant délit de l'admirer, je détourne rapidement le regard, honteux de m'être fait surprendre.

— Tu n'as pas à avoir honte de me regarder, murmure-t-il en s'approchant de moi. J'adore quand tu me regardes ainsi.

Je le fixe, confus, puis m'avance timidement.

— Je te regarde comment ? demandé-je, curieux de connaître ce qu'il perçoit dans mes yeux.

Il sourit, un sourire doux et rassurant, puis prend délicatement mon visage entre ses mains, déposant un baiser chaste sur mes lèvres avant de se diriger vers sa chambre. Je le suis, encore sous le charme de ce moment.

— Tu dors ici ce soir, me dit-il en ouvrant la porte de sa chambre. Tu peux te servir dans ma penderie pour te changer. Je vais prendre un bain.

Il prend quelques vêtements puis se dirige vers la salle de bain. J'acquiesce, un sourire aux lèvres. De toute façon, je ne comptais pas partir. Je me sens chez moi ici, avec lui.

Les minutes passent, et l'ennui commence à pointer le bout de son nez. Je décide donc de chercher un t-shirt pour la nuit. En ouvrant la penderie, je suis surpris par la quantité de placards qu'elle contient. J'en ouvre un au hasard, et à ma grande surprise, ce ne sont pas des vêtements que je découvre, mais un gros sac noir. Ma curiosité prend le dessus, et j'ouvre le sac pour tomber sur des cagoules et...

— Des armes...? murmuré-je, stupéfait.

Mon cœur s'emballe. Le bruit de l'eau qui cesse de couler me sort de ma stupeur. Je me redresse brusquement, la cagoule encore en main. Jungkook entre dans la pièce, torse nu, une serviette enroulée autour de la taille. En me voyant avec le sac ouvert, la panique traverse son regard.

— C'est toi qui as cambriolé la banque de mon papa ? demandai-je d'une voix tremblante, les larmes me montant aux yeux.

Il ne répond pas immédiatement, mais tente de s'approcher de moi. Je l'arrête d'un geste, le cœur lourd.

— Laisse-moi t'expliquer..., commence-t-il, sa voix implorante.

— Tu es un voleur, oui ou non ? criai-je, la colère et la douleur m'envahissant.

Il soupire profondément, puis admet, résigné :

— Oui...

Je recule d'un pas, secoué par cette vérité qui me frappe de plein fouet.

— Ce n'est pas possible... murmuré-je en larmes, refusant de croire ce que je viens d'entendre.

— Bébé..., tente-t-il encore.

— Ce bar, c'est un leurre ? Dans quoi est-ce que tu es impliqué ? demandé-je, la voix brisée.

— L'important, c'est qu'on s'aime, Jimin, dit-il avec désespoir.

— Je ne peux pas aimer un criminel, répliqué-je, la voix étranglée par les sanglots.

Il serre les mâchoires, le regard fixe et intense. Je jette la cagoule au sol et quitte la penderie précipitamment, mais Jungkook me suit, essayant de me retenir.

— Ne t'en vas pas, je t'en prie ! Je t'aime, Jimin ! s'écrie-t-il, la voix tremblante d'émotion.

Je m'arrête, la main posée sur la poignée de la porte, les yeux fermés. Une larme glisse le long de ma joue. Je sens sa présence derrière moi, si proche.

— Oui, je suis un voleur, un chef de gang... J'ai voulu te dire la vérité à plusieurs reprises, mais j'ai eu peur que tu me laisses, avoue-t-il, sa voix brisée par l'angoisse.

Mes lèvres tremblent. Je les pince, essayant de retenir les sanglots qui menacent de m'envahir.

— Si tu me laisses la chance de t'aimer, je te promets de te protéger... toujours, souffle-t-il, une supplique dans chaque mot.

— Pourquoi tu me fais ça ? pleuré-je, incapable de contenir mes émotions plus longtemps.

Je me retourne brusquement et l'embrasse avec désespoir, mes larmes se mêlant à notre étreinte. Il me serre contre lui, possessif, approfondissant le baiser avec une passion dévorante. Je gémis sous l'intensité de ses lèvres contre les miennes, tandis qu'il descend vers ma gorge, ses baisers devenant plus doux, plus sensuels.

— Je t'aime... dis-je entre deux baisers, ma voix à peine un souffle.

Ses mains glissent sous ma chemise, caressant ma peau avec une tendresse qui contraste avec la fougue de nos gestes. Nos regards se croisent, et pendant un long moment, le monde semble s'arrêter. C'est comme une évidence, une certitude qui s'impose à nous, malgré tout ce qui nous sépare.

Je m'approche de son oreille et lui murmure, le cœur battant à tout rompre :

— Fais-moi l'amour.

Ses yeux s'assombrissent d'un désir brûlant. Il ne dit rien, mais l'intensité de son regard suffit à me faire comprendre qu'il partage cette même envie. Il me soulève alors dans ses bras, m'emmène doucement vers le lit, et m'y dépose avec une tendresse infinie.

Lentement, il se penche sur moi, ses lèvres effleurant les miennes, ses mains explorant chaque recoin de mon corps. Les frissons parcourent ma peau, et je me laisse emporter par la vague de sensations qui m'envahit, oubliant tout le reste. À cet instant précis, il n'y a que nous, rien que nous, dans un monde où plus rien d'autre ne compte.

Et c'est ainsi que nous faisons l'amour, avec une passion dévorante, mais aussi une tendresse infinie. Chaque baiser, chaque caresse, est une promesse silencieuse de rester ensemble, malgré tout. Et tandis que la nuit avance, nos corps s'unissent, nos âmes se lient encore plus profondément, dans un amour qui défie toute logique, toute raison.

Au petit matin, alors que je suis blotti contre lui, je sais que rien ne sera plus jamais comme avant. Mais pour l'instant, tout ce que je veux, c'est rester là, dans ses bras, là où je me sens chez moi, là où je me sens aimé.



Désoler les amis mais j'ai voulu que le Lemon soit soft et sa sera le seul , les autres seront détailles 

j'espères que vous apprécier l'histoire 

Bad boy (Jikook)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant