Tome 1 & 2 (en réécriture)
La vie n'a pas toujours été tendre avec Hailee. Orpheline à l'âge de cinq ans, elle est séparée de son frère aîné dès la mort de leurs parents. Elle aurait pu se contenter de ça si elle n'avait pas cette capacité à contrôl...
NDA : Cette phase n'a pas été corrigée (faute de temps je m'excuse sincèrement pour les fautes d'orthographes qui vous brûleront les yeux) et surtout les pensées d'Hailee se répètent d'un chapitre à l'autre à cause du temps que j'ai mis à écrire les chapitres les uns après les autres, je m'excuse d'avance pour la redondance, mais je vous promet que ça en vaut la peine ! Bonne lecture !
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
♾
Trois semaines plus tard
Son cœur bat à toute vitesse, ses jambes foulent le sable dans de grandes enjambées, sa respiration est très saccadée et ses yeux laissent s'écouler un flot de larmes salées. Le jeune homme se tient devant elle, l'air désemparé, déçu de ce qui va arriver. La scène se répète à nouveau devant ses yeux, une énième fois. Et encore une fois, le bruit est assourdissant, la lumière éblouissante, la terre sablée extrêmement rouge.
Les battements de son cœur s'arrêtent, elle s'effondre sur le sol dans un centième cri de désespoir, n'arrivant jamais à l'atteindre.
C'est comme attraper de la fumée avec ses doigts.
Elle se relève brusquement dans son lit, en alerte totale. Elle est dégoulinante de sueur, elle frisonne et ses poils sont hérissés, droits comme des stèles sur sa peau brûlante. Ses yeux bougent dans tous les sens, scrutant le moindre coin de sa chambre. La pièce est envahie par des ombres se dandinant sur les murs, menaçant. Elle se passe une main sur le visage, essuyant l'eau qui s'était accumulée, puis se masse les tempes quelques instant avant de se pincer l'arête du nez. Elle allume la petite lampe présente sur sa table de chevet avant d'éclater en sanglots, sans pourtant laisser une larme s'échapper.
Elle ne perd pas de temps et se dirige vers la salle de bain. Une eau saine découle du robinet et elle n'hésite pas à s'en asperger le visage, le cou, la tête entière, comme pour se rincer d'une crasse abominable. Ses mains viennent se cramponner au bord du lavabo, elle reste la tête baissée, le regard perdu dans le blanc immaculé de la céramique. Lorsqu'elle relève la tête vers le miroir, la seule chose qu'elle voit est une femme agonisante. Agonisant silencieusement, désorientée, des poches d'un violet marqué occupent le dessous de ses yeux, son teint est livide et le blanc de ses yeux a presque disparu sous le rouge de ses vaisseaux sanguins, très visible.
La bouche de la jeune femme dans le miroir fait un bref mouvement pendant lequel une voix l'accompagne.
-Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même.
Mais ce n'était pas elle qui l'avait dit, seulement son reflet dans le miroir. Un sourire en coin apparaît sur la vitre, tandis que les lèvres de la jeunes femmes se tordent en un rictus épuisé. Elle sert les dents, ne pouvant plus supporter les réflexions de cette femme qui lui ressemble, de cette femme qui lui pourrit la vie depuis...
