Chapitre 46

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« Le renouveau a toujours été d'abord un retour aux sources » de Romain Gary.

Le vendredi matin se déroule normalement. Nous déjeunons ensemble pour ensuite pour ma part aller en TDs et pour lui les cours ou les réunions. J'en profite pour manger avec Steph le midi.

Cette dernière est super inquiète pour moi depuis l'autre jour. Elle me pose un tas de questions sur la suite du procès. Cela me fait un peu peur, mais je le dis que je gère cela bien, même si c'est dure de revoir Emilien. Je rajoute que je n'assisterais pas tous les jours aux audiences. Elle me parle ensuite un peu de Richard, mais aussi d'un peu tous les sujets comme nous avons l'habitude de le faire. C'est nos petits moments à nous où nous refaisons le monde.

J'ai beaucoup de chance de ne pas rencontrer une de mes anciennes copines, car je n'ai vraiment pas la foi d'être calme en ce moment et de supporter leurs sarcasmes et leurs rumeurs. En effet, je commence à stresser pour ce week-end, puis pour le procès et pour Emilien, mais aussi pour ma relation avec David et notre délire de « sexe-pause ».

En rentrant, je travaille un peu avant ce week-end. Je ne pense pas que David ou mes parents me laissent du temps pour cela le week-end. Je m'installe donc au soleil dans le salon pour réviser un peu et commencer mes TDs pour la semaine prochaine.

Je finis par fermer mes cours pour monter dans notre chambre. Je me rends compte qu'il est déjà seize heures. Je passe dans la salle de bain pour faire ma trousse de toilette pour le petit voyage. Je tombe alors nez à nez avec la petite boite que David a voulu acheter la veille.

Je la ré-ouvre pour voir le petit bijou. Je ne vois pas de notice, mais je suppose à quoi cela sert. Je regarde à droit et à gauche comme si je vérifie que je suis bien seule. Je baisse mon pantalon pour essayer de l'insérer non sans difficulté.

Je fais la grimace, mais je veux surmonter cela. Ce n'est pas parce qu'Emilien n'a pas pu le faire, que je ne peux pas maintenant, car je suis libre, il faut que je sois libre. Je souffre un peu, mais je sens que je peux supporter cette douleur.

Je remonte mon pantalon et commence à faire ce que j'ai à faire en oubliant ce bijou entre mes fesses. J'ai un peu de mal à me déplacer, mais à force, c'est comme si je m'y habituais. J'ai un sourire aux lèvres comme si j'étais sur un petit nuage comme libre.

Après quelques instants, j'entends alors quelqu'un m'appeler d'en bas. Je descends alors doucement pour voir David. Il m'embrasse tendrement en me caressant les cheveux. Nous nous posons sur le canapé, tandis qu'il raconte sa journée pourrie comme il l'appelle.

Il me prend alors sur ses genoux. Je grimace alors. Il me regarde bizarre comme pour me demander ce que j'ai. Je baisse alors les yeux vers mes mains pour éviter son regard. Il s'énerve alors pour me faire parler.

- J'ai utilisé... Je commence timidement. Le bijou que tu as acheté hier...

- Oh, dit-il surpris. Tu me surprendras toujours tu le sais cela ?

- Mais cela me fait mal selon les mouvements... On est obligé de le faire ? Je demande alors que j'aimerai vraiment lui faire plaisir.

- Tu t'y es pris comment ? Me questionne-t-il à son tour.

Je prends une grande respiration avant de lui dire. Il rigole alors en me disant que j'aurai du l'attendre, que ce n'est pas comme cela que l'on s'y prend. Il me demande d'aller le retirer sinon je risque d'avoir de plus en plus mal.

Je suis un peu déçue, mais il est vrai que j'aurai du l'attendre. Je ne dois pas m'aventurer seule dans des choses que je ne connais absolument pas. Je devrais m'en tenir à le suivre, à lui faire confiance pour le moment cela nous réussit.

Liaison dangereuse 2. Un amour de prof...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant