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Le jour J était venu. Nous attendions tous à l'aéroport notre avion en direction de l'Espagne. Il était dans les environs de deux heures du matin. J'étais crevée. Et bien évidemment, mes deux acolytes et moi-même nous étions privés de sommeil pour pouvoir dormir dans l'avion. C'était G qui avait eut cette magnifique idée. Il n'était pas très bête. Mais aucun de nous ne faisait le fière. Nos parents étaient partis chercher de quoi nous réchauffer, tisane et chocolat chaud. J'étais blottis dans les bras de mon grand brun préféré, vêtue de l'un de ses pull. Johnson était juste à sa gauche, en train de s'endormir.

Kira : tiens Melissa.

Elle me tendit un chocolat chaud et je la gratifiai d'un sourire. Ça nous requinqua un peu avant le départ.

La voix tant attendue de l'hôtesse de l'acceuil résonna dans les haut parleur, nous indiquant que c'était l'heure pour nous d'embarquer.
Jack et moi avancions donc main dans la main.

Ma séparation avec Nate avait eut lieu il y a un peu plus de deux semaines. Lui et moi n'avions gardé aucun contact. Je ne voyais pas pourquoi nous l'aurions fais de toute façon. Mais il hantait toujours mes pensées. D'avantage encore aux heures tardives de la nuit. J'imagine juste qu'on oublie pas quelqu'un avec qui on a passé autant de temps en un claquement de doigt. Et évidemment que j'ai toujours quelques sentiments qui lui sont destinés qui traînent par-ci par-là.

Johnson : et donc je suppose que je vais tenir la chandelle?
Gilinsky : t'inquiète pas. On va te trouver une jolie espagnole.

Le blondinet pouffa.

Johnson : en fait, j'ai quelqu'un en vue..

Gilinsky et moi nous arrêtames pratiquement sur le chemin.

Gilinsky : qui ça?
Johnson : je vous le dirai quand j'aurai conclu.
Melissa : t'es nul.

On rit tout les trois et on embarqua dans l'énorme bête qui se présentait à nous. Il était trois heures du matin quand on s'installa pour de bon. Les gars et moi nous trouvions sur la rangée centrale. Tout les trois à côté. Johnson était tout à gauche, moi tout à droite et Gilinsky au centre.

Johnson avait fixé ses écouteurs dans ses oreilles et ne parlait déjà plus. Il semblait s'être déconnecté du monde réel en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'était assez drôle. En réalité, les trois quarts des personnes dans cet avion commençait déjà à fermer les yeux.

Jack et moi étions tout les deux sous un grand plaid. J'avais abaissé le repose coude et m'était collée à lui.

Gilinsky : t'as les mains froides.
Melissa : je sais.

Je touchai plus encore son ventre de mes mains qu'il trouvait froide. Il frissonnait.

Gilinsky : arrêté oh..

Je pouffai et laissai mes mains au chaud sous son pull malgré ses réticences. C'est moi qui ai le pouvoir.

Gilinsky : ça te dit un film?

J'acquiesçai.

Gilinsky : tu veux quoi?

Je yeutai un peu les films proposer et trouvai vite mon bonheur.

Melissa : big fish. S'il te plait.

Un sourire s'étira sur le visage de Jack. C'était notre film. Qui plus est, je ne me voyais par regarder un film d'action maintenant. J'avais besoin de repos.

Gilinsky lança le film avant d'arranger l'une de mes mèches de cheveux. Il m'embrassa sur le front et on s'endormit une quinzaine de minutes plus tard.

High schoolOù les histoires vivent. Découvrez maintenant