Chapitre 29

1.3K 146 11
                                    

                  
Victoria

« Depuis que Tom m'a dit que tu ne répondais plus à ses appels !, me répondit-il dans un sourire. »

Je restais un moment sans bouger, ne sachant s'il était sérieux ou s'il plaisantait. Il gardait son éternel sourire, attendant ma réaction.

« Quoi ?, fut le seul mot qui réussit à sortir de ma bouche. »

Matteo baissa alors la tête, perdant son sourire. Il était sérieux à présent.

« Tu te souviens de la première fois où on s'est vu à la plage, quand tu étais avec ta sœur et qu'après on était partit s'expliquer ? Eh bien après cela Tom était venu me voir, me demandant qui tu étais. Je lui ai simplement dit que tu étais une amie mais il voulait en savoir plus sur toi. J'ai vite compris où il voulait en venir, il était intéressé. Alors je ne sais pas pourquoi, je lui ai dit qu'en fait tu étais ma petite amie. Il m'a cru et ne m'en a plus parlé. Mais après, vous vous êtes rencontrés et il t'a parlé de ce que je lui avais dit. Quand j'ai vu que tu étais énervée par mon mensonge, je me suis vite rendu compte que j'avais mal agit. J'ai alors inventé notre rupture et ai décidé de m'éloigner de toi, te laissant libre de tes choix. Peu après, je vous ai vu tous les deux, rigolant dans l'eau. Je me suis alors dit que tu avais trouvé quelqu'un d'autre et que tu n'avais plus besoin de moi et de nos éternelles disputes. Et puis j'ai eu cet appel de Tom, me demandant si j'avais de tes nouvelles. Je lui ai répondu qu'il était mieux placé que moi pour le savoir. Et c'est à ce moment-là que j'ai appris que tu ne lui parlais plus. J'ai vite réalisé que j'avais fait une erreur et me suis dit qu'on avait sûrement besoin de s'expliquer tous les deux... Voilà pourquoi je t'ai emmené ici, voilà toute l'histoire... Comprends ce que tu veux car moi-même je ne comprends pas tout... »

Il releva la tête, attendant ma réaction et je lui souris :

« Tu veux savoir ce que j'en conclu moi ?, déclarais-je un grand sourire aux lèvres, C'est que tu ne peux pas te passer de moi ! »

Il ne bougea pas pendant quelque seconde puis nous avons éclaté de rire au même moment. Un grand fou-rire qui m'a sans doute permis d'évacuer des sensations que j'avais au fond de moi et que je n'arrivais pas à décrire... Et puis notre rire s'est arrêté et nous nous sommes regardés droit dans les yeux, sans bouger. Nous restions là à nous observer, sans rien dire... Puis Matteo m'a souris :

« Allez viens, je te ramène chez toi. »

Le Temps d'un ÉtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant