Chapitre 7

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J'avais passé mon week-end à éplucher les annonces dans les journaux, sur internet mais rien ne semblait me convenir. Trouver une nourrice convenable à Londres relevait du défis extrême. Celles que je trouvais intéressantes habitaient soit trop loin, demander des prix exubérant, ou ne semblaient pas qualifiés. Quand on est mère, on ne désire que le meilleur pour son enfant, et même si les moyens me manquais pour y parvenir, j'étais prête à me débrouiller, pour offrir tous ce qu'il lui fallait, mais pour y arriver il me fallait un nourrice... Drôle de situation n'est ce pas ?
Le temps s'était prêté à ma recherche puisque qu'il avait plut durant mes deux jours de repos. La température s'était rafraîchit elle aussi.. Au lieu de profiter du pleine air avec ma fille, j'avais passé mes journées au téléphone, essayant de négocier et de questionner les potentielles femmes qui pourraient me convenir.

La première chose que l'on me demandais était l'âge de ma fille, son comportement, si elle était propre, mangeait de tous et la question fatidique .. mon revenu annuel. Je gagnais £1,200 par mois quand tout allait bien et £920 quand l'affaire ne tournait pas très bien dans les mois difficiles, et avec la crise qui touchait l'Angleterre, mon salaire penchait plus vers les £900 que £1,200, encore moins que le salaire minimum prévu ..

-Maman .. Ai faim moi!

Je levais la tête et vu qu'il était déjà 13 heures passait. À être plongée dans les annonces j'en avait presque oublié le plus important. Je repliais mon ordinateur datant de l'âge de pierre, vous savez ceux qui avaient une épaisseur d'au moins 5 cm, et pliais tous les journaux.

-Oh pardon ma puce, maman va cuisiner. Qu'est ce que tu veux ? Et essaye de faire une phrase !

-Hum..Je..Veux anger..des pâtes

-Oui! On y est presque!

Je l'applaudis. Elle faisait beaucoup de progrès ces derniers temps, et semblait beaucoup plus à l'aise avec la parole, et j'avais remarqué ses progrès depuis l'incident avec James, à qui elle parlait librement et sans limites.

Cela faisait déjà une semaine que je me retrouvais sans nounous, et une une semaine que j'avais pris le contact avec James. Une semaine que Samantha n'était pas revenu travailler, une semaine que j'emmenais ma fille avec moi au café. Mais bien évidement comme un malheur n'arrive jamais seul, le lundi soir, vers 16 heures 50 Samantha remit les pieds au café, plus en forme que jamais.

Sa mère avions beaucoup parlé durant ces deux dernières semaine, bien plus qu'en presque deux ans de service ici. Samantha était arrivée par miracle dans la vie de Georgia et de son mari mort d'une maladie des poumons quand leurs fille avait huit ans. Elle était -apparement- une petite fille pleine de vie et durant son adolescence une jeune fille responsable. À vingt ans elle a reprit l'affaire de ses parents et depuis sept and maintenant qu'elle s'en occupe. Quand je fus embaucher, je dus expliquer ma situation familiale assez complexe et dès ce jour, elle avait commencé à me détester. Je suis resté presque un an dans l'ignorance des raisons qui l'avaient poussé à être autant grossière et désagréable avec moi: l'année de ses vingt-cinq ans, elle et son petit ami de l'époque avait décider d'avoir un enfant, chose très commune dans un couple, mais elle avait fait une fausse couche à quatre mois et demi, et depuis elle n'a jamais pu ravoir d'enfants. Elle et son compagnon se sont séparés un mois plus tard et depuis elle déteste les enfants, et spécialement ma fille depuis qu'elle avait appris par des commérages que c'était un accident.

Olivia -c'est triste à dire mais- comme à son habitude était assise à la table que j'avais "réservé" pour qu'elle puisse s'occuper, était entrain de dessiner. Les cinq premières minutes elle ne remarqua rien, et j'espérais au plus profond de mon être qu'elle ne dise rien, et que surtout je ne perde pas mon emploie...mais c'était bien sure trop demandé et l'orage arriva bien trop rapidement sur moi.

-Leah, tu te fiches de moi? Pourquoi ta gamine est ici? Assise à une table en plus?

-Écoute Samantha, j'ai des problèmes de nourrice, et je ne peux pas laisser ma fille seule chez moi, et je ne peux pas non plus ne pas venir travailler...

-Alors tu t'es dis tiens, le chat n'est pas là, les souris peuvent danser ? Ne bouge pas j'en ai pas finis avec toi.

Tous les clients du café s'arrêtent de parler. Tous se regardèrent en silence, grimaçant pour certains d'entre eux. Je ne savais plus où me mettre et Olivia me regarda avec des petits yeux ne comprenant pas tous ce qu'il se passait, et puis James est entrée dans le café à 17 heures tapante, d'abord tous les regards se tournèrent vers lui, avant que les gens ne recommencent à parler entre eux. Du coin de l'œil je le regardai s'installer alors que Samantha était partie donner ses instructions aux serveuses de salles, tandis que moi je n'avais pas bougé d'un poils. Les clients qui avaient finis de consommer s'en allèrent rapidement, comme si le diable était dans la même pièce qu'eux, et les autres clients furent servis. Au total nous n'étions plus qu'une dizaine dans la salle principale. Alors que j'allais pour rassembler les affaires d'Olivia, Samantha jeta sa parole sur moi.

-Tu te crois tous permis, tu crois que les personnes emmènent leur mioche sur leur lieux de travail ! Écoute moi bien si tu n'es pas capable te t'occuper de ta fille il ne fallait pas ouvrir tes cuisses à n'importe qui !

Elle avait crier tellement fort qu'un silence de mort s'empara de la pièce. Des bruits de chaises se firent entendre et des clients partirent sans même avoir finis de consommer leurs commandes. Ma vue commençait à se troubler, les larmes me montèrent aux yeux. Elle avait peut être raison...

-Tu es fières de toi ? Tu crois que l'on peut se permettre de voir des clients partirent comme ça ? Espèce de garce, je ne sais pas ce qui me retient de te foutre à la porte toi et ta gamine! Et puis dis lui de se taire sinon je le ferai

Olivia qui pleurait ayant sûrement peur de Samantha, lâcha un autre petit cri aigu lorsque cette dernière faillit presque lui mettre une claque pour la calmer mais une main la stoppa en plein élan tandis que je me jeta sur ma fille pour la protéger. La voix d'un homme retenti.

-Vous êtes complètement inconsciente ? Lever la main sur une fillette de deux ans !

Olivia sauta de sa chaise et couru naturellement dans les bras de l'homme qui essayait de la rassurer. James était vraiment un ange gardien pour ma fille et moi.

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Oulala ..
Va t elle se faire renvoyer ?
James est vraiment parfait dites moi!

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Bisous :)
et nouvelle couverture vous aimez ?

180 🔥

#PrayForNice 🙏

Chocolat.LPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant