COMME QUOI TOUT EST POSSIBLE A CELUI QUI CROIT

Partie 23 : Martinique nous voici, nous voilà

Un bon mois plus tard, je voyais déjà le changement dans ma vie, c'était assez particulier. Petit à petit j'avançais avec Dieu. Je développais une relation avec Dieu. Tout les jours, je restais chez moi à lire la bible, j'écoutais aussi des prédications sur internet et j'allais dès que je pouvais dans des réunions d'enseignement avec mon Pasteur. Je recherchais réellement la face Dieu.

Quand à Azzé, bah pas de nouvelles, il me voit dans la rue, en bas de la tour, il me calcule pas. Je préfère le laisser dans son délire pour l'instant. Pour lui c'est comme une trahison asKip ! donc voilà je le laisse prendre son temps quand il voudra il reviendra. C'est dommage en plus le mariage de Joris est dans 2 mois. Que Dieu le guide.

Ce qui me faisait le plus mal durant ce moment, c'est le rejet. J'ai compris ce que Jésus et ses disciples ont ressentit. Tous les gars de la cité, savait que je mettais converti. Je parlais toujours au gars mais ce n'était plus pareil. En général quand j'étais avec eux, ils aimaient me taquiner sur ça mais c'était gentil. Joris et Moha c'était toujours pareil, ont sortaient ensemble souvent, ils avaient pris l'habitude de plus me voir fumé et boire avec eux. Même si Joris avait arreté le bizz il fumait encore et tout ! Les gars ne comprenaient pas comment j'avais arrêté de fumer aussi vite. Selon eux c'est impossible.

Un soir j'étais à la maison avec Moha en train de jouer à la play et on a commencé à discuter.

lui : tu as parlé à Azzé ?

moi : non, il veut pas ! c'est son blem!

lui : il devient grave bizarre... en plus le bizz lui monte trop à la tête! il rentre dans des trucs chelou en ce moment ! je pense qu'il va pas tarder à tomber...

moi : ce qui m'énerve avec lui, c'est qu'il ne voit jamais le mal, il fait trop à sa tête, il n'écoute personne, ça sert à rien de lui parlé !

lui : grave, mais je crois que moi aussi je vais me poser et aller vers le dîne ! j'en est marre ! ce sera chaud parce que j'ai déjà touché à l'argent facile mais bon !

moi : chui content frère pour toi frère !

Bref, quelques jours plus tard nous voilà pour 2 semaines en Martinique. Ma mère avait voulu qu'on partent avant le Hlel de Joris. Mon père comme vous savez n'était pas vraiment motivé il voulait toujours pas voir Certains membres de ma famille, mais pour ma mère il l'a fait ! Thys et Loanne étaient de la partie. Loanne non plus n'était pas très motivée mais c'est parce qu'elle connait pas vraiment. Joris allait nous rejoindre dans une semaine.

Nous sommes arrivés à l'Aéroport Aimé Césaire de la Martinique. La première semaines on avait décidé de partir une semaine dans le nord chez ma grand-mère, elle s'appelle Amour, elle est agricultrice, ma grand-mère est particulière, c'est quelqu'un qui peut être adorable mais qui n'a pas sa langue dans sa bouche et se qui fait toute sa beauté c'est la crainte qu'elle a pour Dieu que je n'avais jamais compris, c'est une grande Intercesseuse, elle prie beaucoup. Elle habite Morne-*****, quand nous sommes arrivées elle nous a accueilli elle nous a réparti dans plusieurs chambre et grâce à Dieu j'avais eu l'une des chambres ou l'air passe bien, il faisait grave chaud! J'étais avec Thys et Joris (bientot). Une fois installé, ma grand-mère est venu me voir dans ma chambre,

elle : Sa ou fè ich mwen (en gros comment ça va mon enfant)

moi : tranquille mamie, je suis épuisé mais ça va, mamie ta pas un ventilo en plus, je crève de chaud ?

elle : oui, j'ai tous prévu, regarde dans l'armoire j'ai un ventilo et une moustiquaire et dans le tiroir de la commode je t mis des crème anti-moustique et des produit à allumer pour empêcher aux moustiques de te piquer parce qu'avec ton sang nouveau là ils vont pas te louper.

moi : ah cimer mamie, t un amour !

elle : je porte pas mon nom pour rien ! ahahahahah

moi : mdrrr...

elle : ta maman m'a dit pour toi ! je suis très fière de toi mon garçon... Tu vois je t'avais dit que tu avais été créé pour servir Dieu mais tu me croyais pas.

Oui, donc ma grand-mère me parlait toujours de Dieu mais à chaque fois je lui mettais un stop de malade ! Ma grand-mère à neuf enfants, ils ne sont pas tous chrétien, ya des Juifs messianique, des témoins de jéhovah, des catholiques, bref elle a de tous.

moi : oui mamie tu as raison, pardonne moi je savais pas que j'étais dans le faux !

elle : ne t'inquiète pas mon fils. Durant cette semaine tu verras je vais t'apprendre beaucoup de chose. prépare toi parce qu'avant la fin de tes vacances, on va passé 3 jours de jeûne à sec.

moi : Hein mamie ?

elle : oui, je crois qu'il est tant que tu rentres dans ta destiné. Mon fils je ne fais pas les choses en vain je sais pourquoi je te demande de faire ce jeûne.

moi : mais mamie c'est les vacances, olooloolooo

elle : oui je sais, mais le temps de Dieu n'est pas le temps de l'homme mon chérie.

moi : d'accord mamie.

Le lendemain, croyez pas on allait faire la grâce mat, lol, pas avec ma grand mère, direction le champ des 7h. 6h je me suis levé avec pleins de piqûres de moustiques, ils m'ont pas loupé. J'avais grave les nerfs....en plus se lever à 6h ça fait grave mal.

Loanne qui passe toute énervée dans le couloir.

elle : tu vois pourquoi je t'avais dit que je voulais pas venir dans ce bled.

moi ; wesh ta quoi toi encore... Tu fais tiep t même pas encore au champ tu cris déjà wesh...

elle : pff, mais regarde comment je me gratte, ces moustique là putainnnn plus jamais.

moi : chutttt.....

elle : en plus j'ai des plaques partout !

moi : tranquille tu verras un moment il s'habitue au goût de ton sang et te pique plus autant!

elle : ouais ouais...

Bref chui parti réveillé Thys

moi : Wesh gros, reveil toi

lui : et laisse moi dormir, chui faya je suis rentré ya 3 h frère.

Mathys étaient sortit avec ses potes. On connaissait beaucoup de monde dans la ville de ma grand-mère. Et quand il est rentré il avait les yeux mort obligé il avait fumé de l'herbe...

moi : c'est pas mon blem, bouge tout le monde t'attend en bas en plus.

lui : vazi j'arrive dans une 5 min

Une fois Thys en bas, nous voici parti pour le champs, tous en mode blédard habillé trop cheloument, avec des bottes en silicone, caoutchou, toute verte, toute moches... Des grandes choses nous attendais.