L'ombre des projecteurs

Chapitre 39

Shallow' Anniversaire. Joyeux 1 an.

Chapitre un peu long en ce jour spécial. J'espère qu'il vous plaira.

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Helena et Maxime marchaient en silence, bercés par le bruit des vagues. Helena attendait qu'il prenne la parole, sentant une certaine tension s'installer entre eux. Elle avait une vague idée de ce qu'il allait dire, mais entendre ses sentiments exprimés à voix haute lui paraissait terrifiant.

Maxime inspira profondément avant de finalement se lancer. « Helena, je... ça fait longtemps que j'ai quelque chose sur le cœur, et je crois que si je ne te le dis pas maintenant, je vais finir par exploser. »

Elle le regarda, déjà anxieuse. Elle savait qu'elle ne pourrait pas éviter cette conversation, et au fond, elle voulait elle aussi mettre les choses au clair.

« Maxime... » commença-t-elle, hésitante, mais il l'interrompit.

« S'il te plaît, laisse-moi parler. Ça fait des mois que j'attends ce moment. » Il semblait ému, presque tremblant. « Depuis que je t'ai vue à l'écran, pendant la Star Ac', je ne pouvais pas m'empêcher de penser à toi. Je te trouvais... fascinante, et encore plus depuis qu'on est ici. Tu es tellement belle, tellement authentique. Hier, quand tu t'es confiée à moi, j'ai eu l'impression d'être la seule personne à qui tu pouvais te livrer... et je me suis dit que, peut-être, tu ressentais la même chose pour moi. »

Helena, touchée par ses mots mais aussi profondément mal à l'aise, détourna le regard. Elle sentait la sincérité dans son discours, et cela la mettait dans une situation encore plus inconfortable.

« Maxime... je suis flattée, vraiment, et je suis touchée que tu penses ça de moi. J'avais remarqué que tu avais peut-être un petit crush, mais je ne pensais pas que c'était autant... Je suis touchée par ce que tu ressens, vraiment, mais... je suis amoureuse de Pierre. Follement amoureuse de lui, même. »

Maxime baissa légèrement la tête, les lèvres tremblantes. Il semblait abattu, mais ne parvenait pas encore à détourner le regard.

Elle continua, cherchant à être aussi claire que possible. « Si je me suis confiée à toi hier, c'est parce que tu es son meilleur ami, que j'ai confiance en toi... et aussi parce que, ironiquement, je n'arrivais pas à lui parler de ce que je ressentais. Je t'ai vu comme un confident, quelqu'un qui comprendrait sans juger. Tu comprends ? »

Maxime détourna le regard, le cœur lourd, réalisant peu à peu que ses sentiments n'étaient pas partagés. Il se passa une main nerveuse dans les cheveux, essayant de retrouver un peu de contenance. « Je comprends... » murmura-t-il finalement, bien que sa voix trahisse sa peine.

Mais au fur et à mesure que les mots qu'elle lui avait dits tournaient dans son esprit, son cœur refusait de l'accepter. Il releva soudain la tête et, d'un ton plus vif, ajouta : « Non, en fait... je ne comprends pas, Helena. Cette nuit-là, quand tu t'es confiée à moi... c'était plus qu'amical »

Il la regardait avec intensité, cherchant dans son regard une réponse différente, comme si son cœur refusait de lâcher prise. Helena sentit un malaise profond l'envahir. Elle s'était attendue à une déclaration de sa part, mais pas à cette intensité, ni à cette confusion qui amplifiait la tension entre eux.

« Maxime... » dit-elle, mais il l'interrompit, emporté par tout ce qu'il avait gardé pour lui.

« Je me souviens de chaque mot que tu as dit. Tu te souviens ? Tu t'es confiée à moi et tu m'as raconté des choses que même Pierre ignore ! Tu dis que tu l'aimes, mais... pourquoi est-ce que tu n'as pas pu lui dire tout ça à lui ? Pourquoi c'est avec moi que tu t'es ouverte comme ça ? »