Chapitre 7

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« Nous qui n'avons le droit de nous mêler que des choses de ce monde, nous pouvons donc permettre la liberté des cultes, et dormir en paix » de Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau.

Je me réveille d'un coup au milieu de la nuit. Dans la pénombre, je me mets à hurler de toutes mes forces. Je commence à transpirer, je m'emmêle dans ma couette. Je me fais mal dès que je bouge. Les larmes me coulent des yeux.

J'entends quelqu'un courir dans le couloir. La peur m'envahit, je commence à essayer de tirer la couverture sur ma tête pour ne pas voir qui vient vers moi. Il s'approche très rapidement de mon lit en allumant la lumière.

- Mon Ange, c'est rien. Je suis là calme toi.

C'est David, je baisse ma garde quand il me prend délicatement dans les bras. Je ne me rappelle pas de mon rêve ou plutôt mon cauchemar. Cela me rend encore plus triste. Il finit par se relever et se diriger vers la salle de bain. Il revient avec un verre d'eau et un cachet pour mes douleurs. Je ne sais pas comment il fait pour savoir quand j'ai mal.

Il se baisse et me donne le verre d'eau à l'aide d'une paille, ainsi que le médicament. Je le remercie avec la main. Il pose le tout sur la table de nuit du côté droit du lit. Il me montre alors un baby-phone.

- Oh, tu les as achetés ?

Il me sourit et me dit que oui et que cela a l'air utile en ce moment. Nous nous mettons à rire. Il arrive toujours à me détendre. Il finit par s'assoir contre le lit. Portée par la fatigue, je finis par m'endormir ma tête contre la sienne.

Le matin, je me réveille doucement le matin en m'étirant, mais cela me fait mal. Je grimace avant d'ouvrir mes yeux. J'observe autour de moi et aperçois David assoupi dans le fauteuil. Je suis déçue qu'il ne se soit pas couché à côté de moi.

J'essaye d'attraper le verre d'eau, mais ce dernier chute sur le sol. Je me remets sur le dos. Je vois alors David râler dans son sommeil pour finalement se réveiller. Mince, je fais trop de bruit. Il s'étire et se lève pour venir me voir.

Il penche la tête et m'embrasse sur la joue. J'aurai aimé avoir ses lèvres sur les miennes, mais il n'a pas l'air de vouloir. Il me caresse doucement le visage en jouant aussi avec mes cheveux. Il me parait très calme, mais semble un peu fatigué.

Il me dit qu'il va se changer et qu'il revient rapidement. Je ne peux pas trop bouger, mais j'arrive quand même à me mettre assise. J'ai un peu froid, je sens un courant d'air. Je frisonne un peu. Je prends la couverture pour la passer au-dessus de mes épaules.

David revient avec un plateau déjeuner composé de deux tasses de café, trois tartines au Nutella, un verre de jus de pomme, une pomme et une petite rose blanche. Il pose le tout sur une petite table qu'il place à côté du lit. Il prend une chaise et se met en face.

- Ca va Mon Ange ?

Je hoche la tête. Il sourit et me passe une tasse de café. Au départ, l'odeur me dégoute, mais cela finit par passer quand le liquide coule le long de ma langue. Il commence à manger. Je fais un effort pour finir tout ce qu'il a préparé.

Il me propose de me changer. Il va chercher encore une fois dans ses vêtements. Il m'explique que j'ai juste à me servir. Il m'habille et me dit qu'il faut que l'on parle des semaines à venir. Je suis un peu gênée.

- Miss, je ne te laisserai pas seul, promis. Je reste, mais je vais en cours et à la faculté pour te laisser respirer, d'accord ?

Je hoche la tête en acceptant volontiers sa proposition comme cela, nous avons tous les deux le temps de réfléchir. Il est tellement adorable avec moi.

Liaison dangereuse 2. Un amour de prof...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant