Chapitre 21 - HYDRA

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Si j'avais su qu'appeler Fury pour qu'il vienne récupérer cette saleté de terroriste transformerait mon appartement en site de fouilles, jamais je ne l'aurais fait. J'aurais traîné ce salopard par les pieds jusque dans le coffre de ma voiture et je l'aurais ramené à Fury par mes propres moyens. Parce qu'aller jusqu'à changer mon chez moi en scène de crime -alors qu'il n'y a même pas eu de crime-, je trouve que le SHIELD en fait un peu trop pour si peu. Même si j'admets que discuter avec Vladimir Stefanski au beau milieu de la nuit n'était pas très intelligent, personne n'est mort.

Cependant, je ne peux pas nier qu'il a réussi à jouer avec mes nerfs et à me retourner l'esprit. C'est comme s'il avait attaqué le bateau sur lequel il y avait tout ce que je croyais, et qu'il l'avait fait chavirer, me laissant complètement perdu au milieu d'un océan où tout ce que je pensais est maintenant remis en cause, avec aucune côte terrestre à l'horizon pour me mettre sur la voie de la certitude. Tout ce qu'il m'a raconté est tout simplement hallucinant. Mes capacités me viendraient donc des expériences douteuses de mon père et de celui de Stark, chose que j'ai encore du mal à assimiler. Moi qui pensais que j'étais comme ça depuis ma naissance, que c'était une maladie causée par une mutation, mais en réalité j'ai été normal fut un temps, avant que tous soient brutalement anéanti.

Je pourrais ne pas croire Stefanski, je devrais même. Mais sa colère, la manière dont il m'a raconté cela avec dégoût, il est impossible qu'il mente. Mais ce qui m'étonne, c'est qu'il n'ait rien fait pour arrêter tout cela, ce massacre. Il en avait les moyens, lui-même savait que cela n'avait rien d'humain.

Je fais quelques pas dans le salon qui ressemble à un foutu site de fouille archéologique. Je n'avais jamais vu autant de monde dans cette si petite pièce, mais j'aurais préféré que cela soit pour un évènement un peu moins envahissant et barbant. Je me dirige vers ma chambre afin d'être sûre qu'ils n'ont rien mis sens dessus-dessous, car après tout ce n'est pas eux qui vont nettoyer. Et comme je n'en attendais pas moins venant de l'organisation, même si j'avoue avoir espéré le contraire, je ne suis pas surprise de voir un agent dans ma commode, en train de se balader entre mes culottes et mes soutien-gorges. Je lève les yeux au ciel en serrant les dents, et du plat de ma main je referme le tiroir sur les mains de ce pervers, non sans y mettre un peu de brutalité.

-Vous voulez de l'aide ? M'énervé-je avec une pointe de sarcasme dans la voix. Je crois que je suis assez clémente de vous laisser fouiller mon appartement sans m'opposer à vos manières de sauvages, vous ne voulez pas non plus que je vous masse les pieds pendant que vous fouillez dans mes sous-vêtements ?

Même si c'est un grand gaillard et que son imposante carrure me fait me sentir aussi grande qu'un gosse de cinq ans, je ne vacille pas, je ne baisse pas le regard et je ne dessers pas les dents pour autant malgré qu'une grimace est peinte sur son visage et qu'il se masse les poignets que j'ai préalablement écrasés en refermant le tiroir. Si jamais je me laisse déjà submerger par un idiot qui décide qu'il fait ce qu'il veut, je ne trouverais jamais de place dans cette foutue compagnie clandestine.

Métallique ● AvengersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant