High school

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Melissa : putain tu m'avais manqué!

Je me laissai tomber sur mon lit que je chérissai tant. Je faisais l'étoile. Littéralement. Le voyage retour de New-York à Los Angeles avait été vraiment épuisant. Stupide gosse qui faisait ses dents.

Kira : on commande ce soir. Qu'est ce que tu voudras?
Melissa : vous commandez quoi?
Kira : chinois, ça te convient.
Melissa : évidemment que oui!

Je l'entendis glousser d'en bas. Je pris mon courage à demain et commençai à défaire mes valises. Ça me faisait mal au cœur. J'avais vraiment apprécié ces vacances, même malgré leur fin désastreuse.

Je crois que de tout ranger à sa place occupa facilement trois quart d'heure, même si la moitié du temps avait bien sur été passé à chanter et me déhancher sur mes musiques préférées.

Thomas : viens manger!

Je coupai tout et me munis d'un élastique. J'attachai mes mèches rebelles dans un chignon en descendant les escaliers et m'installai avec mes parents dans notre canapé devant notre télé. Dieu sait à quel point je n'aime pas regarder la télévision. C'est ennuyant et redondant. Mais rien que de penser qu'elle n'était désormais plus en espagnol me rendit heureuse.

Kira : et tes nouilles.
Melissa : merci.

Mon père zappait les chaînes pendant que nous mangions. Nous étions affamés. Tous sans exception.

Thomas : et sinon.. comment tu vas Melissa?

Ces derniers jours mon père c'était montré bien plus protecteur qu'il ne l'est d'habitude.

Melissa : très bien.. ne vous en faites pas pour moi.

Je leur souris mais il ne semblait pas vouloir se contenter de ces quelques mots.

Kira : si tu as besoin de parler nous sommes là. Tu le sais ça. Et si tu ne te sens vraiment pas bien ou que tu n'arrives pas à t'ouvrir à nous, nous pouvons t'emmener voir quelqu'un.
Melissa : je vais bien. Je vous assure. Je veux juste qu'on arrête d'en parler.

Je baissai les yeux vers mon plat de nouilles et les tripotai à l'aide de mes baguettes.

Ils ne parlèrent donc plus de ça de la soirée, comme je l'avais souhaité. J'aidai ma mère à la fin du repas à débarasser et filai en haut prendre une bonne douche.

Une bonne douche est toujours la bienvenue et ce peu importe le climat. Lorsqu'il fait chaud, nous privilegeons les douches froides, pour nous rafraichir. Lorsqu'il pleut ou qu'il fait froid, on prend une bonne douche chaud -si ce n'est pas un bain- pour nous réchauffer et nous réconforter. Les douches ont littéralement réponse à tout.

Il faisait beau dehors. La température était excellente bien qu'elle soit trop élevée à mon goût. Je pris cependant une douche bien chaude. L'une de ces douches qui vous servent plus à réfléchir qu'à vous laver réellement.

Je pensai aux deux semaines qui venaient de s'écouler. Deux semaines de bonheur avec les gens qui comptent pour moi. Deux semaines que j'avais rompus tout contact avec Nate. Son absence se faisait de moins en moins remarquable bien que je pensais toujours à lui. Je ne faisais pas trop part de mes pensées à Jack. Je ne veux pas qu'il s'énerve.

J'enfilai un mini short ainsi qu'un t-shirt ample et m'enfouie dans mes coussins et mes couvertures. J'avais réussis à rafraichir ma chambre et j'étais plutôt fière de moi. Je m'étais donc confortablement installée dans mon lit. J'attrapai mon ordinateur et me connectai sur Facebook.