« La confiance est une forme d'inconscience » d'Eric Fottorino.
Je le regarde sans trop savoir quoi dire. Puis je baisse les yeux sur nos mains qui se touchent. Il me caresse lentement chacun de mes doigts. J'ai un peu peur de ce qu'il veut. Je commence à trembler. Je me lève alors brutalement en lui prenant la main. Je l'entraine à l'intérieur sur les fauteuils. Je me cale avec ma couverture pour ne pas avoir de douleur Il s'assoit à côté de moi et me prend le menton pour que je le regarde.
- Mon Ange, je sais que tu as vécu quelque chose d'horrible. Mais je sais aussi que je t'attendrais toujours quoi qu'il nous arrive.
Je me penche alors pour l'embrasser et lui montre ainsi que je suis tout à lui. Mais il se recule en plaçant un doigt sur mes lèvres comme pour me dire qu'il n'a pas encore fini :
- Tu sais, continue-t-il, je peux tout faire pour toi. Mais j'ai réfléchis à une chose, que tu aimes faire et moi aussi, que je ne veux pas faire pour l'instant.
Je me recule un peu par rapport à lui pour mieux l'observer. Je me rends compte alors qu'il a quelque chose qui le bloque. Les larmes commencent à me monter. David peste un peu en faisant comme si je ne l'entends pas.
- Alexie, on ne peut pas coucher ensemble. Je sais que tu en as envie, mais de mon côté, il n'en est pas question.
Je le regarde dans les yeux. Il a l'air tellement paniqué à avoir de nouveau des relations avec moi. Son regard est triste, mais aussi très dur. Je place ma main sur sa joue comme pour lui dire que je comprends.
En réalité, je sais que cela va être dur, mais j'aurai pensé qu'il veuille directement que l'on recommence. Je réfléchis alors sur la possibilité qu'il soit dégouté de mon corps après m'avoir vu dans un état pitoyable.
Les larmes roulent le long de mon visage. Je me lève pour essayer de calmer mes sanglots qui commencent à s'entendre. J'essuie avec la couverture les gouttes de mon visage. Je le sens se lever derrière moi. Je me retourne en lui demandant :
- Est-ce que mon corps te dégoute ?
Surpris de la question, il me prend dans ses bras et m'affirme que non cela n'a rien avoir. Que sinon son sexe ne serait pas en ébullition à chaque fois qu'il doit me changer ou bien me faire couler un bain.
- Mon Ange, ce n'est pas ça. Tu le sais très bien. Mais tu n'as pas encore parlé de... Me dit-il sans finir sa phrase.
- Emilien, dis-je.
Il se recule pour voir mon visage en larmes. Il me soulève pour me faire assoir sur ses genoux. Il me caresse longuement les bras, le cou et le visage comme pour me calmer. Cela marche, car je n'ai presque plus de larmes.
- Tu penses que ça va bloquer ? Je lui demande doucement.
- Mon Ange, il a été... Je veux que tu te sentes libre et pour l'instant, il te hante... Je ne veux pas te blesser. Et je veux que tu me parles, mais quand tu seras prête.
J'acquise en hochant de la tête. Je comprends totalement son point de vue même si je suis en manque. Enfin, je ne sais pas vraiment, je suis poussée vers lui, mais en même temps, cela me fait peur.
- Mais... Je peux... Te prendre dans mes bras ? Je demande à nouveau au bord des larmes.
Il me sourit en s'approche de mon visage pour poser ses lèvres sur les miennes. Ses lèvres sont douces. Il passe ses mains le long de ma colonne vertébrale jusqu'à ma nuque. J'entrouvre ma bouche pour que nos deux langues se rencontrent. La sienne est rugueuse et déterminé à jouer avec la mienne qui se laisse faire. J'aime comme il domine nos baisers. Il finit par mordre ma lèvre inférieure pour venir me murmurer à l'oreille :
VOUS LISEZ
Liaison dangereuse 2. Un amour de prof...
RomansaIls ont commencés une relation, qui s'est brusquement interrompue. Il va essayer de reprendre contact avec elle, mais elle refuse tous ses appels, tous ses messages. Après quelques mois, elle va vouloir commencer une nouvelle vie avec de nouvelles b...