Chocolat.LP

Chapitre 2

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Ma vie était un éternelle recommencement tous sauf incroyable. Tous les jours se ressemblaient. Les habitudes prenaient le pas sur les surprises que la vie avait à offrir.
Se lever.Déposer ma fille chez la nourrice. Travailler. Manger. Récupérer ma fille. Se laver. Manger. Dormir.

Le quartier de Paddington dans le nord de Londres avait beaucoup à offrir, notamment grâce à l'hôpital St Mary, Hyde Park ou j'avais l'habitude d'emmener Olivia se défouler le weekend, et les commerces de proximité étaient très appréciables aussi.

Comme tous les matins, je levais ma fille a 6 heures 45, je la déposais dans sa chaise et lui donnait un biberon de lait au chocolat, tandis que je me préparé pour prendre mon service dans ce café/pâtisserie situé dans la quartier de Notting Hill, qui, en comparaison avec Paddington, n'accueillait pas les mêmes classes sociales.
Mon uniforme revêtu, je prenais ma fille pour lui faire une rapide toilette, et l'habiller pour ensuite aller chez la nourrice qui elle, habitait à quelques rues sur mon chemin jusqu'à Notting Hill. Les matins où Olivia était de bonne humeur tout allait pour le mieux, mais il lui arrivait de ne pas vouloir..comment dire..coopérer pour que sa maman soit à la heure au travail.

Cela faisait deux ans que j'avais quitté Kyle, et tous les jours je priais pour ne pas qu'il nous retrouve, et qu'il ne me demande la garde de ma fille, elle qui était ma seule famille. Je ne pourrai pas survivre une seconde fois avec lui et sa violence... J'étais toujours célibataire, et je ne cherchai pas, du moins plus, le prince charmant, ayant compris qu'il n'existait que dans les histoires de contes de fées. Et puis qui voudrai d'une femme de 22 ans avec un enfant en bas âge..? Durant l'année de naissance d'Olivia, je n'avais pas travail, je vivais des aides sociales, et j'en étais très peu fière, mais il était hors de questions que j'abandonne ma fille. J'ai donc économisé, et un jour, en feuilletant les annonces dans le journal, je tombais sur une offre d'emploi dans un café/pâtisserie dans le quartier de Notting Hills. Une voisine de palier m'avait gentiment gardé ma fille pour que je puisse me rendre à cet entretien. La responsable m'avait accueillit chaleureusement. C'était une dame d'un certain âge déjà qui avait créé ce café une quarantaine d'année auparavant, mais même si elle était en quelques sorte le grand patron, c'était sa fille qui en était la directrice. Elle supervisait les employés et veillée au bon fonctionnement de la boutique, et au premier abord, le contact n'avait pas très bien passé entre nous..

Ma fille m'avait retenue une dizaine de minute chez la nourrice en pleurant, ce qui décala mon heure d'arrivée et m'avait attiré les foudres de Samantha, la directrice alors que je rentrai par la porte de service...

-Tu es encore en retard Leah

-Je suis désolée, mais ma fille n'a pas voulu que ...

-Je m'en fiche, c'est la troisième fois ce mois-ci! Il voudrait mieux que tu expliques à ta fille qu'il y a des priorités dans la vie et que pleurer ne sert à rien. Maintenant, met toi au travail.

Je restai statique après cette leçon de moral dont je me serai passé bien volontairement. Il était 8 heures 20. Je revêtu mon tablier, ma charlotte, et m'activai en cuisine pour préparer ce qui était devenu en quelque sorte une spécialité de la maison: un gâteau au chocolat. Je commençais d'abord par faire deux plaque ronde de génoise au chocolat, ensuite une ganache elle aussi au chocolat, du chocolat noir fondu pour recouvrir les deux et pour finir, je se-poudrai de sucre glace le dessus. Tous les jours il s'en vendait une cinquantaine de part et comptait ses clients fidèles, comme par exemple cet homme..

Tous les jours il venait sur les coups de 17 heures, s'asseyait à la même table et commandait toujours la même chose: café noir et une part de ce que je pouvais appeler mon gâteau au chocolat. Et cela faisait déjà un mois que cela duré. Je ne prenais que rarement les commandes des clients, mon poste consistait surtout à préparer les pâtisseries, ou bien restait derrière le comptoir à servir les clients qui ne consommaient pas sur place à partir de 15 heures jusqu'à la fermeture au alentour de 17 heures 30 voir 18 heures. Tous les jours je jetai un léger coup d'œil à ce mystérieux client.. Était-il un de ces psychopathes qui s'accroche à une routine incompréhensible construite sur des faits et gestes biens précis, ou venait-il pour draguer une personne en particulier, ou peut-être qu'il était simplement un pervers à la recherche d'une proie. Il était vrai que la plupart de notre clientèle était de la gente féminine, mais il avait un visage avec des airs angéliques que je ne pouvais pas le classer dans les deux dernières catégories auxquelles j'avais pensé. Aucunes des deux serveuses qui s'occupaient de la salle n'avaient réussis à obtenir un numéro, ni même un nom ou prénom, tous ce que nous savions était sa commande, et son heure d'arrivé. La plupart du temps il avait les yeux rivés sur son portable, ou bien le nez dans un journal. L'heure de son départ varié tous les jours mais généralement il quittait les lieux quinze minutes avant la fermeture.

Ce jour là comme je m'occupai de la fermeture, et seule, puisque je devais récupérer mes dix minutes de retard du matin. Le temps de tous ranger, je quittai la boutique vers 18 heures 15. Pour rejoindre mon domicile, il me fallait une quinzaine de minutes pour parcourir 2,7 km.

Arrivée chez la nourrice ma fille me sauta littéralement au cou.

-Madame Harvey, vous êtes en retard

-Oui je sais, on me l'a déjà dis aujourd'hui murmurai je dans ma barbe Elle a été sage ?

-Mise à part la petite crise de larmes ce matin, oui, comme d'habitude. En revanche il faudrait voir à me verser ce que vous devez, plus ce que vous avez en retard

-L'argent ne devrait pas tarder à être versé sur mon compte je vous ferai immédiatement le chèque, et celui du mois dernier aussi

-Comprenez moi, la vie est dure pour tout le monde

Oui et j'étais bien placée pour le savoir

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voilà le deuxième chapitre pas top top... L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place mais cela devrait vite ne devenir qu'un détail !

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Bisous :)

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