Chapitre 4

2.3K 220 11
                                    

Victoria

« Victoria ta valise est prête ?

-J'arrive papa, je la descends ! »

Une fois en bas, mon père mis la valise dans le coffre de la voiture et j'aperçus ma petite sœur, Léa, installée sur le siège arrière, déjà prête à partir.

« Bon, il reste deux ou trois sacs à mettre et nous pourront partir, annonça mon père »

Je partis chercher mon sac à dos et fis une dernière fois le tour de ma chambre pour vérifier que je n'avais rien oublié. Puis je m'installai à l'arrière de la voiture, à côté de ma sœur. J'entendis mon père fermer le coffre puis il monta dans la voiture ainsi que ma mère. Comme chaque année nous allons en vacances en bord de mer dans un endroit un peu en-dessous de la Bretagne. Dans un « petit coin de paradis » comme dit mon père. Je mis alors mes écouteurs et tournait la tête vers la fenêtre, regardant défiler le paysage. Ça y est, nous étions partis pour quatre heures de route !

Par habitude nous pique-niquons sur une des petites plages sauvages du coin à notre arrivée. Donc, une fois nos bagages déposés à l'hôtel, nous sommes partis à la plage. Ma mère a étendu une grande nappe blanche sur le sable  et nous avons mangé tout en parlant de ce que nous avions prévu de faire durant ces vacances.

« Bon je vais me baigner !, annonçais-je une fois le repas fini.

-Attends-moi j'arrive !, cria ma sœur »

J'étais dans l'eau depuis cinq bonnes minutes quand je sentis quelque chose me tapoter le dos.

« Léa ! Laisse-moi tranquille s'il te plait !

-Qu'est-ce que j'ai fait ?, me questionna-t-elle »

Je m'aperçus alors qu'elle était à dix mètres de moi. Mais alors quelle est cette chose qui me tapote le dos ? Je me retournais alors doucement, imaginant le pire. Mais je n'aperçus qu'une vielle bouteille en verre. Je m'apprêtais à aller nager un peu plus loin quand je vis quelque chose à l'intérieur de la bouteille. Il y avait un papier ! J'hésitais un instant puis décidai de ramener la bouteille sur le sable laissant libre court à mon imagination : peut-être que des gens étaient coincés sur une île déserte, qu'un naufragé errait dans l'océan sans savoir où aller ou que des vacanciers s'étaient faits prisonniers sur un bateau. Le bruit que fit le bouchon quand je réussis à ouvrir la bouteille me ramena à la réalité. Je penchais la bouteille pour faire sortir le papier. Il était légèrement humide mais ne semblait pas trop abîmé. Je réussis à le déplier sans le déchirer et lue :

« Cher Inconnu,

Je m'appelle Matteo et j'ai dix ans... »

Le Temps d'un ÉtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant