Chapitre 3

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Je travaillais du lundi au vendredi sans exception, alors le week-end était le seul moment privilégié que je pouvais passer avec ma fille. Pas de nourrice, pas d'horaire fixe pour faire les choses, je retrouvais en quelque sorte les surprises de la vie que je n'avais pas en semaine durant ces deux jours.

Londres était une ville très active, accueillant de nombreux étudiants de toutes nationalités, et des population ethniques du monde entier. Si une personne osait vous dire que Londres était ennuyeux, il faudrait peut être que cette personne ouvre les yeux sur toutes les activés qu'offrait cette ville. Des ballades le long de la tamise, au promenades dans les nombreux parc dont l'inévitable Hyde Park, les cinémas en salle ou en plein air, des boutiques pour les dépensiers ou les accros au shopping, le jeu de lumière qui prend place à la nuit tombée donnant l'aspect d'une ville qui ne dort jamais au même titre que New York City aux Etats-Unis.

J'habillais Olivia dans sa chambre, qui était aussi la mienne par la même occasion. Mon appartement avait été trouvé dans des délais record et je ne pouvais pas, au vue de ma situation, me permettre de jouer la diva pour une chambre en plus ou non. C'était notre chez nous, et nous y étions bien.
Sachant que nous sortions pas immédiatement, je lui mis son body et lui enfilai une petite robe fluide pour traîner à la maison.

-Alors ma chérie, qu'est ce que tu veux faire cet après-midi ?

-Jouer!

-D'accord, on ira au parc

-Oui, oui, oui !!

Je ris en voyant que je venais de faire une heureuse et la déposais au sol la laissant vaguer à ses occupations, puis m'assurant qu'elle était bien devant les dessins animé, je filai sous la douche.
Un jeans, un pull, un coup de main dans les cheveux, du mascara et j'en ressorti prête une vingtaine de minute plus tard.

L'heure de repas approchait et j'asseyais au maximum de faire participer Olivia. La moindre activité de grand comme je les appelaient l'enchantait. Elle s'amusait tellement à mettre les pâtes dans l'eau, ou même poser son assiette en plastique à table ... "Comme toi" disait-elle lorsqu'elle faisait quelque chose et que je la félicitais. Elle me surprenait de plus en plus chaque jour du haut de ses deux ans, elle semblait vouloir faire comme moi, être une grande, mais elle n'avait pas conscience de que les plus belles années n'était pas celle du monde adulte, non, pour moi, c'était l'enfance, et à deux ans elle commençait à peine à découvrir les plaisirs de la vie.

Le repas prêt, je l'assis dans sa chaise haute, et lui donnais sa portion de pâtes avec du jambon et de la crème.

-C'est quoi ce que tu manges?

-du ambon !

-jambon Olivia, allez répète jam-bon

-ambon

-Okay ma puce, ambon si tu veux

Je ne pouvais qu'en rire. Apprendre à parler était nécessaire à son âge, mais je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas faire des efforts permanents pour parler comme un aristocrate anglais. Elle mangeait seule, allait au pot, et s'efforcer d'agir comme une grande, car elle fera bientôt sa rentrée au jardin d'enfant, du moins j'espérais qu'elle la fasse. Les écoles ici fonctionnaient au revenue. Plus la personne est riche, plus l'inscription est simple, vous pouvez donc imaginer que ce n'était pas mon cas.. En plus du café, il m'arrivait de faire quelques ménages pour mettre de côté pour l'école, j'espérais vraiment que cela suffise à inscrire ma fille dans une bonne école. Je ne voudrai pas qu'elle vive ce que j'ai vécu en grandissant n'ayant pas su comprendre la chance et l'enjeu de mon éducation arrivé en fin d'adolescence.
Je lui donnais sa compote et la regardai manger, alors que elle, ne me prêtait pas une onde d'attention, évidement, la télé était plus intéressante que maman! Que voulez vous, il faut vivre avec son temps!

Avant de débarrasser, je la pris dans mes bras pour aller la coucher. J'estimais qu'à deux ans on était une grande fille, mais que la sieste était tout aussi important. La robe enlevée, je la couchai en lui embrassant la tempe et lui dit que je l'aimais plus que la glace à la pistache, celle dont elle raffolait tant, et moi aussi d'ailleurs. Je me glissais hors de la chambre laissant la porte entre ouverte, et m'occupais de débarrasser et laver la vaisselle calmement. Cela fait, je m'occupais ensuite de ranger le salon des poupées et autres jouets qui traînent au sol. Même si je ne roulais pas sur l'or, je ne pouvais pas refuser un jouet, ou ignorer les anniversaires et Noël, de plus que j'étais sa seule famille. Mon plus grand regret était que les parents ne verrai jamais ma fille grandir, et que la fille ne connaisse pas les joies d'être garder par ses grands parents. Plusieurs choses manquaient à sa vie, mais à sa naissance, je m'étais juré que jamais je ne l'abandonnerai.

Olivia se réveilla deux heures après que je l'eus couché. Je la rejoignis dans la chambre pour l'habiller et lui enfiler son jeans et un pull. Je lui fis ensuite une tresse en épis en blé en lui mettant au bout le petit noeud bleu qu'elle aimait temps et lui demandai d'aller chercher ses baskets pour les mettre me laissant le temps d'attraper mes affaires pour sortir.

Nous marchions en direction de Hyde Park qui ne se trouvait qu'à une dizaine de minute de marche de notre appartement. Je tenais la main de ma fille qui elle même tenait celle de sa fille, sa poupée lotte. Le parc de jeu devant nous, Olivia me tira le bras voulant absolument y aller.

-Vite maman! jouer moi!

-Mais tu vas jouer ma chérie doucement

Et sans tarder je l'attrapais par la taille et couru vers l'air de jeu lui laissant échapper des petits cris de rires. Je la lâchais une fois dans l'air et m'assis sur un banc pour garder un œil sur elle.

Des cris hors ceux des enfants se firent entendre, puis deux hommes habillés en noir passèrent en courant assez rapidement. Je cru reconnaître cet homme, celui qui commandait toujours la même chose au café, mais cet hypothèse était vraiment à dormir debout. Pourquoi diable des jeunes filles lui courrai après ?

-Maman, lotte, elle a soive

-soif ma chérie, et si lotte a soif, il faut lui donner à boire

Je sortis le biberon d'eau que j'avais préparé de mon sac et le donna directement à Olivia qui en passant par sa poupée réclamait pour elle. Elle me remercia et repartie jouer.

Le soir alors que le repas venait de se terminer, le magazine quotidien prit l'antenne et commença à annoncer les titres dont celui des célébrités suivit de partout...même durant leur jogging..! C'était officiel, l'homme que je croyais être ce mystérieux client, n'était pas le joggeur.

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Un petit chapitre mère fille, calme, mais le prochain, sera très très très intéressant !

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Bisous :)

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Chocolat.LPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant