Chapitre 79

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« Les familles heureuses se ressemblent toutes les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon » de Léon Tolstoï.

Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés l'un dans les bras de l'autre. Mais ni l'un, ni l'autre ne voulons mettre fin à cette embrassade. Je suis bien dans ses bras et lui s'est totalement détendu.

Tout à coup, j'entends un truc tomber, cela me fait sursauter et lâcher David. Il rigole nerveusement en disant qu'il faut ranger. Je pose une dernière fois mes lèvres contre les siennes avant de récupérer la lampe et le cadre que je remets en place.

- Tu es magnifique mon Cœur.

- Dou, merci et même merci pour ce moment... Pour tout...

- Eh ! Ne pleure pas, me dit-il alors que je lâche à nouveau des larmes de joie.

Il me prend dans mes bras et pose ses lèvres sur les miennes comme pour me rassurer à nouveau. Je n'arrive pas à me séparer de lui. Sa bouche est comme une bouffée d'air, sa langue comme quelque chose d'indispensable.

David finit par m'emmener dans le salon. Quand je vois ce désastre, je me dis que de l'aide ne serai pas de refus. J'envoie un texto à Fred et Adrien, alors que David râle de ce que je viens de faire.

Rapidement, ils arrivent par l'ascenseur. Fred me félicite en me prenant dans les bras, alors que David lui jette un regard noir. Adrien ne comprends pas trop, mais commence le rangement. Fred se moque alors :

- Elle m'a parlé tu sais. C'est ma p'tite sœur, donc je l'ai conseillé. Arrêtes de faire ton jaloux.

Je regarde David, qui semble ravaler sa jalousie pour éviter de se mettre à nouveau en colère. Je me place contre lui en lui soufflant d'arrêter, que je suis à lui et qu'il est à moi. Il rigole alors à son tour.

Nous commençons à ranger et en un quart d'heure tout est de nouveau en place. Nous remercions les deux hommes d'être venu nous porter main forte en les raccompagnons dans le hall d'entrée.

Quand les portes se ferment, David attrape la carte qu'il avait posée là et me la tend. Je le regarde en la refusant. Je ne veux toujours pas vivre à son crochet, cela me rend trop mal de faire cela.

- Alexie. Je refuse que financièrement tu ne sois pas à l'aise... J'ai fait un compte commun ou je verse une somme chaque mois. Voici ta carte...

- Il faut vraiment que l'on parle de cela.

- On peut attendre, dit-il.

- Tu avais dit après le procès, on est après, je lui réponds du tac au tac.

Il me prend la main pour nous diriger vers le salon. Nous nous asseyons côte à côte en nous tournant un peu pour nous voir. Il me prend les mains avant de les baiser délicatement. Il sait que j'accepte mieux quand il est tendre avec moi mais je veux vraiment être sérieuse sur certaines choses.

- Je veux que tu réussisses tes études, que tu ne te préoccupes pas de comment l'on mange ce soir. Ou si le loyer est payé.

- Mais je veux... J'ai une bourse David. Je compte l'utiliser.

Je refuse d'être une femme entretenue, même si je fais des études. Parfois, l'année dernière, je ne mangeais pas en fin de mois, mais j'ai toujours réussi à m'en sortir. Ce n'est pas parce que j'aime un homme, que je dois profiter de lui.

- C'est ton argent de poche. Je m'occupe du reste. Fais-toi plaisir avec.

- David, s'il te plait...

Liaison dangereuse 2. Un amour de prof...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant