Liaison dangereuse 2. Un amour de prof...

Chapitre 26

« Les avocats d'un criminel sont rarement assez artistes pour tourner au profit de leur client la belle horreur de son crime » de Nietzsche.

David sert alors la main à deux hommes habillés en costume. L'un doit faire ma taille, il est brun et l'autre fait la taille de David avec des cheveux blonds et des reflets châtains. Ils sont assez distant, et pas trop sûrs d'eux.

David me présente alors, je leur sers maladroitement la main. Les deux hommes me regardent bizarrement, je baisse la tête. David leur demande alors de s'installer dans la salle de conférence. Nous les suivons pour s'assoir en face d'eux. Je mets mes mains entre mes deux cuisses pour évier de trembler.

David rapproche alors sa chaise de la mienne pour passer un bras autour de ma taille. Je frisonne alors un petit peu, mais je ne redresse pas la tête. Je suis morte de de trouille. David me caresse doucement pour tenter de me rassurer.

- On est là pour quoi ? Non parce que les affaires tu ne les gères pas, donc on se tape tout le travail et tu nous prends juste celle que tu aimes, lance le plus grand à l'encontre de David.

- J'ai besoin de votre aide pour une affaire.

Ils le regardent de manière étrange, puis vienne poser leurs yeux sur moi. Je détourne la tête, mal à l'aise. David continue à me caresser les reins, mais cela n'a plus beaucoup d'effets sur mon stress.

- C'est jeune fille, mon amie...

Il m'observe alors dans les yeux pour savoir s'il peut aller plus loin. J'adore quand il me fait passer un message comme cela. Je hoche à la tête et souris un petit peu pour lui dire qu'il peut y aller, cela ne me gêne pas le temps qu'il est présent pour moi.

- Ma petite amie. Merci de ne pas en parler autour de vous. Puis de toute façon, il y a la confidentialité entre l'avocat et son client.

- Attends, on peut revenir en arrière ? Questionne le brun. Tu veux dire que tu es en couple avec quelqu'un d'autre qu'Anastasia ?

- Nous n'avons jamais été en couple avec elle, répond David du tac au tac.

- Oui, enfin ton père veut vous marier. Tu crois vraiment que...

- Stop, je hurle. Stop. Je ne peux pas rester, dis-je plus doucement en m'adressant à David. Désolée...

Je me lève en repoussant doucement le bras de David et repasse dans son bureau en marchant vite. Mes yeux se mettent à pleurer sans que je puisse les arrêter. Il me rattrape par la main. Je me tourne vers lui, tandis qu'il prend délicatement ma tête entre ses mains. Il me pose alors un baiser au coin de la lèvre et me chuchote :

- Ne t'enfuit pas... Je suis là, tu n'as rien à craindre.

- Pourquoi ils sont aussi... Je demande à bout de souffle.

- La concurrence... Surement. Je ne demande de l'aide à personne, j'aurai pu me charger de toi... Le problème est que je n'aurai pas été présent pour toi... Et je m'y refuse, tu comprends ?

Il me demande de revenir m'assoir. J'accepte tandis qu'il me prend par la main. Je me réinstalle à ma place aux côtés de David. Les deux hommes s'excusent alors et me demandent ce que j'attends d'eux. Je regarde alors David, qui prend une grande inspiration.

- Elle a été violé par son ex-copain.

Les deux hommes semblent à la fois choqués et sceptiques. Ils m'observent une nouvelle fois de haut en bas. Je commence alors à me griffer les mains. David me prends alors dans ses bras. Je suis gênée, mais à la fois réconfortée.