Liaison dangereuse 2. Un amour de prof...

Chapitre 75

« La diffamation. Une idée excellente. Le banal assassinat ne tue qu'une fois, mais la diffamation tous les jours » de Terry Pratchett.

Le réveil nous tire de notre sommeil ce matin de façon brutal. J'ouvre rapidement les yeux pour voir et sentir David s'étirer contre moi. Il fait des petites mimiques en fronçant ses sourcils et son nez, cela me fait rire. Il ouvre alors les yeux quand il entend mon rire. Il vient sur moi pour m'embrasser tendrement.

- Cela te fait rire ? Me dit-il entre deux baisers.

- Oh, désolée...

- Pas grave mon Ange. Je te trouve tellement désirable. Tu sais que tu es la seule femme, personne, à me voir comme cela.

Je me sens plutôt unique quand il me dit cela. A chaque fois, je rougis et souris de manière très niaise. Et il adore cela, je le vois quand il me regarde avec son sourire et ses gestes tendres envers moi.

Il pose de nouveau ses lèvres contre les miennes avant de me dire que l'on doit se lever pour ne pas être en retard. Je pose une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes, puis sur sa joue, dans son cou et pour finir sur le haut de son torse nu.

Il rigole et me prend par la main pour descendre dans la cuisine. Il commence à faire le café, tandis que je nous sers des céréales, que je pose sur la table. Quand il a finis nos Moca viennois, il vient s'installer à mes côtés.

Nous mangeons tranquillement avant de faire la vaisselle. Rapidement, je remonte dans la chambre pour trouver des affaires - jeans noir et chemise blanche avec des sous-vêtements blancs - et me laver. David me retrouve dans la salle de bain toujours avec un costume noir, une cravate noire, mais une chemise blanche.

Il se met à se raser tandis que je commence à me maquiller. Puis, il se met à me coiffer comme il aime bien. Il me fait une queue de cheval. Enfin, nous nous sommes parfumés toujours face au miroir.

David s'est ensuite tourné vers moi pour m'embrasser en me poussant contre le mur de la douche. Je passe mes jambes autour de sa taille pour éviter de tomber. Il me caresse délicatement le dos en passant une main sous mes fesses.

- Mademoiselle Meyer, Monsieur Dreyer ?

J'éloigne ma bouche de celle de David en soupirant. Il râle en me posant au sol. Je pose une dernière fois mes lèvres sur les siennes en me mettant à la pointe des pieds. Il me caresse lentement le dos avant de prendre la main.

Rapidement, nous nous retrouvons en bas en compagnie de nos deux avocats. Nous nous installons sur la table de la salle à manger. Adrien repart directement après nous avons dit qu'il passe nous prendre dans une petite heure.

- Vous êtes sûre de vouloir venir ? Demande De Martinez. Comme hier, vous avez craqué... Je préfère que cela ne se reproduise pas.

Je baisse la tête sans trop savoir où est ma place. David passe son bras autour de mes épaules pour me rassurer. Il me dit que je dois décider librement et que quoi que je choisisse, il me soutiendra quoi qu'il arrive.

- Je viens, dis-je avec un petit sourire gêné.

- C'est bien mademoiselle, ajoute monsieur Drunogo.

Ils nous expliquent alors comment va se dérouler aujourd'hui. David leur demande de faire cela à chaque fois que j'y vais, car cela me fait moins paniquer. En plus, je suis très mal quand quelque chose ne se passe pas comme je l'ai prévu.

Ils finissent par se lever et nous dire que l'on se rejoint au tribunal. Nous les raccompagnons dans le hall où Fred nous salue en me faisant la bise, ce qui me donne des frissons à mon copain - un peu de jalousie je pense. Ils finissent par partir dans l'ascenseur.