High school

43

Les fournitures scolaires ça vient tout droit de l'Enfer ça. Je hais faire ça.

Kira : bon c'est bon nan?

Je techackai une dernière fois la liste fourni par le lycée et hochai la tête pour qu'on aille en caisse.

Kira : c'est ta dernière année ici chérie. J'arrive pas à y croire.

Ma mère déprimait plus que moi à l'idée que c'était ma dernière année ici.

Kira : tu sais où vont les autres?
Melissa : non. Pas encore.

Ma mère me sourit et laissa défiler les articles sur le tapis de la caisse. Je me contentai de les ranger dans les sacs prévus à cet effet, sans parler.

Caissière : dans une semaine c'est la reprise non?

Je hochai la tête. Elle joue à quoi à miner encore plus mon morale? Ma mère règla le montant afficher et on s'en alla en silence.

Bordel je déteste les fournitures.

***

Gilinsky : Nate et Karen ne sont plus ensemble.

Je me redressai, quittant la chaude étreinte de son torse nu contre le mien.

Melissa : pourquoi?

Jack haussa les épaules et arrangea une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Ma respiration se faisaient toujours quelque peu haletante à cause du moment que Jack et moi venions de passer. Je lui souris, embrassant sa main avant qu'il ne la retire entièrement.

Gilinsky : je pense que c'était comme Madison et moi. Juste de l'attirance physique.

Je me replongeai dans ses bras en acquiescant. Il passa un bras autour de ma taille, caressant ma peau encore moite.

Melissa : non. C'était pas ça. Karen s'en fichait du physique ou du sexe, elle devait vraiment l'apprécier. Il s'est joue d'elle.
Jack : et si on arrêtait de parler de ça?
Melissa : eh, c'est toi qui me lance sur le sujet.

Il pouffa et me sera contre lui. Mes lèvres vaguaient dans son cou, embrassant tendrement cette jolie peau basanée.

Jack : n'empêche t'es blanche comme un cul bébé.
Melissa : le bébé c'est pour adoucir ton magnifique compliment? Puis je suis pas si blanche hein.

Jack se mis à rire et je mordillai la fine peau de son cou. Il rigola moins d'un seul coup, pinçant ma peau à l'aide de ses longs doigts.

Sans qu'on s'y attende, la poignée de la porte s'abaissa et s'ouvrit sur une Laura enjoué. Cette dernière grimaça très vite en voyant son jeune frère et moi, nus comme des vers dans un même lit. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle sortit. Elle se contenta de fixer les rideaux qui bougeaient au rythme du courant qu'elle avait créé en ouvrant la porte.

Laura : les parents sont pas là ce soir, on commande pizza?
Jack : oui, c'est très bien. Sort maintenant.

Laura ne se fit pas prier et sortit. Elle ferma la porte. Les rideaux avaient cessé de bouger. Jack à côté de moi se redressa, se baladant cul nu jusqu'à sa commande où il sortit un caleçon propre. Il l'enfila et partit fermer la fenêtre.

Melissa : pourquoi tu l'as fermé? Ça faisait du bien.

Il haussa les épaules. Je m'allongeai de tout mon long dans le lit de mon très cher petit-ami que j'ai aussi nommé mon meilleur ami et appréciai l'odeur qu'il y avait laissé. J'étais dans ma bulle, les yeux à caresser son oreille. J'étais vraiment bien, jusqu'à ce que Jack décide que mon bon moment était terminé. Je sentis un coussin s'abattre sur mon dos nu avant de sentir son torse contre moi.